Anne de Caumont-La Force Comtesse de Balbi |
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Page xiii
... reste com- plète , pour la dame d'honneur de la Reine , comme pour la dame d'atours de Madame . Le jeu est exigé par la mode , c'est une quoti- dienne distraction obligatoire et le plus habi- tuel passe - temps à la Cour ; mais tandis ...
... reste com- plète , pour la dame d'honneur de la Reine , comme pour la dame d'atours de Madame . Le jeu est exigé par la mode , c'est une quoti- dienne distraction obligatoire et le plus habi- tuel passe - temps à la Cour ; mais tandis ...
Page xxxii
... reste , bien souvent , l'aversion ou la bienveillance générale qu'à quatre ou cinq personnes . Le bon ton à Coblentz était de dire du mal de Mme de Balbi , qui ne faisait point de frais pour faire changer cela . Haute et fière , sûre de ...
... reste , bien souvent , l'aversion ou la bienveillance générale qu'à quatre ou cinq personnes . Le bon ton à Coblentz était de dire du mal de Mme de Balbi , qui ne faisait point de frais pour faire changer cela . Haute et fière , sûre de ...
Page xxxviii
... reste reine par la supériorité de son intelligence , par le piquant de son esprit étincelant et par sa séduction incomparable . 1. Mémoires secrets du XIXe siècle et Papiers curieux d'un homme de cour , par le vicomte de Beaumont ...
... reste reine par la supériorité de son intelligence , par le piquant de son esprit étincelant et par sa séduction incomparable . 1. Mémoires secrets du XIXe siècle et Papiers curieux d'un homme de cour , par le vicomte de Beaumont ...
Page 29
... reste de l'année à Versailles chez Mme de Caumont qui leur y donnait , comme c'était convenu , le vivre et le couvert , sans qu'ils fussent tenus à la pension , même la plus minime . Rien ne permet de suppo- ser que ces premiers temps ...
... reste de l'année à Versailles chez Mme de Caumont qui leur y donnait , comme c'était convenu , le vivre et le couvert , sans qu'ils fussent tenus à la pension , même la plus minime . Rien ne permet de suppo- ser que ces premiers temps ...
Page 44
... reste , s'il est permis de supposer que le récit de Monsieur n'est pas dépourvu d'indulgence ou de partialité , il faut reconnaître , en revanche , que bien des détails rapportés par Bachaumont ou Kagenæck sont absolument inexacts ...
... reste , s'il est permis de supposer que le récit de Monsieur n'est pas dépourvu d'indulgence ou de partialité , il faut reconnaître , en revanche , que bien des détails rapportés par Bachaumont ou Kagenæck sont absolument inexacts ...
Common terms and phrases
Anne de Caumont baron Bourbon calomnie Caumont-La Force Chabrillan chambre Charles-Félix de Savoie charme château château de Vic-sur-Aisne Coblentz colonel comte d'Artois comte de Balbi comte de Neuilly comte de Provence comtesse de Balbi comtesse de Provence Condé Contades cour d'Armand de Balbi d'Avaray dame d'atours demeurant duchesse de Lesparre duchesse de Luynes émigrés épouse esprit famille favorite femme fille fils frère Galard général Gourbillon Hyde de Neuville j'ai Jaucourt jeune Joséphine jour l'auberge l'Électeur l'émigration l'hôtel laissé lettre Londres Lordat Louis XVIII Luxembourg Luynes Madame maison maréchal mari mariage Marie-Antoinette mariée marquis de Lordat marquise Mémoires ment Mesnard Mme de Balbi Mme de Lordat Mme de Polastron mois Monsieur Montauban mort mourut n'avait n'était née passé pension personne Polastron police Polignac portrait prince princesse raconte Reine rentrer reste Révolution royale s'était salon Schönbornlust seulement sœur Souvenirs Théodore de Lameth tion trouvait Vaudreuil Versailles
Popular passages
Page 126 - Sachez toujours réprimer un premier mouvement soit qu'il appartienne à la surprise, à la joie, ou à la honte ; celui qui n'est pas maître de son extérieur, et surtout de son visage, se trahit sans cesse quand il est le plus intéressé à se cacher. N'eussiez-vous appris que cela ce soir, vous n'auriez pas perdu votre temps.
Page 123 - D'honneur, je verrai votre visage. — D'honneur ! cela ne me plaît plus, et vous ne le verrez pas. » J'essayais de lui faire un peu de violence, mais elle me refusa en disant : « Vous m'affligerez mortellement si vous essayez de me regarder ici.. — Où dois-je donc vous regarder ! — Partout ailleurs que dans cette rue, où vous croyez que je passe ma vie.
Page 130 - Je vous l'aurais encore pardonné si vous aviez eu le • bon. sens de vous remettre, mais j'aurais pu me déconcerter « de votre embarras; avec de l'esprit il est impossible d'être « plus gauche. * — Enfin, madame, c'est donc vous !
Page 234 - Je dois dire que malgré mes yeux assez vifs, je n'ai jamais rien vu de plus que si elle avait eu autour d'elle dix paravents. Nous étions là, Piré, Balbi et moi, petits garçons sans conséquence, bien que portant l'uniforme, et des hommes déjà ; mais Monsieur y était aussi, et n'y faisait pas plus d'attention que nous. D'ordinaire, il demeurait le dos tourné, assis dans un fauteuil devant la cheminée, la main appuyée sur sa canne à pommeau, dont l'ombre, lorsqu'on la projetait en silhouette,...
Page 130 - moyen de resonquérir nos droits , c'est de faire en secret ce « que vous vous enorgueillissez de faire en public. » — Mais vous vous perdrez. « Oh que non! les demi-fautes perdent, mais presque ja« mais les extrêmes, car on n'y croit pas.
Page 122 - ... l'instant. Je me trouvai seul avec l'une d'elles, qui , d'une voix mal assurée, me demanda de la suivre. Je la reçus assez froidement: l'entendant rire, enveloppée dans ses coiffes, et ne trouvant ni sa manière , ni sa démarche communes, je me ravisai, et cherchai à lui ôter son gant. Ma curiosité ne fut point déçue, cette main était soignée et charmante. Je ne voyais que cela, et j'entendais cette voix qui, je le répète , n'était point l'organe de celles qui font métier de prostituer...
Page 236 - On jouait à des jeux d'esprit, on remplissait des bouts rimes et Monsieur voulait que nous fissions comme les autres. On faisait une lecture ; quelquefois, c'était mon tour. Je lisais bien ; je le tenais de ma mère qui lisait en perfection. Monsieur me passait le livre : « Achille, lis-moi cela ». Parfois, il fallait faire des vers et Son Altesse Royale daignait nous donner des leçons de prosodie. On tirait les sujets au sort. Un soir, il m'arriva de terminer assez heureusement ma pièce par...
Page 127 - J'avais l'air d'un écolier qui écoute son maître ; je crois même être sûr que je ne ressemblais point mal à un sot. Elle me donna sa main à baiser, d'un air de reine ; elle appela, me fit éclairer par la même femme qui nous avait, ouvert : je l'en récompensai, et me trouvai dans la rue avec mon étonnement et mon repentir. Je racontai cette histoire le lendemain à deux ou trois...
Page 307 - L'amitié ne doit point s'effaroucher des erreurs de l'amour ; mais quand ces erreurs ont un éclat tel qu'il blesse l'honneur, ce même honneur exige qu'on lui sacrifie jusqu'à l'amitié même. Tel est le cas où je me suis trouvé l'automne dernier. L'éclat scandaleux d'une liaison avec un homme malheureusement immoral sur ce chapitre ', et les suites encore plus scandaleuses de cette liaison, m'ont forcé defaire à mon honneurle plus douloureux des sacrifices, celui d'une amitié qui me rendait...
Page 125 - Vous le voyez bien... (j'étais confondu) : et votre parole d'honneur? reprit-elle. — - Ange ou démon, répondis-je, je vous la donne. » Elle frappa; l'on ouvrit et nous entrâmes. La chambre qui nous reçut était d'une simplicité qui n'excluait pas un peu de recherche : on aurait deviné son usage. Ma compagne ne se fit plus prier pour se faire connaître ; son visage était d'un charme extrême, mais je ne l'avais jamais vu. Je l'en assurai ; elle en parut ravie. Je ne concevais pas qu'avec...