Œuvres completes de Voltaire, Volume 64la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Page 13
... Boileau . Je n'ai donc avancé qu'une vérité , et même une vérité utile pour les belles - lettres ; et c'est parce qu'elle eft vérité qu'elle m'attire des injures . L'anonyme ( quel qu'il foit ) me dit , à la fuite de plufieurs ...
... Boileau . Je n'ai donc avancé qu'une vérité , et même une vérité utile pour les belles - lettres ; et c'est parce qu'elle eft vérité qu'elle m'attire des injures . L'anonyme ( quel qu'il foit ) me dit , à la fuite de plufieurs ...
Page 107
... Boileau des critiques de mauvais ouvrages , mais des inju- res perfonnelles et atroces . Les termes de belître , de maroufle , de louve , de chien , dės- honorent fes épîtres , dans lefquelles il ne parle que de fes querelles . Ces ...
... Boileau des critiques de mauvais ouvrages , mais des inju- res perfonnelles et atroces . Les termes de belître , de maroufle , de louve , de chien , dės- honorent fes épîtres , dans lefquelles il ne parle que de fes querelles . Ces ...
Page 176
... Boileau fait allufion , quand il dit : Qui de tant de héros va choifir Childebrand . 1 Mais Garibald , tout Garibald qu'il eft , ne laiffe pas de jouer avec fon Edvige , abfolument le même rôle qu'Orefte avec Hermione . Edvige aime ...
... Boileau fait allufion , quand il dit : Qui de tant de héros va choifir Childebrand . 1 Mais Garibald , tout Garibald qu'il eft , ne laiffe pas de jouer avec fon Edvige , abfolument le même rôle qu'Orefte avec Hermione . Edvige aime ...
Page 177
... Boileau ; auffi l'un tomba toujours , depuis Héraclius , et l'autre s'éleva conti- nuellement . On croit affez communément que Racine amollit et avilit même le théâtre par ces décla- rations d'amour qui ne font que trop en pof- feffion ...
... Boileau ; auffi l'un tomba toujours , depuis Héraclius , et l'autre s'éleva conti- nuellement . On croit affez communément que Racine amollit et avilit même le théâtre par ces décla- rations d'amour qui ne font que trop en pof- feffion ...
Page 205
... Boileau et par Addison ? Pétrarque , après tout , n'a peut être d'autre mérite que d'avoir écrit élégamment des baga- telles , fans génie , dans un temps où ces amu- femens étaient très - eftimés , parce qu'ils étaient très - rares . Il ...
... Boileau et par Addison ? Pétrarque , après tout , n'a peut être d'autre mérite que d'avoir écrit élégamment des baga- telles , fans génie , dans un temps où ces amu- femens étaient très - eftimés , parce qu'ils étaient très - rares . Il ...
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Common terms and phrases
affez affurément ainfi auffi avez Boileau c'eft c'eſt caufe cauſe chofe comète compofé confeil confidérable connaiffance contes Corneille DIEU difait dire duc d'Aremberg écrit efprits eft vrai enfuite eſpèce eſt eût fables facré fans fatire favez favoir fcène fefait feigneurs femble fens fentiment ferait Ferney fervir feul fiècle fieur fociété foient foit foleil font Fontaine forbonne fous fouvent ftyle fuis fujet furtout Ganganelli gens de lettres Gorboduc goût groffière Hamlet hiftoire homme impoffible imprimer inftruit j'ai jamais jéfuites juſqu'à l'abbé de Prades l'Ariofte l'efprit l'hiftoire laiffa livre long-temps Louis XIV madame de Maintenon matière mauvaiſe Meffieurs Mélanges litter mille miniftre Monfieur n'eft n'eſt nation néceffaire Newton ouvrage paffé parler penfer penſée père perfonne Pertharite Pétrarque Pétrone philofophe plaifir plufieurs poëte pouffé prefque puiffe qu'un queftion raifon refpectable refte rien Romains Rouffeau Rouſſeau s'eft Saint-Victour ſes Shakespeare ſon ſtyle théâtre thèſe tragédie
Popular passages
Page 172 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 208 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux, Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 219 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 390 - Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin? A peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l'Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune. AGAMEMNON Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur,...
Page 158 - Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un...
Page 425 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 30 - ... mille romans, que vous ne lirez point; une foule de feuilles périodiques que vous jetterez au feu après les avoir lues. L'homme de goût ne lit que le bon, mais l'homme d'État permet le bon et le mauvais.
Page 410 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.
Page 318 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur, Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 168 - Ils ont un terme pour signifier cette plaisanterie, ce vrai comique, cette gaieté, cette urbanité, ces saillies qui échappent à un homme sans qu'il s'en doute; et ils rendent cette idée par le mot humeur, humour, qu'ils prononcent yumor...