Chronique des lettres françaises, Volume 2Joseph Place H. Floury, 1924 - French literature Includes section "Chronique des livres". |
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Popular passages
Page 458 - Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce?
Page 699 - Souvent, à la clarté rouge d'un réverbère Dont le vent bat la flamme et tourmente le verre, Au cœur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeux, Où l'humanité grouille en ferments orageux, On voit un chiffonnier qui vient, hochant la tête...
Page 140 - ... je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. Je ne croirai jamais que l'âme des Dieux habite dans les plantes, et, quand même elle y habiterait, je m'en soucierais médiocrement, et considérerais la mienne comme d'un bien plus haut prix que celle des légumes sanctifiés.
Page 139 - ... la verdure, les insectes, — le soleil, sans doute? Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière religion nouvelle qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel, je ne sais quoi de shocking.
Page 437 - Ce n'est pas que les uns et les autres n'aient dessein de sauver les hommes, mais chacun veut se donner du crédit en les sauvant ; et, à vous parler franchement, l'intérêt du directeur va presque toujours devant le salut de celui qui est sous la direction. Je vous parle tout autrement que je ne parlerais à M. le maréchal. J'étais purement jésuite avec lui, et j'ai la franchise d'un homme de guerre avec vous.
Page 139 - Vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la nature, n'est-ce pas? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, — le soleil, sans doute? Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux...
Page 432 - J'ai ouï dire que le diable ne dort jamais. Il faut faire de même : bonne garde, bon pied, bon œil. Mais quittons le diable, et parlons de mes amitiés. J'ai aimé la guerre, devant toutes choses; madame de Montbazon, après la guerre; et, tel que vous me voyez, la philosophie, après madame de Montbazon I".
Page 314 - Ce régime est, peu s'en faut, tel que vous le représentez. Et c'est encore celui que je préfère. Tous les liens y sont relâchés, ce qui affaiblit l'Etat, mais soulage les personnes, et procure une certaine facilité de vivre, et une liberté que détruisent malheureusement les tyrannies locales.
Page 40 - Avec tous mes pères romantiques je ne demande qu'à descendre des forêts barbares et qu'à rallier la route royale, mais il faut que les classiques à qui nous faisons soumission nous accordent les honneurs de la guerre, et qu'en nous enrôlant sous leur discipline parfaite ils nous laissent nos riches bagages et nos bannières assez glorieuses.
Page 431 - CONVERSATION DU MARÉCHAL D'HOQUINCOURT AVEC LE PÈRE CANAYE. Comme je dînais un jour chez M. le maréchal d'Hoquiucourt ", le père Canaye, qui y dînait aussi, fit tomber le discours insensiblement sur la soumission d'esprit que la religion exige de nous; et. après nous avoir conté plusieurs miracles nouveaux et quelques révélations modernes , il conclut qu'il fallait éviter plus que la peste ces esprits forts qui veulent examiner toutes choses par la raison.