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Frais de bureau, gratifications....

Impression du bulletin et de circulaires,
clichés.....

Dépenses. Travaux divers, gaz..

Courtage pour publicité...........

Frais de recouvrement de cotisations, port

de bulletins et de lettres

Total des dépenses..

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M. Saunier énumère les dons faits à la Société au cours des séances des comités. Des remerciements sont adressés aux donateurs et notamment à MM. Bioche et Fromageot (1).

M. Saunier lit ensuite la liste des principales communications faites aux Comités. Le conseil retient les plus importantes d'entre elles pour le bulletin.

M. le Président, au sujet des membres du conseil dont le mandat est expiré, signale l'état de santé de M. Monval qu'une cécité presque complète retient loin de la Société et de son conseil. Il sera remplacé, mais en témoignage d'estime le conseil le nomme membre honoraire.

M. le Président fait connaître que M. Marcel Poëte veut bien faire une causerie à l'occasion de l'assemblée générale qui est fixée au 26 février prochain. M. Poëte traitera des Inondations dans le Paris d'autrefois. Le choix du conférencier est unanimement approuvé.

La séance est levée à

heures.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Samedi, 26 février, 8 heures du soir.

Président: M. Félix Herbet; Secrétaire : M. Ch. Saunier. M. Félix Herbet, s'inspirant du titre choisi pour la conférence, attire l'attention de l'assemblée sur le dommage parti

(1) Voir le détail des principaux dons dans les procès-verbaux des comités.

Ste Hue DU VIo. — 1910.

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culier à l'arrondissement, et considérable, causé par l'inondation de 1910 au monde des lettres atteint en la personne de ses collaborateurs indispensables Éditeurs, libraires, marchands d'estampes, qui presque tous sont installés sur notre territoire.

Il présente ensuite le conférencier qui, par ses fonctions, ses travaux occupe une place importante dans le monde des érudits parisiens.

M. Poëte prend ensuite la parole et rappelle les divers textes qui signalent, depuis l'origine de Lutèce, les crues habituelles ou accidentelles de la Seine. Il arrive ainsi au xvII° siècle, a partir duquel on a des relations exactes des crues principales et corroborées parfois par des documents graphiques. Celle de 1810 compte parmi les quatre plus fortes que l'on ait signalées et arrive seconde.

En janvier 1649, la crue au pont de la Tournelle (1) atteignait 8,81.

En 1740, la cote du même point fut de 7,90.

En frimaire, an X, la Seine atteignit, toujours au même point, 7,45 (2).

Il fait projeter ensuite et commente des estampes d'Israël Silvestre, de Callot, de Perelle, etc., représentant les crues de leur époque, des dessins originaux d'un autre témoin, Nicolas Flamen.

Cette conférence est vivement applaudie, et M. Marcel Poëte est chaleureusement remercié par M. le Président, qui donne ensuite la parole à M. Charles Saunier, secrétaire général, pour la lecture du compte rendu moral et financier.

Le secrétaire général énumère la liste des travaux lus aux séances des comités et signale la collaboration précieuse de M. Fromageot « dont la réputation est faite de l'estime de tous les érudits parisiens ». (Approbation.)

Il le place aussi au premier rang des bienfaiteurs de la Société pour les dons de livres, brochures, manuscrits qu'il

(1) Voir Mémoires de Dubusson-Aubenay.

(2) Brochure de l'ingénieur Baille.

a faits durant l'année. Le secrétaire général énumère ensuite les dons faits par MM. Herbet, Laschett, Gosselin, Blondeau, et insiste sur l'importance de ceux de M. Bioche, qui a offert, récemment, un magnifique exemplaire en parfaite condition. des Tableaux historiques de la Révolution, et qui a joint à ces trois beaux volumes des brochures et des papiers de la période révolutionnaire.

Les comptes du trésorier, arrêtés au 4 février 1910, à l'occasion de la séance du Conseil d'administration, du même jour, sont lus et ratifiés.

L'ordre du jour appelle l'élection des membres du Con seil d'administration. M. le Président fait observer qu'il y a lieu de remplacer, en plus des membres sortants, M. Soudée, décédé.

Il fait connaître aussi que le mauvais état de santé de M. Monval, membre sortant, l'empêche, depuis plusieurs années, d'assister aux séances du Comité. Il propose de le remplacer, mais de le nommer en même temps membre honoraire, afin de le remercier des soins rendus naguère à la Société et de rendre hommage à sa haute érudition. Adopté.

En conséquence: MM. Dorez, Saunier, Vaillant, Mouton, membres sortants, sont réélus; M. Marcel Poëte est nommé en remplacement de M. Monval et M. Enlart, à la place de M. Soudée, décédé.

La séance est levée à onze heures.

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Vendredi, 11 mars, 8 heures et demie du soir.

Président : M. Félix Herbet; secrétaire : M. Charles Saunier. Membres présents: MM. Dorez, de la Guibourgère, Hoffbauer, Marais, Masson, Mouton, Nocq, Poëte, Théo de Bellefonds, Thureau et Vuaflart, membres du Conseil; Demombynes, président de Comité.

M. le Président souhaite la bienvenue à M. Marcel Poëte, nouveau membre du Comité et le remercie de la brillante conférence qu'il a bien voulu faire lors de la dernière assemblée générale. Le Comité s'associe unanimement aux paroles prononcées par M. le Président.

M. Marcel Poëte, très touché, veut bien promettre au Secrétaire général de lui donner, pour le prochain bulletin, le texte de sa conférence.

Le bureau sortant est réélu.

Le Comité décide d'accorder une allocation de 150 francs à M. Leseure, appariteur, qui remplit aussi les fonctions de commis d'ordre.

Il arrête ensuite, après propositions du Secrétaire général, la composition du bulletin à paraître.

La séance est levée à neuf heures.

M. ALEXANDRE DE HAYE

M. Alexandre de Haye, président honoraire du Comité C qu'il avait présidé effectivement pendant plusieurs années, est mort le 19 mai 1910, après quelques jours de maladie, dans sa 85° année. Il portait son grand âge avec une étonnante verdeur, et à la condition de s'abstenir des sorties du soir, ce qui le tenait éloigné de nos réunions, il jouissait d'une santé excellente; par l'allure et par l'esprit, il avait toutes les apparences de l'homme en pleine maturité.

Né à Paris le 14 février 1826, Alexandre de Haye fut d'abord poussé par ses brillants succès universitaires vers la carrière de l'enseignement. Après avoir professé dans diverses institutions, au collège Stanislas, puis à Fontainebleau où il s'était réfugié lors de la guerre de 1870 et où les amitiés qu'il s'y était créé le ramenaient chaque année, notre collègue s'adonna à l'étude de la Législation comparée et de l'histoire. La connaissance des langues étrangères, notamment de l'anglais, s'alliait chez lui à un profond respect de la langue française et donnait à tous ses ouvrages, œuvres originales ou traductions, une tenue littéraire qui augmentait leur mérite. La Société de Législation comparée l'avait nommé vice-président de la section anglaise. L'Académie des Sciences morales et politiques l'avait admis à lire devant elle des fragments du grand ouvrage qu'il préparait sur le général Desaix et dont quelques-uns ont été publiés.

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