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XV. La Famille royale au Temple.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1903, p. 159-160).

XVI. Le Château de Versailles en 1795, d'après le journal de Hugues Lagarde, bibliothécaire et conservateur du Musée.

(Même revue, 1903, p. 224 à 240, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, 1903. in-8°, 19 pp.)

XVII. Félix Nogaret (1740-1831).

(Même revue, 1904).

XVIII. Le Théâtre de Versailles et la Montansier.

(Même revue, 1904-1905, et tir. à part, Versailles, imp. de Aubert, 1905, in-8", 67 pp. plan).

Les art. XVI, XVII et XVIII ont aussi été réunis sous ce titre Versaillais d'autrefois, 2o série, Versailles, imp. de Aubert, 1905, in-8, 121 pp. port. et fig.

XIX. Les Compositeurs de musique versaillais.

:

(Revue Versailles illustré, et Versailles, imp. de Aubert, 1906, in-18, portr. et fig.)

:

(Ire série Colin de Blamont, Bernard de Bury, les Philidor, L. Guichard, G. L. Chrétien, les Mathieu, R. Kreutzer).

XX. Orgues et organistes de Saint-Germain-des-Prés.

(Bulletin de la Société historique du VI arrondissement de Paris, 1906, pp. 115 à 131, 3 pl.)

XXI. Aventures de Jean-Baptiste de Monicart, et comment il écrivit à la Bastille son Versailles immortalisé.

(Revue des Études historiques, mars-avril 1906, et tir. à part, A. Picard et fils, 1906, in-8°, 28 pp.)

XXII. Landrin, représentant du peuple à Versailles en 1848.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1907, pages 305-325. portr.)

XXIII. Le Roman du comte d'Angiviller.

(Revue des Études historiques, mai-juin 1907, et tir. à part, Paris, Alph. Picard, s. d., in-8°, de 55 pp., portr. et pl.

XXIV. Une Visite au Couvent des Carmes.

(Bulletin de la Société historique du VIe arrondissement de Paris, 1907, pp. 189-204, fig.)

XXV. Les Hôtelleries, cafés et cabarets de l'ancien Versailles.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 19061907, et tir. à part, Versailles, imp. de Aubert, 1907, 83 pp., portr., illust.)

XXVI. Légendes et reliques versaillaises du Val Vigezzo en Ossola.

(Même revue, 1908, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, 1908, in-8°, 16 pp. fig.)

XXVII. La rue du Cherche-Midi et ses habitants depuis ses origines jusqu'à nos jours.

(Bulletin de la Société historique du VI arrondissement de Paris, 1908-1913, pl., illust.)

XXVIII. Me du Barry, de 1791 à 1793, d'après des documents inédits.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 19081909, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, 1909, in-8", 55 pp., portr.)

XXIX. Un disciple de Bach: Pierre-François Boely (17851858.

(Même revue, 1909, p. 193-203, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, 1909, in-8", 15 pp., portr.)

XXX. Un Acteur comique versaillais : Jacques-Charles Odry, (1779-1853).

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1912 et tir. à part, Versailles, Dubois, in-8°, 12 pp., portr. charge). XXXI. Une Cousine du grand Condé, Isabelle de Montmorency, duchesse de Châtillon et de Mecklembourg.

(Revue des Études historiques, 1910-1912. Tir. à part, Mâcon. imp. Protat, in-8°, 286 pp., portr. et Paris, E. Paul frères, 1913, in-16, 387 pp. portr.)

XXXII. Versailles en 1815. Le combat du 1er juillet, son origine et ses suites.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, Dubois Sr, 1913, in-8°, 22 pp., portr.)

XXXIII. Le Domaine de la Boulie. Ce qu'il fut jadis, ce qu'il est aujourd'hui.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1913, et tir. à part, Versailles, L. Bernard, 1913, in-8°, 22 pp. illustr.) XXXIV. Les Fantaisies littéraires, galantes, politiques et autres d'un grand seigneur, le Comte de Lauraguais, (17331824).

(Revue des Études historiques, janvier-février 1914, et tir. à part, Paris, Alph. Picard, s. d., in-8°, 32 pp.)

XXXV. La Maison du Désert de Me de Bourbon dans le bois de Satory et la Maison de l'Étoile dans le bois des Gonards.

(Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1914).

F. FOIRET.

LA VIE D'AUTREFOIS

DANS LES RUES DU VIEUX-PARIS

LES PETITS MÉTIERS ET LES CRIS DE PARIS

Conférence faite le samedi 14 mars 1914, à l'Assemblée générale de la Société historique du VI arrondissement, par M. Paul MARAIS, CONservateur de la Bibliothèque Mazarine.

MESDAMES, MES CHERS COLLÈGUES, MESSieurs,

Il y a presque exactement trois ans, puisque c'était le 11 mars 1911, je me trouvais à cette même place, ayant à vous parler de l'histoire de la Tour de Nesle et du Collège des Quatre-Nations. J'étais fort inquiet, je vous l'avoue, de l'accueil que me pourrait faire un aussi nombreux et savant auditoire. Je fus vite rassuré, vous vous montriez très bienveillants, trop bienveillants même, puisque j'en fus enhardi jusqu'à me présenter cette année encore devant vous. J'espère que je ne fatiguerai pas votre attention, et fais un nouvel appel à toute votre indulgence.

Aujourd'hui, sans me tenir exclusivement dans les limites de notre arrondissement, j'ai proposé au Comité un sujet plus général, que ledit comité et notre sympathique et toujours actif président ont bien voulu accepter. Je vais donc vous parler de la vie de nos ancêtres dans

les rues de notre vieux Paris, et essayer de faire revivre devant vous cette animation si pittoresque de la ville, ce véritable grouillement dont nous ne pouvons plus guère nous rendre compte. Les rues de Paris ont gagné en correction ce qu'elles ont perdu en pittoresque.

C'est donc une causerie sans prétention que vous allez entendre; j'ajoute que je n'ai aucunement la pensée de vous apporter de l'inédit, je crois qu'il n'y en a plus sur ce point; tout a été dit. Les quelques notes que j'ai recueillies sont, je l'avoue avec une candeur ingénue, le résultat d'un fructueux et cynique pillage opéré pendant mes voyages à travers les livres traitant de ces questions. Je commence donc, en jetant un rapide coup d'œil sur les rues d'autrefois.

La rue.

- Un des historiens de Paris nous décrit ainsi

une rue au moyen âge :

« Point de pavé, un sol inégal, détrempé, boueux, sans <«< cesse couvert de gravois et d'ordures; aucune pente « régulière, aucun moyen d'écoulement pour les eaux ménagères, qui y croupissaient mêlées aux plus re« poussantes immondices.

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Impraticable en hiver pour les chariots, ce sol, imprégné de dépôts fétides, exhalait en été d'épaisses et << nauséabondes vapeurs qui montaient entre les habita«<tions, encore construites en bois, revêtues d'un toit pointu, et si rapprochées que, d'un côté de la rue à « l'autre, les voisins accoudés à leurs fenêtres pouvaient «< causer familièrement. Les oies, les lapins, les pigeons, « les canards et les porcs pataugeaient au milieu des tas « d'ordures et des mares infectes, et disputaient le pas«sage aux habitants.

«En 1131, l'héritier présomptif de la couronne de

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