La Revue hebdomadaire, Volumes 3-4; Volume 31

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Nourrit et Cie, 1922 - Literature

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Popular passages

Page 260 - L'intensité du rêve où m'avait plongé Balzac produisit en moi des effets analogues à ceux de l'alcool ou de l'opium. Je demeurai quelques minutes à réapprendre la réalité des choses autour de moi et ma pauvre réalité...
Page 463 - Est Français tout individu né dans la Régence de Tunis de parents dont l'un, justiciable au titre étranger des tribunaux français du Protectorat, est lui-même né dans la Régence...
Page 311 - Cette terre est assez près de nous pour que le Français, qui n'aime pas à perdre de vue son clocher, ne s'y regarde pas comme exilé, et puisse continuer à suivre des yeux et du cœur les affaires de la mère patrie.
Page 311 - L'Afrique ne doit pas être pour nous un comptoir comme l'Inde, ni seulement un camp et un champ d'exercice pour notre armée, encore moins un champ d'expérience pour nos philanthropes ; c'est une terre française qui doit être le plus tôt possible peuplée, possédée et cultivée par des Français, si nous voulons qu'elle puisse un jour peser de notre côté dans l'arrangement des affaires humaines.
Page 484 - Il m'aime à la folie, et moi je l'aime aussi de même. Ses caresses devenaient de- jour en jour plus pressantes, et comme l'âge, qui s'avance aussi de jour en jour, ne les lui aurait bientôt plus permises, j'ai cru devoir le prévenir, et je les lui ai défendues, ce matin, ces caresses qu'il allait me prodiguer avec plus d'ardeur que jamais. La soumission la plus entière a répondu à mes défenses; mais le morne de la plus profonde tristesse a succédé à la joie de l'âge, de la santé et...
Page 47 - Cette pauvre Dorval, savez-vous ce qu'elle devient? En voilà une à plaindre ! Elle joue je ne sais où, à Toulouse, à Carpentras, dans des granges, pour gagner sa vie ! Elle est réduite comme moi à montrer sa tête chauve et à traîner sa pauvre vieille carcasse sur des planches mal rabotées, devant quatre chandelles de suif...
Page 474 - Il faut, disoit - il, tenir le pot de chambre aux ministres, tant qu'ils sont en place, et le leur verser sur la tête, quand ils n'y sont plus. 11 ajoutoît: Quelque ministre des finances qui vienne en place, je déclare d'avance que je suis son serviteur, son ami, et même un peu son parent.
Page 311 - Puisse-t-il venir bientôt, ce jour où nos concitoyens, à l'étroit dans notre France africaine, déborderont sur le Maroc et sur la Tunisie, et fonderont enfin cet empire méditerranéen qui ne sera pas seulement une satisfaction pour notre orgueil, mais qui sera certainement, dans l'état futur du monde, la dernière ressource de notre grandeur!...
Page 264 - Cadigan — je cite au hasard —, il a montré une sagacité pareille pour ce qui concerne la vérité de la vie artistique et littéraire. On a dit, bien à tort, qu'il n'avait vu de la nature humaine que ses bas côtés. De ses œuvres, comme de celles de Goethe, comme de celles de Shakespeare, on pourrait tirer un code entier de fortes maximes où se trouveraient résumées les conditions essentielles de la santé nationale et personnelle pour la France contemporaine, prise dans son ensemble...
Page 484 - ... ai défendues ce matin, ces caresses qu'il allait me prodiguer avec plus d'ardeur que jamais. La soumission la plus entière a répondu à mes défenses; mais le morne de la plus profonde tristesse a succédé à la joie de l'âge, de la santé et même du sentiment. Il n'a point dîné, rien n'a pu le distraire, et tantôt je l'ai retrouvé à mon clavecin le cœur gros de soupirs. Je l'ai appelé mon bel enfant pour lui faire une petite amitié qui le consolât.

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