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Mil VIII LIIII.

Mil VIII LXVIII.

Mil VIII LXXIX.

Ledit egrum plebs (b) gradalis ;
Jam mors cedit (b) zodialis;
Habes autem, tu (b) ditalis,

Exemplum quamciciùs.
Aurem (b) vertunt ministrantes;
Donum querunt (b) habundantes,
Auxilium nulli dantes (b)

Etiam querentibus.

Aras Venus (b) maculavit;

Dolum risus hospitavit (b);

Hostem nullus evitavit

Et (b) illusit actibus.

Mil vIIIIIII** XI. Xpistitechos emulare (b),

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Pour trouuer Pasques, querés à quel nombre court la

lune, et à quel letre court le dimence, et donc regardés quel silebe est ou quarré du nombre de la lune et de la letre dominical. Et puis comencés la chanson le xx iour de mars, c'est assavoir sur checune letre une silebe, et quant ycelle silebe dudit quarré avendra sur la letre dominical, ce sera le iour de Pasques celle année, pour tout vray.

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RELATIVES

A L'ETHNOLOGIE ANCIENNE

DE LA FRANCE,

SUR LESQUELLES LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE FRANCE APPELLE L'ATTENTION DE SES CORRESPONDANTS.

Ce travail a été rédigé

PAR M. ALFRED MAURY, Membre résidant,
et lu à la séance du 29 novembre 1852.

La population française, comme celle de tous les États de l'Europe, est un mélange successif de nations diverses dont la fusion est devenue plus ou moins intime. Des races différentes se sont établies à certaines époques sur notre sol, se sont mêlées à celles qui les avaient précédées, puis se sont confondues à leur tour avec d'autres qui leur ont succédé. Les unes se sont répandues sur de vastes parties de notre territoire; les autres sont restées confinées* dans des cantons plus resserrés. Les progrès de la civilisation ont amené par la suite entre elles des mélanges nouveaux; des migrations se sont opérées en divers sens; la guerre, les invasions ont introduit chez ces populations des éléments étrangers qui en ont parfois modifié le caractère; les conventions po

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litiques ont déterminé la séparation, la scission de nations unes d'origine; en un mot, toutes les vicissitudes auxquelles les hommes sont exposés ont agi sur les habitants de notre patrie pour en altérer et en confondre les caractères primitifs. En dépit de tant de causes perturbatrices, quelques traits distinctifs de chacune des populations primitives ontils continué de subsister? Le type physique et moral de chacune de ces races s'est-il effacé complétement ou n'a-t-il pas persisté dans certaines limites, là où la population était restée davantage à l'abri des causes de mélange et d'altération? Cette diversité d'idiomes, de dialectes, d'usages, de costumes, ne trahit-elle pas une diversité essentielle de races? Telle est la question que l'on peut se poser aujour→ d'hui et qu'il importe de résoudre avant que le progrès incessant des voies de communication, que le contact perpétuel des citoyens entre eux, dû au développement des chemins de fer, que les habitudes cosmopolites qui se répandent en même temps que l'instruction, aient fait disparaître les dernières traces à l'aide desquelles on peut remonter aux diverses origines. C'est ce qu'a pensé la Société des Antiquaires, et tel est le motif qui l'a déterminée à adresser un appel à ses correspondants et à tenter de recueillir, lorsqu'il en est temps encore, les éléments rares et dispersés d'une des questions qui intéressent le plus nos antiquités nationales... Lorsqu'on parcourt successivement chacun de

nos départements, que l'on visite surtout les cantons ruraux, les villages placés en dehors des grandes routes, on est frappé de rencontrer dans chacun d'eux des types de figure différents, variant, non avec une certaine uniformité, mais paraissant se rattacher aux populations des anciennes provinces de notre patrie. Il n'est pas besoin d'avoir beaucoup observé pour distinguer de prime abord un Provençal d'avec un Lorrain, un Alsacien d'avec un Breton, un Normand d'un Basque ou d'un Roussillonnais. Ces populations ont en effet chacune un type trèsréel, très-national, je veux dire très-provincial; et ce type est tellement persistant qu'il ne s'efface même pas toujours chez les classes les plus élevées de la société, où le mélange est cependant beaucoup plus fréquent. En Auvergne, par exemple, le type que nous connaissons tous se retrouve dans les classes les plus aisées. A Arles, le beau type grec des femmes apparaît à la fois dans les rangs du peuple et chez les familles patriciennes de cette antique cité.

Il y a dans le type un premier élément d'observations qu'il est nécessaire de recueillir. Il serait bon que les antiquaires et les artistes de chaque province dessinassent les portraits de personnes des deux sexes dont les traits leur sembleraient offrir à un plus haut degré le type du pays; il faudrait en outre rapprocher de ce choix de figures, exécuté avec discernement et sobriété, pour chaque province

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