Page images
PDF
EPUB

f. Sentence du Tribunal de Police de Paris, du 9 septembre 1790, qui fait défense de publier et afficher un placard diffamateur contre M. Cousin, Avocat, imprimé sur le pouvoir du sieur Yves Ridel, rue de la Bûcherie no 13. g. Notes sur Danton, Marat, et les Massacres de Septembre.

Ordonnance de Montané, Président du Tribunal criminel révolutionnaire « qui, sur la déclaration du Juré de Jugement », acquitte J.-P. Marat et le met en liberté. 24 avril 1793. (Exposée dans la salle des séances.)

h. Trois lettres non signées, l'une datée de Rome, 16 ventôse 'An XII, l'autre de Paris, Avril 1818, toutes deux paraissant adressées par deux correspondants différents à M. Guillou, professeur d'éloquence sacrée au collège Louis le Grand, place Saint-Jacques; la troisième est un récit, de quatre ff., non signé, de l'arrestation, à Andresy près de Poissy, de la détention à la Conciergerie, et de la mise en liberté, le 1er septembre 1792, de l'Abbé Brissart, aumônier de la Princesse de Chimay.

i. Mémoire signé Dupont, Avocat, et Meure, Avoué. pour le Citoyen Collineau Pelletreau, intimé, contre la veuve Aved Loizerolles et ses deux fils, appelants, au sujet d'une maison située Place Conti.

j. Notes sur Armand Caqué, né en 1795, graveur de la monnaie et médailliste.

k. Fiches sur des Imprimeurs et Libraires du VI arrondissement.

1. Le Théâtre Bobino et son fondateur.

V. Le café Procope.

a. Période ancienne.

b. Période moderne.

c. Documents sur le café, la distillation et les cafés. d. Recherches sur divers individus portant les noms de Couteau, Couteaux, Cutò, Zoppi, Roux, Procope. e. La Comédie Française, rue de l'Ancienne-Comédie, f. Notes sur Gambetta.

VI. Documents sur divers individus ou personnages historiques, entre autres :

Portrait de Barbès (dans sa prison, par Traviès).
Abraham Bosse.

Requête d'Edmée-Henriette Jannard, épouse de JeanÉtienne Delaitre, de Paris, à l'Archevêque de Paris, aux fins d'obtenir l'annulation canonique du mariage de ladite Jannard, contracté le 24 mai 1791, à Troyes, avec le sieur Collier de La Marlière, officier de chasseurs, et suivi d'un divorce prononcé à Paris, 3e arrondissement, le 20 Messidor an XII. Deux autres pièces concernant cette affaire.

Catalogue de deux collections de tableaux (Delatre) 1835. 13 novembre 1811. Plaidoyer de M. Lebon pour JeanGabriel Dentu, Imprimeur-libraire à Paris, contre le sieur Malte-Brun, et le sieur Buisson, libraire, tous deux accusés de contrefaçon.

Notes sur Augustin Jal, auteur du Dictionnaire. ·
Jeanne d'Arc.

Philibert de l'Orme et sa famille.

Pièces sur Racine et divers membres de sa famille; décès de Mme Mirleau des Radrets (1899) sa descendante; La Maison mortuaire de Racine, par le Vicomte de Grouchy.

Bibliographie et notes sur Roucher, Maximilien-Jules Léopold, duc de Brunswick-Lunebourg, poème par Roucher, 1786.

Mémoires pour les héritiers du sieur Rouillé des Filletières, contre les légataires universels et particuliers dudit sieur des Filletières (1777).

Trois feuilles de parchemin, partie d'un acte notarié de 1823, avec une note d'Advielle.

VII. Fiches, classées par Advielle, sur un certain nombre de Bourgeois et d'habitants d'Arras et des environs.

VIII. Résidus.

Ph. DALLY.

NOTULES

LE PROLONGEMENT DE LA RUE DE RENNES.

Le prolongement de la rue de Rennes, prévu déjà sous l'administration du préfet Haussmann, sera sous peu réalisé. Les études sont faites et les expropriations prononcées.

Ce prolongement soulève des questions complexes. Il ne s'agit pas, en effet, d'élargir simplement la rue Bonaparte afin de mener, ainsi, la rue de Rennes jusqu'au quai. Le projet de l'administration veut lui assurer, au moyen d'une percée spéciale terminée par deux bras en Y, un double débouché l'un place Conti, entre la Monnaie et l'Institut; l'autre quai Malaquais, sur l'emplacement des immeubles occupant les nos et 3.

Ce tracé entraînera la démolition d'une partie de la calme rue des Beaux-Arts, des premiers numéros des rues de la Seine et Mazarine, enfin l'éventrement des cours de l'Institut qui perdront ainsi leur caractère paisible et studieux.

Mais on ne s'arrêtera pas là.

Ce n'est pas tout, en effet, que d'amener la rue de Rennes jusqu'au quai. Il faut songer à la relier à la rive droite, et particulièrement à la rue du Louvre. La construction d'un pont destiné à remplacer la passerelle des Arts ou à la doubler en amont, vers la Cité, s'imposera donc.

Si l'on n'écoutait que le désir des farouches utilitaires qui font bon marché de la beauté et du pittoresque de Paris, ce pont toucherait la pointe de la Cité. Le résultat serait désastreux,

la perspective de ce site, l'un des plus admirables des bords de la Seine, se trouvant abolie.

. D'autres proposent un pont carrossable plus en aval, auquel on accéderait par de larges encorbellements, ainsi que cela a été fait lors de l'élargissement du pont des Saints-Pères. Mais on observe alors que, pour satisfaire aux exigences de la navigation, le tablier du nouveau pont devrait être au moins à la hauteur de la passerelle des Arts actuelle. Il s'ensuivrait que l'Institut, l'hôtel des Monnaies, sur la rive gauche; le Louvre, sur la rive droite, se trouveraient en contre-bas des rampes d'accès. Du milieu du pont, l'effet produit serait déplorable.

- D'autres enfin, se rallieraient en désespoir de cause au pont en X, préconisé par un ami très sincère de Paris, l'architecte Hénard. La circulation établie dans quatre sens serait rendue rapide et facile, et du fait de l'obliquité du pont, les rampes d'accès se trouvant adoucies, n'encaisseraient plus les trois monuments dont il a été question plus haut.

Mais certains s'effraient de la hardiesse du projet.

Quoi qu'il en soit, le prolongement de la rue de Rennes et sa conséquence, un pont carrossable sur la Seine, occupent les esprits. Sous les auspices du Syndicat des Intérêts du VIo arrondissement, très pressé de voir se réaliser les expropriations nécessaires, une réunion motivée par le percement de la rue de Rennes a eu lieu le vendredi, 16 décembre dernier. Le maire du VIe arrondissement la présidait et les conseillers municipaux ont pris la parole ainsi que des représentants autorisés du syndicat.

En vue d'une mise au point nécessaire le syndicat avait eu l'heureuse idée de convier M. Hénard qui a, au début de la réunion, fait un historique des projets successifs étudiés depuis l'administration du baron Haussmann.

Des plans et des graphiques permettaient de suivre avec toute la clarté nécessaire l'exposé de l'éminent architecte.

Une seconde réunion, qui eut lieu le vendredi 31 mars 1911 au Cercle de la Librairie et qui avait été organisée sous les auspices de la Société de Protection des paysages de France, a

surtout eu pour but de protester contre tout projet de pont dit de la Monnaie.

La réunion qui était cette fois composée non de propriétaires et de commerçants, mais d'artistes et d'hommes de pensée et qui entendit MM. André Hallays, Augé de Lassus, Ch. Normand, Henri Martin, Edgard Mareuse, etc. s'est élevée énergiquement contre les projets de l'administration. Comme on a pu le voir par la lecture des procès-verbaux de la Société historique qui se trouvent insérés dans ce fascicule et comme on le constatera dans ceux qui suivront, nos divers comités se sont, depuis octobre 1910, préoccupés de ces questions d'édilité et l'intervention de plusieurs de nos adhérents, défenseurs ardents de la beauté de Paris, a été parfois passionnée.

La discussion est loin d'être close.

L'OPINION DE L'INSTITUT.

Ainsi que l'indique la note précédente, la quiétude de l'Institut est menacée :

Aussi, dans la séance trimestrielle tenue le 5 avril 1911, en suite d'un rapport de M. Darboux, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, sur le prolongement de la rue de Rennes, l'Institut a-t-il formulé la protestation suivante :

L'Institut proteste énergiquement contre toute modification du bassin fluvial compris entre le Pont-Neuf et le pont des Arts; il demande qu'il lui soit donné communication, par l'intermédiaire du ministre de l'Instruction publique, du projet de la convention qui doit, dit-on, être passée entre l'État et la Ville de Paris au sujet de la reconstruction de l'Institut; demande aussi que ce projet comprenne la condition suivante : Nécessité absolue de la reconstruction préalable des bâtiments affectés aux séances de l'Institut, avant qu'il ne soit procédé à aucune démolition.

Toutefois l'Institut admet la transformation du pont des Arts en pont carrossable, à la condition de le laisser dans son axe et d'interdire aux voitures l'accès de la cour du Louvre.

« PreviousContinue »