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Moi-même, qui ne sais, contristé de sa perte,
Détacher mes regards de cette tombe ouverte,
Moi, qui sur ce cercueil viens jeter quelques fleurs,
Je devrais... Mais ma voix qui s'éteint dans les pleurs
En dit assez déjà pour vous faire comprendre
Ce qu'il avait de bon, de bienveillant, de tendre,
De quel amour enfin était digne celui

Qui dans le ciel natal nous devance aujourd'hui,

Un jour vint, ai-je dit, où nous nous séparâmes; Où loin du lac rêveur que sillonnaient nos rames Le vent nous emporta; chacun de son côté, Astreint aux dures lois de la nécessité, Chacun, sur une mer trop féconde en naufrages, D'un public incertain recherchant les suffrages, Chacun suivant de loin son étoile, ignorant Le but marqué d'avance à son esquif errant ; Et (pourquoi n'en pas faire ici l'aveu candide? Quel ciel fut toujours pur, transparent et splendide? Maint nuage parfois entre nous a passé, Qu'un rayon de soleil eut bientôt effacé; Comme après une nuit tempêtueuse et sombre Un matin plus riant se dégage de l'ombre, Comme le souvenir d'un hiver rigoureux

De nos champs reverdis rend l'aspect plus heureux. L'âge, multipliant l'obstacle et la distance, Désunit depuis lors cette double existence,

Et,

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sauf quelques rapports littéraires, je crois,
Je ne t'ai retrouvé qu'au pied de cette croix,
Pauvre ami, qui manquas souvent de me survivre!
C'est à moi maintenant, c'est à moi de te suivre!
A moi, sur cette terre ingrate resté seul,

A moi de déposer ces vers sur ton linceul;
A moi de te crier : Ton œuvre est accomplie !
Ta carrière ici-bas fut dignement remplie;
Tu lègues à tes fils, en cessant d'exister,

Un nom que les plus grands seraient fiers de porter,
Et déjà l'un d'entre eux, abrité sous ton aile,
A tenté, plein d'ardeur, la route paternelle.
Puisse-t-il, couronnant de précoces essais,
En suivant ton exemple atteindre à tes succès,
Et, formé lentement par une étude austère,
Continuer ta gloire après toi sur la terre,

Ta gloire, tes vertus, qu'aujourd'hui nous pleurons,
Et le cœur de l'ami dont nous nous honorons!
Puisse-t-il au pays en deuil de ton génie
Rendre cette splendeur qu'en vain on lui dénic,
Evoquer, comme toi, de nos fastes passés,
De nos fastes nouveaux à peine commencés,
Ces noms qui, de l'oubli bravant l'injuste outrage,
Ou de près ou de loin rayonnent sur notre âge,
Et montrer que le Belge, en tout lieu, en tout temps,
Partout où la science a ses représentants,

La science, les arts, la douce poésie,

A conquis désormais son droit de bourgeoisie!

Quand, pour toi, noble ami, les ans sont révolus, Quand le ciel qui t'appelle au rang de ses élus,

Sévère en ses décrets, mais juste, te dispense
De jours si bien fournis la sainte récompense,
Je n'attristerai point ces moments solennels
D'égoïstes sanglots, de regrets personnels;
Ma douleur se taira, dans mon sein refoulée.
Abaisse seulement de la voûte étoilée,
Des célestes parvis ouverts devant tes pas,
Abaisse jusqu'à nous un regard ici-bas;
Contemple, pour remplir une mission sainte,
Tant d'amis rassemblés dans une même enceinte,
Tant de littérateurs, d'artistes, de savants,
D'unanimes respects témoignages vivants,
Cortége qu'enviraient à ta dépouille aimée
Les plus hauts par le rang, le cœur, la renommée,
Tout ce qui porte un nom qu'avec un juste orgueil
Le Belge revendique en face du cercueil.

Heureux en les quittant et fier d'un tel hommage,
Pour dernier souvenir emportant leur image,
Remonte, ange exilé, dans les bras du Très-Haut !
Et maintenant, adieu, FRÉDÉRIC ; à bientôt.

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A quelque àge que soient parvenus les hommes dont la vie active et pleine s'est écoulée tout entière dans une fidélité inébranlable aux lois de l'honneur, aux nobles sentiments et aux grandes pensées, quand de fécondes œuvres et publications auront signalé leur carrière, nous ne croirons pas pouvoir mieux payer à leur mémoire le juste tribut de la reconnaissance contemporaine et future qu'en rappelant, après une sommaire biographie, la liste complète soit de leurs travaux et services, ou de leurs ouvrages. Nous nous constituerons ici l'indicateur désintéressé des noms postéritéables.

MAUDUIT (Antoine-François), architecte-archéologue, ancien architecte de l'empereur de Russie, Alexandre Ier, qui, par cinquante ans de travaux, voyages, découvertes, d'œuvres et publications scientifiques en et hors France, acquit des droits à la reconnaissance nationale et étrangère, est né à Paris, au Louvre, le 10 août 1775, d'Antoine-Remi (1) Mauduit, professeur de mathématiques, membre de l'ancienne Académie des sciences, savant dont Lagrange disait : « La Place et moi, nous avons fait des livres, mais Mauduit a fait des hommes ». Ami de son pays, dès qu'Antoine-François Mauduit sentit son cœur battre aux récits de nos triomphes, il partit comme volontaire pour l'armée, en qualité d'adjoint au génie; il n'avait pas encore dix-sept ans. Soldat, Mauduit combattit à Valmy, Hondschoot, Maubeuge et Landau; ingénieur, il opéra, sous le feu de la forteresse de Luxembourg. Après la paix, Mauduit quitta le service militaire pour s'adonner exclusivement à la pratique de la grande architecture. Il partit, en 1808, pour Saint-Péters

1 Et non Rene. comme l'ont dit tous les biographes.

bourg, plut à l'empereur Alexandre Ier, ne tarda pas à gagner la confiance et l'estime de ce souverain, qui fit de lui son architecte, et à ce titre, il est l'auteur de la plupart des dispositions adoptées sous le règne d'Alexandre fer, pour la rectification du tracé et l'embellissement de la résidence impériale de Saint-Pétersbourg. Mauduit sut employer les années 1811 à 1814, époque d'une interruption forcée pour tous les grands travaux de la capitale russe, à la préparation de la plupart des grands travaux d'ensemble et de rectification ou d'embellissements conçus, approuvés ou exécutés à Saint-Pétersbourg pendant toute la période de 1815 à 1830, témoins le plan de promenade d'hiver approuvé par l'empereur Alexandre Ier, mais dont les événements de la guerre rendirent alors l'exécution impossible; le plan et la construction du grand théâtre, celle de la célèbre église de SaintIsaac, dont les fondements, remaniés sur ses observations, consignées aux délibérations du conseil des bâtiments, ont épargné à la Russie une dépense énorme et l'écroulement de ce magnifique édifice, dont l'achèvement a coûté plus de 160 millions de roubles. Investi a un haut degré de la confiance et même de la faveur d'Alexandre Ier, dont il avait fait pour ainsi dire l'éducation architecturale, Mauduit en profita pour faire mettre un terme aux dilapidations si générales en Russie, et dont l'administration des bâtiments n'était pas exempte. C'est à Mauduit qu'appartient l'idée de la création d'un Conseil des bâtiments à Saint-Pétersbourg, qui pourrait tracer des dispositions générales à adopter, ou qui serait du moins comme le gardien de tous les projets de ce genre que l'empereur lui-même aurait approuvés. Cette idée, soumise à Alexandre Ier, en 1811, par Mauduit, qui était en Orient, ne reçut point alors son exécution, mais elle a été exécutée depuis, et à Mauduit en revient la priorité. Mauduit usait de sa faveur pour être utile à ses collègues, qu'ils fussent ses compatriotes ou Russes, et c'était toujours sur eux qu'il appelait la munificence, la générosité ou, dans les promotions, la justice d'Alexandre Ier à s'exercer souvent à son préjudice, n'oubliant personne, excepté lui-même, et reportant toujours sur l'avenir, avec un désintéressement exemplaire, le jour des récompenses et des distinctions. De 1811 à 1813, Mauduit voyaga dans la Turquie d'Asie et d'Europe et dans la Grèce, sur l'invitation de l'empereur Alexandre, avec lequel il correspondit pendant la durée de ce voyage. Mauduit découvrit le premier les restes de l'antique Ilion, et démontra la justesse des conjectures de J.-B. Lechevalier à l'égard de la position de la célèbre cité d'Homère. Toujours préoccupé de cette même plaine de Troie, théâtre de ses plus actives et de ses plus consciencieuses investigations, il a élaboré dans ces derniers temps un plan d'établissement d'un port et d'une ville maritime, qui remplacerait avec un immense avantage pour le commerce du Levant et de l'Europe les marais actuels, et ferait apercevoir de loin aux voyageurs le buste colossal du chantre de l'Iliade dominant au loin ces parages. Son voyage d'Orient terminé, Mauduit parcourut l'Italie, où il fit un long séjour, et acheva de se perfectionner dans son art, par l'étude constante des beaux monuments de ce pays. Mauduit vint en 1814 à Paris, où il resta encore l'année suivante. A Paris, comme à Saint-Pétersbourg, il montra une grande activité il fit partie de la commission de consolidation des fondements du Panthéon, traça de nombreux projets de dispositions et d'embellissements d'ensemble et de quartiers, tellement gigantesques, que presque tous furent considérés, mais alors, comme inexécutables; nous citerons parmi beaucoup d'autres, un plan de l'achèvement du Louvre, sa jonction grandiose et harmonique à l'Hôtel-de-Ville, par une grande rue magistrale, aboutissant à la place du Trône, centre elle-même de tout un système d'édifices groupés autour d'une église sous l'invocation de Saint-Antoine, qui n'eut laissé à Paris que peu de chose à envier à celle de Rome. Aucun des projets de Mauduit n'étant pris en considération, il s'en suivit un découragement momentané chez leur auteur, qui fit alors un voyage en Angleterre. Son service le rappela, en 1816, à Saint-Pétersbourg. Mauduit fut nommé,

le 21 juillet 1821, correspondant étranger de l'Institut, en remplacement de M. Combes, architecte à Bordeaux. Il quitta définitivement la Russie en 1827, et fit un nouveau voyage en Italie. De 1830 à 1835, Mauduit remplit les fonctions de secrétaire bibliothécaire de l'Académie française à Rome. Ce fut là qu'il conçut un autre grand plan: celui de la translation de la Bibliothèque de la rue Richelieu au Carrousel, en faveur duquel il a publie un ouvrage. Avançant en âge, et ne voulant point mourir à l'étranger, Mauduit rentra une dernière fois en France, qu'il n'a plus quittée, et partagea les seize dernières années de sa vie entre la publication de ses déCouvertes dans la Troade et de nouveaux plans d'embellissements pour sa ville natale. Mauduit est mort à Paris, le 27 décembre 1854, dans sa 80e année. Il avait été d'abord correspondant de l'Institut, mais il n'était plus qu'associé honoraire (depuis le 17 décembre 1842), et membre de plusieurs autres académies et sociétés savantes de la France et de l'étranger. Soit comme architecte, soit comme voyageur, Mauduit eut constamment à cœur de faire partout honneur au nom français. Il avait épousé en Russie une Polonaise, Mlle de Bronsert, d'une excellente famille, mais dont il n'a pas eu d'enfants. Parmi ses parents, Mauduit comptait entre autres: Mme Hersent, sa sœur, M. L. Hersent, membre de l'Institut, son beau-frère; M. E. Emery, professeur à l'Ecole des Beaux-Arts, etc., etc. Nous connaissons d'Antoine-François Mauduit les ouvrages suivants :

1. Description d'un projet de bibliothèque, composé à Rome en 1833, pour la ville de Paris; avec l'Exposé des idées de l'auteur pour le meilleur parti à tirer de l'emplacement compris entre les Tuileries et le Louvre. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1839, in-8 de 36 pages.

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II. Découvertes dans la Troade. Dissertations sur les monuments de la plaine de Troie et de la position de cette ville. Monuments signalés à l'attention des archéologues et des amis de l'Antiquité au pas des Thermopyles. Eclaircissements sur la marche de Xerxès dans la Troade. Extrait des Mémoires de A. Mauduit. (Première partie). Paris, F. Didot, 1840, in-4 de 242 pages, avec 7 planches. Reproduit l'année suivante, avec les noms de MM. F. Didot, Delaunay et Bohaire comme dépositaires. (Deuxième partie). Réponses de l'auteur des Découvertes dans la Troade aux observations critiques publiées sur cet ouvrage, dans le « Journal des savants» (juin, juillet et août 1840) par M. Raoul Rochette, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Arguments nouveaux à l'appui des opinions de l'auteur sur la priorité de l'emploi du cuivre, la nature du métal qui servait à la fabrication des armes et armures à l'époque homérique, sur l'identité du tombeau d'Achille, l'antiquité du canal de dérivation du Scamandre, et la position d'Achillæum, de Sigeum et de Scamandria. Ibid., sans date (1845), in-4 de 222 pages, avec deux cartes. Après la page 222 de la seconde partie on trouve, avec une pagination particulière, des Extraits de lettres et de rapports écrits au sujet du livre intitulé Découvertes dans la Troade, publié en janvier 1840. (Troisième partie). Notice et observations intéressant les peintres d'histoire et les archéologues. Paris, de l'imp. de F. Didot, 1844, in-4 de 42 p., avec 42 planch. — (Quatrième partie). Appendices du livre intitulé: Découvertes dans la Troade et dans les traductions d'Homère, publié en 1840. Paris, typogr. de F. Didot frères, 1846, in-4 de viij et 26 p. 46, 22, 20 et xliv p. C'est la réimpression de quelques opuscules déjà publiés séparément par l'auteur, afin d'en former une nouvelle suite à son volume de 1840. On trouve dans ces Appendices, et avec des paginations particulières : 10 Emploi de l'airain à défaut du fer chez les Grecs de l'âge héroïque, 26 pag. ; 20 Emploi de l'airain à défaut du fer chez la plupart des peuples, 46 pag.; 30 Emploi de l'airain chez les Chinois, 22 pag. ; 40 Défense de Le Chevalier... et du comte Choiseul-Gouffier..., 20 pag.; 50 Adhésions des savants français et étrangers aux opinions émises dans le livre publié sous ce titre : Découvertes de la Troade; recueillies de l'an 1840 à l'an 1846. Remarque curieuse d'Arrien, historien grec, confirmant les assertions de l'auteuren ce qui touche l'em

ploi de l'airain à défaut du fer chez les peuples de l'àge héroïque. Observations finales adressées sur cette question par l'auteur aux littérateurs et aux artistes, xljv pag. Ce dernier écrit n'avait point encore été imprimé. III. Erreurs très-graves signalées comme existant dans toutes les traductions d'Homère, françaises, anglaises, allemandes, latines et italiennes qui ont paru jusqu'à ce jour. Paris, de l'imprimerie du même, 1841, in-4 de 28 pag

IV. Emploi de l'airain à défaut du fer chez la plupart des peuples des cinq parties du monde. Authenticité des OEuvres d'Homère, comme récits historiques, prouvée par les relations des voyageurs modernes. Notice intéressant les peintres d'histoire et les archéologues, extraite du livre intitulé: Découvertes dans la Troade», publié en 1840. Avis aux traducteurs futurs de Sophocle. Paris, de l'imprimerie du même, 1844, in-8 de 52 pag. V. Défense de feu Le Chevalier, auteur du « Voyage de la Troade», et du feu comte de Choiseul-Gouffier, contre M. P. Barker Webb (dans sa « Topographie de la Troade ancienne et moderne », 1844). Paris, de l'imprimerie du même, 1844, in-8 de 24 pag. Ainsi que nous l'avons dit précédemment, l'auteur a fait réimprimer, en 1846, ces deux derniers écrits dans ses «Appendices du livre intitulé: Découvertes dans la Troade ».

VI. Proposition pour l'achèvement des Tuileries et du Louvre. Paris, de l'imprimerie du même, 1846, in-8 de 36 pag. avec un plan.

VII. Mémoire sur la nécessité où se trouve le gouvernement de la République française d'arrêter, des à présent, pour la ville de Paris, un programme de travaux d'intérêt général, adressé au citoyen Louis Bonaparte et à l'Assemblée constituante. Paris, de l'imprim. du même, 1849, in-4 de 32 pag. avec une planche.

VIII. Extrait d'une lettre adressée, à la date du 30 mai 1852, à M. de Persigny, ministre de l'intérieur de la République française, ayant dans ses attributions la haute direction des Beaux-Arts (avec une lettre d'envoi de la pièce précédente, adressée à M. Romieu, chef de la direction des Beaux-Arts... à la date du 7 juin 1852). Paris, impr. lithogr. de Jos. Cuisenier, s. d. (1852), in-4 de 8 pag. lithogr.

IX. Nouvelles instances. Lettre adressée, sur l'insinuation de MM. de Persigny et Romieu, à M. Casabianca, ministre d'Etat. Paris, le 3 juillet 1852. Paris, lithographie de Bénard et Cie, s. d. (1852), in-4 de 4 pages lithographiées.

X. Dernières tentatives de l'auteur du Mémoire ayant pour objet la nécessité d'arrêter un programme des travaux d'intérêt général à exécuter dans la ville de Paris, etc., en faveur des divers projets de l'empereur Napoléon, particulièrement de celui qui consistait à diriger la voie magistrale qui serait censée avoir son principe à la barrière du Trône, vers la principale entrée du Louvre. Lettre adressée à la date du 17 août 1852, à M. Fould, ministre d'Etat. Paris, lithogr. de Bénard et Cie, 15 septembre 1852, in-4 de 8 pag. lithogr., non chiffrées.

Les cinq derniers écrits ont pour but de faire prévaloir les plans de Mauduit relativement aux embellissements de Paris sur ceux de M. Visconti. Parmi beaucoup de manuscrits, Mauduit a laissé un Journal très intéressant de ses travaux, de ses voyages et de ses observations en Russie, en Orient, en Italie, en Allemagne et en Angleterre, formant 35 vol. petit in-8, qu'il a légué à son neveu, M. Ernest Boizot, vérificateur des douanes, à Paris.

BOUVIER (Jean-Baptiste), évêque du Mans, né au hameau de la Crote (1), commune de Saint-Charles-la-Forêt (Mayenne), le 17 janvier 1783, de très pauvres paysans. Ordonné prêtre, il fut successivement professeur de philosophie à Château-Gonthier, puis de théologie au séminaire du Mans, vicaire

(1) Le prélat aimait peu à dire exactement son lieu de naissance parce qu'il faisait trop d'allusion à son origine.

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