La commune du dix août 1792: étude sur l'histoire de Paris du 20 juin au 2 décembre 1792

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Hachette et cie, 1911 - Paris (France) - 1236 pages

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Page 235 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 52 - Garantissez-vous des piéges qui vous sont tendus : on veut diviser entre eux les citoyens armés, les diviser des citoyens non armés. Couvrez de vos armes le roi de la constitution ; environnez de respect sa personne ; que son asile soit sacré...
Page 507 - Hier! fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être laisser un voile. Je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice ; il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur : il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop...
Page 129 - L'Assemblée nationale , après avoir décrété l'urgence , décrète que les biens des émigrés sont mis sous la main de la nation et sous la surveillance des corps administratifs.
Page 593 - De présenter un projet de loi contre les provocateurs au meurtre et à l'assassinat ; • 3« De rendre compte des moyens de donner à la Convention nationale une force publique à sa disposition, prise dans les 83 départements.
Page 500 - Je jure d'être fidèle à la nation, de maintenir de tout mon pouvoir la liberté, l'égalité, la sûreté des personnes et des propriétés, et de mourir s'il le faut pour l'exécution de la loi ». Réputé pour sa science et sa sagesse, le supérieur de Saint-Sulpice doit trancher.
Page 513 - ... que le massacre opéré dans les prisons n'est pas uniquement l'effet du transport qui a paru saisir des citoyens à l'aspect des dangers dont la capitale était menacée.
Page 191 - F insurrection, dit-il, mais je tremblais quelle ne réussît pas. Ma position était critique ; il fallait faire mon devoir de citoyen sans manquer à celui de magistrat. Il fallait conserver tous les dehors et ne pas m'écarter des formes.
Page 517 - Personne n'ose donc nommer les traîtres? Eh bien, moi, pour le salut du peuple, je les nomme. Je dénonce le liberticide Brissot, la faction de la Gironde, la scélérate commission des vingt-un de l'Assemblée nationale. Je les dénonce pour avoir vendu la France à Brunswick, et pour avoir reçu d'avance le prix de leur lâcheté.
Page 319 - Au nom de la nation, je jure de maintenir de tout mon pouvoir la liberté et l'égalité, ou de mourir à mon poste...

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