Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Volume 11Lefèvre, 1820 |
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... n'ai pas plus d'envie de lui déplaire que lui de nous nuire . Mais enfin , quand je me trom- perois , ne dois - je pas agir , parler , selon ma conscience et mes lumières ? Ai - je dû me taire ? l'ai - je pu , sans trahir mon devoir et ...
... n'ai pas plus d'envie de lui déplaire que lui de nous nuire . Mais enfin , quand je me trom- perois , ne dois - je pas agir , parler , selon ma conscience et mes lumières ? Ai - je dû me taire ? l'ai - je pu , sans trahir mon devoir et ...
Page 7
... n'ai pu l'exécuter . J'ai dit froidement la vérité : qui est - ce qui se soucie d'elle ? Triste recommandation pour un livre ! Pour être utile il faut être agréable ; et ma plume a perdu cet art - là . Tel me disputera malignement cette ...
... n'ai pu l'exécuter . J'ai dit froidement la vérité : qui est - ce qui se soucie d'elle ? Triste recommandation pour un livre ! Pour être utile il faut être agréable ; et ma plume a perdu cet art - là . Tel me disputera malignement cette ...
Page 8
... n'ai pu le montrer à personne . J'avois un Aristarque sévère et judicieux ; je ne l'ai plus , je n'en veux plus ( 1 ) : mais je le regretterai sans cesse , et il manque bien plus encore à mon cœur qu'à mes écrits . La solitude calme l ...
... n'ai pu le montrer à personne . J'avois un Aristarque sévère et judicieux ; je ne l'ai plus , je n'en veux plus ( 1 ) : mais je le regretterai sans cesse , et il manque bien plus encore à mon cœur qu'à mes écrits . La solitude calme l ...
Page 18
... N'ai - je pas trop appris à craindre ces imputations téméraires ? Combien de gens se sont chargés de la mienne en m'accusant de manquer de religion , qui sûrement ont fort mal lu dans mon cœur ! Je ne les taxerai point d'en manquer eux ...
... N'ai - je pas trop appris à craindre ces imputations téméraires ? Combien de gens se sont chargés de la mienne en m'accusant de manquer de religion , qui sûrement ont fort mal lu dans mon cœur ! Je ne les taxerai point d'en manquer eux ...
Page 43
... n'ai jamais ouï faire de cette scène en particulier tout l'éloge dont elle me pa- roît digne ; mais je n'en connois pas une au théâtre françois où la main d'un grand maître soit plus sen- siblement empreinte , et où le sacré caractère ...
... n'ai jamais ouï faire de cette scène en particulier tout l'éloge dont elle me pa- roît digne ; mais je n'en connois pas une au théâtre françois où la main d'un grand maître soit plus sen- siblement empreinte , et où le sacré caractère ...
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Common terms and phrases
aimable aimer ALVAR âme amour amusemens ANACREON ANGÉLIQUE APOLLON assez Atrée auroit auteur avoit bonheur c'étoit CACIQUE CARIME CARLIN charmes cher CHOEUR choses citoyens cœur COLETTE COLIN Collatin comédie comédiens connoissance connoître d'Alembert danse DEVIN DEVIN DU VILLAGE dieux DIGIZÉ dire donne DORANTE doux effet ÉGLÉ ÉLIANTE enfans ÉRITHIE étoient étoit femmes feux foible foiblesse FRÉDÉRICH FRONTIN Genève gens gloire GOTERNITZ goût Hélas HÉSIODE heureux hommes honnête Iphis ISABELLE j'ai j'en JACQUARD jamais juger l'amour Léandre lettre LISETTE LISIMON lois long-temps LUCINDE Lucrèce m'en MACKER MARTON maximes ment mieux misanthrope mœurs Molière monsieur n'en objet ORANE OVIDE paroît passions père peuple philosophe pièce plaire plaisir plaisirs POLYCRATE public Pygmalion qu'à qu'un raison rendre ridicule rien Rousseau s'il SCÈNE sentimens sentiment seroient seroit seul sexe soin SOPHIE Sparte spectacles spectateurs SULPITIUS talens tendre théâtre THÉMIRE tion tragédie VALÈRE vérité vertu veux vices Voilà vois voudrois yeux
Popular passages
Page 61 - La peste de ta chute, empoisonneur, au diable! En eusses-tu fait une à te casser le nez ! PHILINTE.
Page 109 - ... la perfidie honnête, l'infidélité louable, sitôt qu'on soutient tout cela le fer à la main ; qu'un affront est toujours bien réparé par un coup d'épée, et qu'on n'a jamais tort avec un homme, pourvu qu'on le tue. Il ya, je l'avoue, une autre sorte d'affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté...
Page 249 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 59 - Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter; Mais pour vingt mille francs j'aurai droit de pester Contre l'iniquité de la nature humaine , Et de nourrir pour elle une immortelle haine.
Page 22 - ... à l'homme , vous conviendrez au moins qu'ils ne sont permis qu'autant qu'ils sont nécessaires , et que tout amusement inutile est un mal pour un être dont la vie est si courte et le temps si précieux. L'état d'homme a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature, et naissent de ses travaux, de ses rapports, de ses besoins; et ces plaisirs, d'autant plus doux que celui qui les goûte a l'ame plus saine, rendent quiconque en sait jouir peu sensible à tous les autres.
Page 119 - ... aller faire aux yeux du public un rôle différent du vôtre, et exposer vos majestés aux huées de la populace ' ? Quel est donc, au fond, l'esprit que le comédien reçoit de son état ? Un mélange de bassesse, de fausseté, de ridicule orgueil, et d'indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d'homme qu'il abandonne.
Page 50 - Voyez comment, pour multiplier ses plaisanteries, cet homme trouble tout l'ordre de la société ; avec quel scandale il renverse tous les rapports les plus sacrés sur lesquels elle est fondée; comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs!
Page 28 - C'est, tout au contraire, que cette pièce favorise leur tour d'esprit , qui est d'aimer et rechercher les idées neuves et singulières. Or il n'y en a point de plus neuves pour eux que celles de la nature. Cest précisément leur aversion pour les choses communes qui les ramène quelquefois aux choses simples.
Page 69 - ... naturels et simples qui ne touchent plus personne. Les auteurs concourent à l'envi, pour l'utilité publique, à donner une nouvelle énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse; et, depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au théâtre que des romans sous le nom de pièces dramatiques.
Page 254 - Le goût de la philosophie relâche tous les liens d'estime et de bienveillance qui attachent les hommes à la société , et c'est peut-être le plus dangereux des maux qu'elle engendre.