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Bourrelier (Henri-Jules) (59).

7 août 1900- 11 avril 1905. Pavy (Constant-Marie-Alfred) (60). 11 avril 1905 30 avril 1911.

Hollier-Larousse (Pierre) (61).

30 avril 1911 8 mai 1920.

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Simon-Juquin (Louis-Gabriel-François) (62).

18 juillet 1911

16 décembre 1917.

Maire-Améro (Léon-Constant) (63).

31 décembre 1913.

Pavy (Constant-Marie-Alfred)

Intérimaire 22 juillet 1915-8 mai 1920.

Titulaire (64) 8 mai 1920.

Bulloz (Jacques-Ernest).

Intérimaire 2 août 1917-3 juin 1918.

Titulaire (65), 3 juin 1918.

Lechevalier (Louis-Joseph-Jean-Baptiste-Jacques).

Intérimaire, 3 juin 1918 1er février 1919.

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(60) de Bourrelier, démissionnaire.

(61) de Pavy,

démissionnaire; -(64) de Hollier-Larousse, démissionnaire; - (65) de Simon-Juquin,

(62) de Boillot, décédé; — (63) de Beaugé, décédé;

nommé maire.

ÉTUDES SUR LA PARTIE MÉRIDIONALE DE LA RUE DU CHERCche-midi.

LE N° 95 DE LA RUE DU CHERCHE-MIDI

Autrefois rue du Petit-Vaugirard, 172 (num. sectionnaire, 1792-1805), 11 (impérial, 1805-1833). Puis 97 (1833-1860) et 95, de la rue du Cherche-Midi.

Le 26 septembre 1833, décédait à Paris, en sa maison de la rue du Petit-Vaugirard, no 11 (aujourd'hui rue du Cherche-Midi, 95). Claude-Gauderique -Joseph-Jérôme Chambon, ancien commissaire en chef des guerres, commandeur de la Légion d'honneur et baron d'Empire sous le titre de baron de Limoron, né à Boulon (PyrénéesOrientales), le 30 octobre 1757. La réalité du décès était certifiée le 20 octobre 1833, par-devant Me Deshayes, notaire, par Jacques-François Durand, cocher du défunt, et François Filhon, propriétaire, rue du Cherche-Midi, 87.

Jérôme Chambon ne laissait pas d'héritiers réservataires, mais fidèle à son pays d'origine, il pensait à ses compatriotes et par testament olographe du 12 mars 1832, déposé chez ledit Deshayes, il instituait légataires universels quarante et un d'entre eux, pour la plupart cultivateurs et artisans aux sobriquets sonores: Aymard dit Boudou, Compango dit Guigou, Coste dit Dague, etc....... › Toutefois, au moment de l'envoi en possession, on relève parmi eux, à titre de cessionnaires des droits successifs.

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LE N° 95 DE LA RUE DU CHERCHE-MIDI.

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de tiers, quelques personnages plus notoires, peut-être parents éloignés du défunt si l'on tient compte du rapprochement des noms. C'étaient : André Grosset-Saleta commissaire du roi près la Monnaie de Perpignan, époux de Grâce Chambon; Joseph Chambon, propriétaire, à Perpignan; Joseph Lacroix, président du tribunal civil de Perpignan, époux de Thomase Chambon.

La fortune de l'ancien commissaire en chef des guerres se composait de rentes sur l'État, d'actions de la Banque de France, d'une propriété rurale dans le Loiret, enfin de l'hôtel de la rue du Petit-Vaugirard, où il était décédé. De ces biens, seul le dernier immeuble nous intéresse. Sa physionomie est demeurée intacte et il porte sur la rue du Cherche-Midi qui a absorbé la rue du Petit-Vaugirard, le n° 95.

Par les particularités d'un style dont les éléments appartiennent au premier Empire, sa situation entre cour et jardin, son air discret, voire distant, du fait du mur plein, ajouré cependant en balustrade au sommet, qui le ferme sur la rue, il évoque une vie d'autrefois, confortable sans faste. Or, par un singulier hasard, telle a été celle de ses divers occupants depuis plus d'un siècle.

Les actes le décrivent ainsi :

Le bâtiment principal au fond de la cour est double en profondeur et est élevé sur caves d'un rez-de-chaussée, d'un premier étage carré et d'un deuxième étage lambrissé sous un comble couvert en tuiles à deux égoûts, présentant le pignon sur la cour.

La face sur la cour est percée d'une grande baie cintrée dans laquelle à rez-de-chaussée sont une porte et deux croisées, au premier étage trois croisées avec balcon, et au deuxième une croisée. De chaque côté de cette baie, à rez-de

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