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palmiers, au rayonnement de ce magnifique soleil qui dore le berceau du monde voilà l'œuvre de Gérard de Nerval (1) ».

Les Amours de Vienne renferment, a-t-on dit, des pages impérissables. XXXVIII. Lorely, souvenirs du Rhin. Paris, Giraud et Dagneau, 1852, in-18, format anglais.

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On trouve dans ce volume: Lorely ou Loreley, la Fée du Rhin; A Jules Janin; Sensations d'un voyageur enthousiaste (impr. d'abord dans « l'Artiste »); Souvenir de Thuringe; -Scènes de la vie flamande; - Léo Burckart;-Rhin et Flandres;-Collection de la Bibliothèque de fantaisie. XXXIX. Promenades et Souvenirs. - Imprimés dans « l'Illustration » à la fin de décembre 1854, au commencement de janvier 1855 (nos 618 et 619) et le 3 février 1855 (no 623).

Il paraît que le troisième article, présenté comme la dernière page de Gérard de Nerval a été reproduit presqu'aussitôt par un journal de province, et que le Constitutionnel» l'a reproduit ensuite, d'après ce journal, comme un primeur. D'après l'Illustration, l'Estafette avait déjà réimprimé cet article, avant le journal de province.

BIOGRAPHES de Gérard de Nerval.

Janin (Jules). Feuilleton spécial du Journal des Débats, du 1er mars 1841. Dans la Semaine dramatique, du même journal, du 5 février 1855. Mirecourt (Eug. de). Les Contemporains, etc. Xe livr. Gérard de Nerval. Paris, 1854, in-18 de 96 pag., avec portr. et fac-simile. Gautier (Théoph.). Gérard de Nerval.

30 janvier 1855.

Feuilleton de la Presse », no du

Jourdan (Louis). Court article, dans le Siècle », du 31 janvier.

Texier (Edm.). Dans la Chronique hebdomadaire du « Siècle », du 4 févr. Houssaye (Ars.). Gérard de Nerval. Dans l'Artiste », no du 4 février. Lecomte (Jules). Feuilleton de « 'Indépendance Belge..

Méry. Une pièce de vers en l'honneur de Gérard de Nerval, impriméedans « l'Artiste », no du 11 févr.

Karr (Alph.). Courte notice, dans les Bourdonnements du « Siècle », du 11 février.

Grimont (Ferd.). Gérard de Nerval. Dans la Propriété littéraire et artistique» 15 févr., p. 111-13.

PORTALIS (le baron Auguste), né en 1801, était procureur du Roi en 1823. En butte aux tracasseries de la Restauration, parce qu'il avait soutenu la candidature électorale de Lafayette, il donna sa démission. M. Portalis, son oncle, ministre de la justice en 1823, le nomma juge au tribunal de première instance de la Seine. En 1830, Dupont (de l'Eure) le fit vice-président. De 1838 à 1846, il a été conseiller à la Cour royale. Depuis 1831 jusqu'en 1834, M. Portalis siégea à la Chambre comme député du Var. Il proposa et fit adopter l'abolition de l'anniversaire du 21 janvier. M. Portalis échoua aux élections de 1834; les électeurs de Meaux (Seine et Marne) le renvoyèrent à la Chambre en 1837. M. Portalis vota pendant toute la durée de son mandat avec une généreuse indépendance, et entre autres questions, repoussa l'adresse amendée : c'était assez pour mériter les hostilités du pouvoir. Aussi, la corruption et les intrigues venant en aide au ministère, il succomba dans le combat électoral de 1842: son concurrent, le pâle et complaisant M. Lebobe, l'emporta sur lui de quelques voix. Lors de la dernière révolution, M. Portalis fut nommé, le 25 février, procureur général de la République, par ses amis du « National puis élu, de nouveau, par le département de Seine-et-Marne, membre de l'Assemblée constituante, dont il devint vice-président. Chargé, comme procureur-général, de l'instruction judiciaire sur les événements du 15 mai, il sut déployer, à ce sujet, une

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(1) Eug. de Mirecourt Biographie de Gérard de Nerval, 1854, in-18, p. 78.

énergie et une activité qui lui concilièrent les sympathies de tous les partisans de la République modérée. Aussi ne l'a-t-on pas vu sans regret donner sa démission à la suite du vote de l'Assemblée et de l'attitude particulière du ministre de la justice dans l'affaire de M. Louis Blanc. On se souvient que M. Portalis fut en novembre 1848, le rapporteur d'une de ces pétitions extravagantes qui caractérisent l'époque, laquelle demandait qu'on frappat un impôt sur le célibat. Le rapporteur se montra favorable à cette demande. Selon la doctrine de l'honorable représentant, le célibat est classé au nombre des objets de luxe, et la propriété de soi-même doit être considérée comme un vol fait à la Société. La proposition fut accueillie avec surprise et avec gaîté; on la trouva plaisante, on en rit, et l'incident n'eut pas de suite. M. le baron Auguste Portalis est mort à Plombières (Côte-d'Or), le 28 janvier. Nous connaissons de lui :

I. A MM. les électeurs de l'arrondissement de Toulon (extra-muros), Auguste Portalis, député. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1831, in-8 de 12 p. C'est un compte-rendu de la session de 1831.

II. Conversion de la rente. Opinion... Paris, de l'impr. de Duverger, 1838, in-8 de 8 pag.

III. Illégalité et iniquité du mode de recensement général ordonné par le ministère des finances. Dijon, de l'impr. de Douillier, 1841, in-12 de 24 p. IV. Essai sur la vie et l'administration du duc de Gaete, ministre des finances sous l'Empire. Paris, de l'impr. de Duverger, 1842, in-8 de 116 pag., avec un portr.

V. Liberté de conscience (la) et le statut religieux. Paris, Thorel, 1847, in-8 de 576 pag.

BARRAN (l'abbé Jean), directeur et professeur de théologie au séminaire des Missions étrangères, à Paris, mort à la fin de janvier, des suites d'une longue maladie. Il est l'auteur d'un ouvrage important, intitulé:

Exposition raisonnée des dogmes de la morale du Christianisme, dans les entretiens d'un professeur de théologie avec un docteur en droit. Le Mans, Richelet, et Paris, Poussielgue-Rusand, 1843, 3 vol. in-8. Nouv. édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, Poussielgue-Rusand, et Lyon, Pélagaud, 1845, 3 vol. in-8.

La nouv. édition porte pour titre : Explication raisonnée des dogmes et de la raison du Christianisme.....

CARETTE (Antoine-Michel), officier supérieur du génie en retraite, ancien élève de l'École polytechnique, mort à Paris, à la fin de janvier, dans sa quatre-vingt-troisième année. On lui doit les deux ouvrages suivants : I. Géométrie du compas, traduite de l'italien de Laurent Mascheroni. Paris, Duprat, 1798. Seconde édition. Paris, Bachelier, 1828, in-8, avec 14 planches.

Il est vraisemblable que, sans y mettre son nom, Carette a traduit aussi un second ouvrage de Mascheroni, publié au commencement de ce siècle : Problèmes pour les arpenteurs, avec différentes solutions. Paris, Courcier, an XI (1803), in-8 de 117 p., avec 4 planches.

II. Notice biographique sur Laurent Mascheroni, géomètre italien, mort à Paris, le 14 juillet 1800. Paris, Bachelier, 1828, in-8 de 16 p.

GRAVERAN (Joseph-Marie), né à Crozon (Finistère), le 16 mars 1793, élève du petit séminaire de Quimper en 1808, ordonné prêtre en 1819, professeur de dogme, chanoine honoraire et curé de Brest (1826), plus tard évêque de Quimper, membre de l'Assemblée nationale; mort à Quimper, le jeudi 1er février. Il a été remplacé dans son siége par M. l'abbé Sergent, vicaire général du diocèse de Nevers. M. Graveran a été le réviseur des Vies des saints de la Bretagne armoricaine, par le F. Albert-le-Grand [de Kerigouel], de Morlaix, édition publiée avec des notes et observations historiques et critiques, par M. D. L. Miorcec de Kerdanet. Brest, Anner, 1833, in-4. On trouve une Notice sur cet évêque dans la « Biographie du clergé

contemporain », par un Solitaire [l'abbé Jules Barbier, d'Orléans], 1842, in-18, t. IV.

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CARMANNE (Victor), connu au théâtre et dans la littérature sous le nom de Carman, première basse du théâtre d'Amiens, naquit à Liége, le 27 août 1826. Il fut d'abord employé dans les bureaux de la fondrie de canons de Liége, mais bientôt il quitta cet établissement pour embrasser la carrière dramatique. Après avoir joué comme amateur sur différents théâtres de la Belgique, il fut engagé, en qualité de première basse, successivement à Douai, à Nancy et à Amiens. Carman s'est tué à Mons, le 1er février 1855, dans les bras de sa belle-sœur, première chanteuse du théâtre de la Monnaie, et l'une des plus jolies femmes de Bruxelles. Voici, d'après un journal belge, les détails de ce double suicide: Un drame épouvantable s'est accompli hier dans un hôtel de Mons. M. V. Carman, artiste attaché au théâtre d'Amiens, était venu lundi dernier voir sa belle-sœur. Il devait s'en retourner mardi, mais il retarda son départ. Hier, dans la matinée, Mme Carman a renvoyé sa femme de chambre en lui recommandant de ne monter que lorsqu'on l'appellerait, et en lui disant qu'elle ferait demander son dîner lorsqu'elle en aurait besoin. A 6 heures 112 du soir, Mme Carman n'avait encore appelé personne; la maîtresse de l'hôtel, inquiète de ce long silence, se rendit à la chambre occupée par sa pensionnaire. Après divers appels restés sans réporse, on fit sauter la serrure. La chambre avait son aspect habituel; seulement les rideaux du lit étaient hermétiquement fermés. On les écarta, et un spectacle affreux s'offrit à la vue des assistants. Mme Carman et son beau-frère gissaient inanimés et baignés dans leur sang; chacun d'eux tenait encore d'une main roidie le pistolet qui avait servi à l'accomplissement du suicide ».

« Les malheureux jeunes gens étaient entrelacés, et avaient dû se tuer l'un l'autre, à un signal donné. La mort a été instantanée, comme le prouve la position des corps. Mme Carman était vêtue d'un peignoir en mousseline, son beau frère était en grande toilette ».

Mme Carman était àgée de 22 ans, et appartenait à une famille de Tou

louse.

Victor Carmanne a publié :

10 Brutus, monologue en vers, dédié à M. le comte Arthur de Lannoy. Liége, Carman, 1849, in-8 de 15 pag.

Ce monologue, début littéraire de l'auteur, fut donné sur le théâtre du Gymnase de Liége, le 13 mai 1849.

20 Les deux Souffleurs, critique en un acte et en vers. Liége, Carman, 1849, in-8 de 26 pag.

Carmanne a encore écrit différentes autres poésies françaises et wallonnes, qui ont été publiées.

U. C.

DUFOUR (Martin-Joseph), rédacteur en chef du Journal de Toulouse, mort le 2 février, à l'âge de cinquante-sept ans.

SAPIA (le comte de), ancien fonctionnaire de la Restauration, né le 1er juin 1787 à San-Remo (royaume de Sardaigne). Au moment où éclata la révolution de 1830, M. de Sapia remplissait les fonctions de secrétaire général à la préfecture de l'Ariége, fonctions dans lesquelles il a laissé les plus honorables souvenirs. L'émeute ayant triomphé, il donna sa démission et renonça aux fonctions publiques pour demeurer fidèle à ses convictions. Quelque temps après, il entra à la Gazette de France, où il est resté jusqu'en 1853, c'est-à-dire pendant vingt-trois ans, en qualité d'administrateur. Si l'on devait en croire les apparences, le comte de Sapia aurait été aussi l'imprimeur de la Gazette et des ouvrages de M. de Genoude; mais il y a tout lieu de croire que M. de Sapia, comme imprimeur, n'était que le prête-nom du propriétaire et rédacteur en chef de la Gazette de France. Ce qui donne du poids à notre conjecture, c'est que nous trouvons un livre intitulé: : « le Précepteur chrétien, ou OEuvres choisies de saint Clément d'Alexandrie, traduc

tion publiée par M. de Genoude », 1846, in-12, qui porte: De l'imprimerie de Genoude. Quoi qu'il en soit, aux yeux de tout le monde M. de Sapia a été titulaire, et dès lors nous allons énumérer les ouvrages qui sont indiqués comme sortant de ses presses. Tous sont de M. de Genoude: La Sainte-Bible, en latin et en français, 1838-40, 5 vol. gr. in-8 à 2 colon. Une édition diamant de la Bible, 1841, in-32. Une autre édition, 1846, in-18. La Raison du Christianisme, 1834-35, 12 vol. in-8. Sec. édit., 1836, 3 vol. in-4. Troisième édition, 1841, 4 vol. in-8. — La traduction de l'Imitation de J. C., 1835, 1840, gr. in-8 avec grav. Les Pères de l'Église, 1837-43, 9 vol. gr. in-8. Exposition du dogme catholique, 1840, in-8, 1842, in 12. Sermons et Conférences, 1841, in-8, trois éditions.- La Vie de Jésus-Christ et des Apôtres, 1836, 2 vol. gr. in-8, avec 44 grav. · Défense du Christianisme par les Pères... 1842, in-12, — La Divinité de J. C. annoncée par les prophètes, 1842, 2 vol. in-12. Lettres sur l'Angleterre, 1842, in-8. OEuvres de M. de Genoude, 1844-45, 2 vol. in-8. Histoire d'une âme, 1844, in-8. Histoire de France, 1844-47, 16 vol. in-8.-M. de Sapia est mort à Paris, le 5 février, à la suite d'une longue et douloureuse maladie. HUGO (le comte J.-Abel), fils aîné du lieutenant-général comte JosephLéopold-Sigisbert Hugo (mort dans la nuit du 29 au 30 janvier 1828), et frère de notre grand poète, né à Besançon, est mort à Paris, le 7 février. Chose difficile, il était parvenu, par son talent, à se faire un nom à coté de celui de l'auteur des Orientales. Tous ceux qui l'ont connu n'appréciaient pas seulement en lui l'écrivain distingué, ils estimaient et chérissaient l'homme loyal et bienveillant.

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On doit au comte Abel Hugo les ouvrages dont suit l'énumération : I. (Avec MM. Arm. Malitourne et J. Ader: Traité du mélodrame; par MM. A! A! A!. Paris, de l'impr. de Gillé, 1817, in-8 de 88 pag. Facétie. II. Vengeance de la Madone, (la), fragment traduit de l'italien. Paris, de l'impr. de Guiraudet, 1822, in-8 de 4 pag.

8

III. Heure de la Mort (l'). Paris, de l'impr. de Guiraudet, 1822, in-8 de pages.

IV. Romances historiques, traduites de l'espagnol. (En prose). Paris, Pélicier, 1822, in-12.

Abel Hugo en a aussi publié l'original sous ce titre : Romancero e Historia del rey de España don Rodrigo, postrero de los Todos en lenguage antiguo; recopilado por Abel Hugo. Paris, Pélicier, Rodriguez, Baudry, 1822, in-12.

V. Ode sur la bataille de Denain, couronnée par la Société d'émulation de Cambrai. Impr. dans le recueil de cette société pour l'année 1822. VI. Avec M. Romieu Pierre et Thomas Corneille, à-propos en un acte et en prose. Représenté sur le second Theatre-Français, le 6 juin 1823, jour anniversaire de la naissance de P. Corneille. Paris, Baudouin frères, 1823, in-8 de 40 pag.

A. Hugo s'est caché sous le pseudonyme de Monnières.

VII. Avec Alph. Vulpian: les Français en Espagne, à-propos vaudeville en un acte. Représenté sur le second Théâtre-Français, le 24 août 1823. Paris, Ponthieu, 1823, in-8 de 28 pages.

VIII. Précis historique des événements qui ont conduit Joseph Napoléon sur le trône d'Espagne. Paris, de l'impr. de Pochard, 1823, in-8 de 156 p. Extrait des Mémoires du général Hugo: il n'a été tiré qu'à 60 exempl. qui n'ont pas été mis dans le commerce.

IX. Histoire de la campagne d'Espagne, en 1623, ornée de 22 gravures, par Couché fils. Paris, Lefuel, 1824-25, huit livraisons formant 2 vol. in-8.; gr. pap, raisin vélin, avec les fig. avant la lettre; avec les épreuves sur papier de Chine.

X. Tombeaux (les) de Saint-Denis, ou Description historique de cette abbaye célèbre, des monuments qui y sont renfermés et de son riche trésor;

suivie du Récit de la violation des tombeaux en 1793, de détails sur les restaurations de l'église en 1806, et depuis, en 1814; de Notices sur les rois et les grands hommes qui y ont été enterrés, et sur les cérémonies usitées aux obsèques des rois de France, et de la Relation des funérailles de Louis XVIII; par J-A. Paris, F.-M. Maurice, 1824, in-18.

XI. Vie anecdotique de Monsieur, comte d'Artois, aujourd'hui S. M. Charles X, roi de France et de Navarre, depuis sa naissance jusqu'à ce jour. Paris, J.-M. Maurice, 1824, in-18 avec figures. (Anon.). Réimpr. dans la même année.

Imprimés dans la

XII. Souvenirs et Mémoires sur Joseph Bonaparte. Revue des Deux-Mondes », 1er févr. et 15 avril 1833. XIII. Histoire de l'empereur Napoléon, rédigée d'après les notes et dictées de l'Empereur lui-même, et les écrits de MM. Las Cases, Bertrand, Montholon, Gourgaud, Antomarchi, Lavalette, Rapp, Savary, Meneval, Fain, Bourrienne, Thibaudeau, Réal, Bignon, Fleury de Chaboulon, etc.; les mémoires, rapports, ouvrages militaires des maréchaux Berthier, Soult, Macdonald, Davoust, Gouvion-St-Cyr, Suchet, Grouchy; des généraux Mathieu-Dumas, Jomini, Pelet, Belliard, Reynier, Miot, Chambray, Ségur, Marbot, etc. Ornée de 31 vignettes, par Charlet. Paris, Perrotin, 1833, in-8, texte encadré.

XIV. France pittoresque, ou Description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, offrant, en résumé, pour chaque département et colonie, l'histoire, les antiquités, la topographie, etc., etc. Paris, Delloye, 1833, 3 vol. in-4 à 2 colonnes, avec 720 vign. et 120 cartes.

XV. France militaire, histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 à 1833. Ouvrage rédigé par une Société de militaires et de gens de lettres, d'après les bulletins des armées, le Moniteur », les documents officiels, les notes, mémoires, rapports et ouvrages militaires de l'empereur Napoléon, des maréchaux, amiraux et généraux en chef Eugène Beauharnais, Bernadotte, Berthier, Brune, etc., des généraux et officiers supérieurs Andréossy, Belliard, Berton, etc., revu et publié par A. Hugo. Paris, Delloye, 1834, 5 vol. gr. in-4 avec des vignettes, des plans et des cartes.

XVI. France historique et monumentale, histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, illustrée et expliquée par les monuments de toutes les époques, édifiés, sculptés, peints, dessinés, coloriés, etc. Paris, Delloye, 1836-43, 5 vol. in-4 à 2 colonn., ornés de 1,200 vignettes, cartes ou planches.

XVII. Mémoire sur la période de disette qui menace la France. Paris, 1853, in-8.

XVIII. Extraits d'un Mémoire sur les moyens de prévenir les disettes en France. Paris, de l'impr. de Guyot, 1853, in-8 de 35 pag.

Non destiné au commerce.

Ainsi que son frère Victor, Abel Hugo a coopéré au « Conservateur littéraire » aux « Annales de la Littérature et des Arts », et aussi à « la Muse française », recueil poétique fondé par son frère Victor (à partir du 1er juillet 1823 au 15 juin 1824).

Comme éditeur, il a publié les « Tablettes romantiques» (1823) et le « Conteur, recueil de contes de tous les temps et de tous les pays », paraissant mensuellement. (Paris, Charpentier, 1833, in-12). Vice-président de la Société orientale, il a donné des articles à la « Revue de l'Orient », fondée en 1841.

Une collection intéressante pour l'art dramatique avait été annoncée par A. Hugo, en 1821, sous ce titre : le Génie du Théâtre espagnol, ou Traductions et Analyses des meilleures pièces de Lopez de Vega, P. Calderon et autres auteurs dramatiques, depuis le milieu du xvI° siècle jusqu'à la fin du xvine; avec un Précis historique sur l'art dramatique en Espagne, une Notice biographique sur chaque auteur, etc. L'auteur n'a donné aucune suite à ce projet.

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