Jehan, dit de Vienne, écuyer, déclare que, en réparation des torts qu'il avait eus à l'égard de Jean de Chalon-Auxerre, seigneur de Rochefort, il lui a remis le fief de Vadans tenu par le sire de Fouvent, et les fiefs que tiennent de lui les sires de Pesmes, de Lamarche et de Chaussin.

(CHEVALIER, Mémoires historiques sur la ville de Poligny, t. I, p. 370, pr.

Poinçard de Pesmes, seigneur de Valay, chevalier, donne en aumône à l'abbaye de Cherlieu tous ses droits présents et à venir sur l'église de Bougey.

(Orig. Arch. de la Haute-Saône. H. 484. Sceau en cire verte de Poinçard de Pesmes.)

Poinçard de Pesmes, seigneur de Valay, prend l'engagement de faire mettre les sceaux de l'official de Besançon et du comté de Bourgogne à un accord intervenu entre lui et l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon au sujet des dîmes de Cemboing, à peine de 50 livres tournois.

(Orig. Arch. du Doubs. Canton de Saint-Marcel-les-Jussey, no 9; sceau de Poinçard de Pesmes.)

Jacques, seigneur de Montrichier, et Rolier, son fils, prêtent hommage à Othe, comte palatin de Bourgogne et seigneur de Salins, sauf la féauté au seigneur de Pesmes et à plusieurs autres.

Nos Jasques, sires de Mont Richier, et Roliers, ses filz, facons savoir à touz que nos somes antrez en lomaige et en la foialtey de tres haut et puissant prince Othe, conte palatin de Bourgnoigne et seignour de Salins, nostre tres chier seignour, pour nos et pous les noz à touz jormais, et avons promis et somes tenuz adit conte que nos le recepterons lu et ses aidanz, à touz cex qui après soront conte de Bourgoigne et sont aidanz, en notre recept de Mont Richier, sauve la foialtey de mes autres seigneurs les quels nos avions jai a puis que

ces lettres furent faites, cest assavoir sauve la foialtey dou seignour de Vilars, mon seignour Loys de Savoye, dame Jasque de Mont Ceajon ou de ses hoirs, le seignour de Sais, le seignour de Cossenay, le seignour de Pesmes, et sal nécessaire. Et est assavoir que cest fie li diz coens, ne sui hoirs qui seront conte de Bourgoigne, ne poient ne doient matre fort de lour mein, mais doit touz fois estre tout en hoir à celui si ferai coens de Bourgoigne. En tesmoignage de ces chenses, je li diz Jasquey por le louy et por la requeste dou dit Rolier, mon fil, ai mis mon seel en ces presentes lettres. Ce fui fait lendemain de lapparicion lan notre seignor M.CC. octante et nuef.

(Orig. Arch. du Doubs. B. 472. Sceau en cire noire de Jacques de Montrichier.)

Othon, comte palatin de Bourgogne, règle un différend survenu entre Humbert, seigneur de Rougemont, et Agnès de Durnes, sa femme, d'une part, et Miles, Poinçard et Jean de Durnes, oncles de cette dernière, d'autre part, au sujet de leurs droits réciproques dans les seigneuries de Durnes et de Vuillafans-le-Neuf. Il fut réglé que si dans la suite il arrivait débat à l'occasion desdites choses, il y serait pourvu par Guillaume, seigneur de Grancey, et Hugues, seigneur de Pesmes.

(Collect. dipl. de M. le baron de Chambrier; Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de Franche-Comté, t. III, p. 154 à 156.)

Hugues, seigneur de Pesmes, prête hommage pour son fief de Thervay à Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard, sauve la féauté qu'il avait jurée aux comtes de Bourgogne, de Champagne et Bar, au duc de Bourgogne, à l'archevêque de Besançon, aux seigneurs de Montfaucon, de Vergy, de Faucogney, à Henri de Pagny, Jean de Vienne, Thibaud de Beaujeu et à l'abbé de Corneux.

(Arch. du Doubs. Invent. de la maison de Chalon, fol. 569 vo; Bibl. de Besançon. Collect. Duvernoy, t. I, fol. 283.)

Hugues, évêque d'Autun, notifie un accord intervenu entre Robert, duc de Bourgogne, et Philippe de Vienne, seigneur de Seurre et de Pagny. La charte spécifie que, pour avoir résilié la vente de plusieurs fiefs faite au duc de Bourgogne

et avoir donné retraite à des malfaiteurs, Philippe de Vienne a donné au duc pour caution de 12,000 marcs d'argent, Jean, seigneur de Montfaucon, Gauthier, son frère, Hugues de Vienne, seigneur de Longwy, et Hugues, seigneur de Pesmes.

(PÉRARD, Recueil de chartes, p. 572 à 573.)

Simon de Montmirey, damoiseau, prête hommage à Jean de Chalon, comte d'Auxerre, sauf la féauté qu'il devait à Jean de Chalon-Arlay, à Pierre de Joinville, seigneur de Marnay, et au seigneur de Pesmes. (Français.)

Jeanne de Pesmes, femme de Guillaume d'Arguel, s'engage à donner caution à la comtesse de Bourgogne, dont son mari est homme lige, jusqu'à concurrence de mille marcs d'argent; elle promet que son mari, alors absent, se présentera à son appel en justice pour toute plainte de violences, injures ou maléfices, dont il serait accusé. Présents: vénérable homme Jean d'Arguel, chanoine de Besançon, Gérard, seigneur d'Arguel, son frère, Jean de Sacquenay, damoiseau.

(Orig. Arch. du Doubs. B. 48. Parchemin lacéré et incomplet.)

No 97

1311 (6 décembre)

Jehan de Frontenay, chevalier, donne quittance d'une somme de quatre livres pour être venu à Salins juger la cause intentée par la comtesse [Mahaut] d'Artois, contre le seigneur de Pesmes.

Saichent tuit que nous Jehan de Frontenay, chevaliers, juges en la cause laquele maistre Guillaume de Salins, procureur ma dame la contesse de Arthois et de Bourgogne, ay mehue contre noble home le seigneur de Pesmes, avons recehuz quatre livres, par la main doudit maistre Guillaume, pour les gaiges de huit jornées es queles nous avons estez en alant et en venant à Salins pour la cause dessus dicte, dès le dimainche devant la Saint Jehan Baptiste novelement passée tant que le juedi après la feste Saint Andrier prouchennement ensegant; et la somme dargent devant dicte nous avons recehue pour noz despens des dictes huit jornées, à raison de dix solz pour une chescune jornée. En tesmoignage de ce nous avons mis nostre séaul