Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 49De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
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abfurde affez affurément aifément ainfi auffi auteurs avez c'eft c'eſt caufe cauſe cent chofe comète compofé confeil connaiffances contes Corneille DIEU difait dire duc d'Aremberg écrit efprit eft vrai enfuite eſpèce eſt fage fans doute fatire favez favoir fcène fefait feigneur femble fens fentimens fentiment ferait fervir feul fiècle fociété foient foin foit foleil fommes font Fontaine forbonne forces centripètes fous fouvent françaiſe ftyle fuis fujet fuppofe furtout gens de lettres Gorboduc goût Hamlet hiftoire homme impoffible imprimer inftruit j'ai jamais jéfuites jufqu'à l'abbé de Prades l'efprit l'hiftoire l'honneur laiffe livre long-temps Louis XIV maréchal de Villars matière Meffieurs Mélanges litter mifère mille miniftre Monfieur n'eft n'eſt nation néceffaire Newton ofé ouvrage paffer paffion parler penfer penſée père perfonne Pétrarque philofophe plaifir plufieurs pouffé Prades prefque puiffe qu'un queftion raifon refpectable refte réponſe rien Rouffeau s'eft ſes Shakespeare ſon thèſe tragédie trouve vérité
Popular passages
Page 266 - J'estime plus ces honnêtes enfants Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par la suie...
Page 354 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 194 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 156 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 268 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 343 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.
Page 13 - Lorsque je débarquai auprès de Londres, c'était dans le milieu du printemps; le ciel était sans nuages, comme dans les plus beaux jours du midi de la France ; l'air était rafraîchi par un doux vent d'occident, qui augmentait la sérénité de la nature, et disposait les esprits à la joie : tant nous sommes machines, et tant nos âmes dépendent de l'action des corps!
Page 293 - Eh quoi! toujours pâtés au bec! Pas une anguille de rôtie! Pâtés tous les jours de ma vie! J'aimerais mieux du pain tout sec: Laissez-moi prendre un peu du vôtre. Pain de par Dieu, ou de par l'autre! Au diable ces pâtés maudits! Ils me suivront en paradis, Et par delà, Dieu me pardonne!
Page 336 - II est bien malaisé de rien faire en amour. En peu de temps Mars emporta la dame. Il la gagna peut-être en lui contant sa flamme: Peut-être conta-t-il ses sièges, ses combats , Parla de contrescarpe, et cent autres merveilles Que les femmes n'entendent pas, Et dont pourtant les mots sont doux à leurs oreilles.
Page 350 - Qui ne connaisse encor ni le mal ni le bien. — Prenons, dit le Romain, la fille de notre hôte; Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle: Sa poupée en sait autant qu'elle.