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les colonies agricoles de la Belgique, etc. Anvers, G. Van Merlen, 1840, in-8 de 22 pages. [30]

J. Ph. Coquilhat a encore publié, mais avec son nom :

10 Nouvelles Réflexions sur les moyens de rendre véritablement nationales l'éducation et l'instruction publique dans le royaume des Pays-Bas, en réformant les abus qu'y avait introduits le système militaire de Bonaparte. Bruxelles, Braekenier, 1816, in-8.

20 Exposé du système d'éducation actuellement suivi en Suisse, en Allemagne et en Hollande. Bruxelles, Delemer, 1820, in-8 de 120 pages et 3 planches.

30 Éléments ou Manuel de musique et de chant, accompagné d'exercices, avec paroles, à l'usage des écoles primaires et moyennes, traduit du hollandais de van Dapperen. Bruxelles, 1824, in-12. Le prospectus seul a été imprimé.

40 Enseignement universel. Lettres à M. Marc-Antoine Julien de Paris, sur l'application et le développement de cette méthode. Liége, Desoer, 1827, in-8.

50 Projet d'organisation militaire de la Belgique, présenté au Congrès national. Liége, Jeunehomme, 1830, in-8.

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60 Biographie de Lievin Bauwens. Publiée dans « le Courrier belge »>, du 13 janvier 1838. Quelques exemplaires ont été tirés à part et forment une brochure de 12 pages.

M. Félix Delhasse, ami et ancien élève de Coquilhat, a publié une Notice sur cet écrivain dans « le Patriote belge de Bruxelles, du 30 septembre 1840, et feu Massau, une autre dans « le Franchimontois » de Verviers, du 7 octobre 1840.

ANCIEN INSTITUTEUR (UN), auteur déguisé [A. THOMAS, neveu de l'historien Anquetil, dont il prend le nom, réfugié en Belgique pour cause politique].

Véritable (le) Messager des amants, recueil de lettres galantes, badines et sérieuses, avec leurs réponses, précédé des Moyens à employer pour se faire aimer. Liége, Hothier, 1851, in-18.

[31] ANCIEN MAGISTRAT (UN), titlonyme. La Vérité vengée, ou Lettre d'à M. de Feller, rédacteur du « Journal historique et littéraire ». Liége, 1787, in-8 de 76 pages.

[32]

ANCIEN MAGISTRAT (UN), titlonyme [le baron E.-C. DE GERLACHE, premier président de la Cour de cassation, ancien président du Congrès ]. Quelques Mots sur la question des territoires. 19 février 1839. Bruxelles, 1839, in-8 de 24 pages.

Voyez le no 26.

[33]

ANCIEN MEMBRE DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS (UN), titlonyme [le baron E.-C. DE GERLACHE].

Existence (de l') lége des institutions charitables créées par des particuliers, et de l'injustice et du danger de ne pas respecter la volonté des fondateurs. Lettre à M. le Ministre de la Justice. Bruxelles, Périchon, 1849, in-8 de 57 pages, 75 c. Deuxième Lettre. ibid., 1849, in-8 de 44 pages,

60 c.

[34]

ANCIEN MEMBRE DE LA REPRÉSENTATION NATIONALE (UN), titlonyme [le baron E.-C. DE GErlache ].

Essai sur le mouvement des partis en Belgique, depuis 1830 jusqu'à ce jour, suivi de quelques Réflexions sur ce qu'on appelle les grands principes de 1789. Bruxelles, A. Decq, 1852, in-8.

"

[35]

Dans cette brochure, dit « la Nation » de Bruxelles (no du 15 mars 1852), M. de Gerlache lève l'étendard de l'Autorité qui semble venir de Rome. ANCIEN MEMBRE DU CONGRÈS NATIONAL BELGE (UN), titlonyme [Lucien JOTTRAND, avocat ].

Pape (le) et le Démocrate. Bruxelles, A. Lelong, 1838, in-12.

[36]

ANCIEN MEMBRE DU CONGRÈS NATIONAL BELGE (UN), titlonyme [le baron J.-H.-L. WAHA DE BAILLONVILLE, ancien sénateur; né à Liége, le 10 juillet 1800].

Vérité (la) établie par les faits. Liége, Dessain, 1851, in-8.

[37]

Nous connaissons encore de M. le baron de Waha les deux brochures suivantes: 1° Conclusions d'un libéral catholique sur le débat entre l'évéque (R. C. A. Van Bommel) et le bourgmestre de Liége (F. Piercot) et sur la mise à exécution de la loi sur l'enseignement moyen. Liége, Noël, 1851, in-8. Anonyme. 20 Petits Essais sur quelques objets de bien public; par M. J. de Waha. No 1 (et unique). Liége, Noël, 1852, in-8.

ANCIEN MUNITIONNAIRE DES VIVRES (UN), auteur déguisé [DE DAMPIERRE, mort en 1793 ].

Lettre d'-. La Haye, 1777, in-8.

[38]

ANCIEN OFFICIER DE L'ARMÉE DES PAYS-BAS (UN), auteur déguisé. Coup d'œil sur la situation politique et militaire de la Belgique, par rapport à la question d'Orient. Bruxelles, C. Muquardt, 1853, gr. in-8 de 16 pages, 50 c.

[39]

ANCIEN PROFESSEUR (UN), titlonyme. Flandricismes, wallonismes et expressions impropres de la langue française. Bruxelles, Rampelberg, 1821, in-8.

[40]

ANCIEN RECEVEUR DES CONTRIBUTIONS (UN), titlonyme [M. CORNET, ancien receveur de l'Etat].

Suppression (de la) de l'octroi à Bruxelles. Bruxelles, Vanderauwera, 1834, in-8.

ANCIEN REPRESENTANT (UN), titlonyme.

[41]

De l'Avenir du crédit

en Belgique. Le Trésor public et les banques de circulation. Bruxelles, Decq, 1847, in-8 de 159 pages, 3 fr. [42]

ANONYME (UN). aut. déguisé. - Marie, Alphonse et Philomène, histoire abrégée des miracles opérés par l'assistance de sainte Philomène, etc., etc. Bruxelles, Deroy, 1841, in-12.

[43]

ANONYME (UN), auteur déguisé [ Ulysse CAPITAINE ]. Notice sur Henri Delloye, troubadour liégeois. Liége, J. Desoer, 1849, in-18 de 60 pages.

[44]

ANONYME DE GAND (l'), auteur déguisé [Charles DURAND, de SaintHippolyte, en France].

Réplique à M. de Potter. Gand, Mestre, 25 juillet 1829, in-8 de 32 pag.

[45] Le même écrivain publia, en septembre 1829, mais cette fois avec son nom Trois Lettres à M. de Potter. Gand, Mestre, in-8 de 39 pag. Ce qui fit que M. de Potter lui répliqua par: Dernier mot à l'anonyme de Gand, maintenant M. Ch. Durand, sur l'union des catholiques et des libéraux dans les Pays-Bas. Bruxelles, libr. romantique, 1829, in-8 de 64 pag.

[46]

M. Ch. Durand était un de ces nombreux Français qui viennent exploiter parmi nous la presse périodique, et qui, ayant passé la frontière à Valenciennes, se croient le droit de prononcer souverainement sur nos intérêts les plus chers. Il essaya, à Bruxelles, un journal hebdomadaire intitulé: la Minerve belge, lequel n'eut qu'une existence éphémère. Il fit ensuite des brochures aux frais du ministère. Dans l'intervalle, il donnait des séances, où il improvisait en prose sur des sujets qu'on tirait au sort dans un chapeau, et qu'il terminait d'habitude par une explosion d'attendrissement, car il avait le don des larmes. Pendant son séjour à Lyon, il imagina une Académie provinciale, à laquelle il eut la politesse d'affilier plusieurs Belges. En 1830, il paya sa dette au roi Guillaume, en publiant, à La Haye Dix jours de campagne, ou la Hollande en 1831. Amsterdam (avril) 1832, in-8 de xij et 344 pag. Il rédigea depuis la Gazette de Francfort. On le disait alors aux gages de la Russie. Paris l'a vu ensuite coopérer à d'autres journaux, pour

le compte de je ne sais quel gouvernement ou de quel parti, mais certainement pour le compte de quelqu'un. (Bull. du biblioph. belge, III, 467.) Quant à la polémique entre M. de Potter et M. Ch. Durand au sujet de l'union des catholiques et des libéraux, ce qu'il y a de plaisant ou de déplorable, comme on voudra, c'est qu'un an après cette levée de boucliers, et la révolution étant accomplie au profit de la soutane, les catholiques répudièrent l'union des libéraux; M. de Potter, obligé de se retirer du Gouvernement, faillit être pendu par une populace ameutée, et depuis ce temps il a vécu obscur à Paris et à Bruxelles, maudissant sa folle confiance et écrivant contre les prêtres redevenus ses ennemis, d'allié qu'il avait cru être. (Note inéd. du bar. F. de Reiffenberg.) ANQUETIL (A. T.), pseudon. [A. THOMAS, neveu du côté maternel de l'historien Anquetil; né dans les environs de Paris, en 1811].

I. Bianca Capello, ou Venise et Florence au XVIe siècle. Avec une préface par Alexandre Dumas. Bruxelles, Ch. Vanderauwera, 1853, 6 vol. in-18.

[47] II. Prisonnier (le) en Russie. Bruxelles, Florkin et A. Hen, 1854, 2 vol. in -32.. [48]

[49] [50]

III. Avec J. Lebègue [autre masque de M. A. Thomas]: Monsieur Benoit. Bruxelles, A. Lebègue, 1854, 2 vol. in-32.

IV. Rêve (le) d'or. Bruxelles, J. Vanbuggenhoudt, 1854, in-18. V. Notice sur les pistolets tournants et roulants, dits revolvers, leur passé, leur présent, leur avenir, etc. Paris, Tanera, 1854, broch. in-8.

[51]

ARGUS, pseudon. [DELINGE, avocat à Bruxelles], auteur d'un facétieux article intitulé: Législation pinopénale: L'adultère consommé sur un mur mitoyen peut-il être considéré comme perpétré dans le domicile conjugal ? Elucidez l'espèce, et, sans être trop long, mettez au pied du mur les auteurs qui ont approfondi cette matière délicate. Facétie imprimée dans l'Annulaire agathopédique et saucial », IVe (première et unique) année (Bruxelles, 1850, in-8).

1

K

ARLEQUIN DE BERLIN (1), pseudon. [L.-H. DANCOURT].

[52]

Lettre de l'Arlequin de Berlin à M, Fréron, sur la retraite de M. Gresset. Amsterdam, Schneider, 1760, in-8.

[53]

ARPE (Pierre-Fréd.), pseudonyme [J. ROUSSET]. Réponse à la Dissertation de M. de La Monnoye sur le livre des Trois Imposteurs. La Haye, Henri Scheurléer, 1716, in-12 de 18 pag. [54] Imprimée aussi dans l'édition du Ménagiana, Amsterdam, De Coup, 1717, à la fin du IVe volume, ainsi qu'à la suite du Traité des Trois Imposteurs dans plusieurs éditions de ce dernier ouvrage.

Cette Réponse est signée des lettres J. L. R. L.; et l'on ajoute, dans un post-scriptum, qu'elle est du sieur Pierre-Frédéric Arpe. C'est une fausseté. Prosper Marchand la croit de Jean Rousset. On fera la remarque qu'en ôtant deux L de la signature, les lettres qui restent sont les initiales de Roussel. ASPIRANT BIBLIOPHILE (UN), auteur déguisé [Ferdinand HENAUX]. De l'Imprimerie spadoise et d'autre chose. Article inséré dans le

p. 314-316, et signé : N. O.

[55]

Bulletin du Bibliophile belge », tome III (1846 ),

AUGUSTE, scènonyme [le général Charles NIELLON], acteur à Anvers, et ailleurs encore, né le 15 fevrier 1795, et naturalisé Belge en 1837, a été directeur aussi d'une troupe ambulante de jeunes artistes.

AUMONIER DU SACRE-COEUR (UN), titlonyme. — Imitation du SacréCœur de Jésus-Christ. Tournai, J. Casterman et fils, 1850, in-18 de 295 pag. 75 c.

[56]

A. V. N. (M.), initialisme [A. Van NIDECK]. Antiquités sacrées et profanes des Romains expliquées, ou Discours historiques, mythologiques et philologiques sur divers monuments antiques,

comme statues, autels, tombeaux, inscriptions, etc. La Haye, Ruth. Alberts, 1726, in-fol.

[57]

UN BIBLIOPHILE BELGE.

(La suite au prochain numéro.)

POÉSIES BIBLIOPHILIENNES.

LES BIBLIOTHÉCAIRES, LES BIBLIOGRAPHES, LES IMPRIMEURS

ET LIBRAIRES

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Usque adeone mori miserum est?
VIRGILE, Eneide. liv. XII, v. 646.

Tes ouvrages, voilà ton titre souverain.
Qu'importe maintenant, poète au front serein,
Qu'une suite innombrable et d'aïeux et d'aïeules
Tait blasonné d'argent à trois bandes de gueules?
Ecuyer, duc, baron, comte, marquis ou roi,
Ta noblesse aujourd'hui ne date que de toi ;
Mais celle-là du moins elle est sainte et durable:
C'est d'un nom glorieux la source inaltérable;
Source profonde et calme où brille reflété,
Ton pur éclat aux yeux de la postérité.

Savants, littérateurs, artistes et poètes,
Mes frères, mes amis, tous autant que vous êtes,
Pardonnez si ma voix à vos tristes adieux

Ajoute quelques mots.

Morne et silencieux,

Je regardais sans voir, j'écoutais sans entendre.
Un écho dans mon cœur, écho plaintif et tendre
Comme un reflet lointain d'un bonheur qui n'est plus,
Un vain ressouvenir de nos vœux superflus,

De nos beaux jours passés une image affaiblie
(Doux rêves du berceau, les derniers qu'on oublie ! )
Me rappelait ce temps où, jeunes tous les deux,
Pleins de projets sans nombre et d'espoirs hasardeux,
Nous allions, variant des lectures chéries,

Egarer par les prés nos vagues rêveries;

Poursuivre à travers champs, au détour des grands bois,
La rime dont Boileau se plaignait quelquefois;
Nous redire Racine et Corneille et Molière;

Assouplir à leur joug notre muse écolière;
Donner une âme, un sens à l'insecte muet,

A tout ce qui, dans l'herbe, à nos pieds remuait;
Traduire en nos accords le chaste et frais murmure

Qu'éveillait le zéphir à travers la ramure;

Sourire d'allégresse à l'aube du printemps;

Relancer dans leurs nids nos gais oiseaux chantants;

4 Frédéric-Auguste-Ferdinand Thomas DE REIFFENBERG,

Butiner la ménianthe où l'onde prend sa source...
Heureux quand, arrivés au terme de la course
(Un léger crépuscule assombrissant les airs)
Nous rapportions chez nous des fleurs et quelques vers !
Pauvre ami! c'était là toute sa jouissance.
Insoucieux de l'or, du rang, de la puissance,
L'étude, qui primait tous ses autres plaisirs,
Ne lui laissait de temps que pour ces doux loisirs ;
Le reste de sa vie, hélas! sitôt passée,

Il reprenait sa tâche en naissant commencée,
Etudiait sans cesse et sans cesse écrivait.
La lampe qui la nuit brûlait à son chevet
A pali tant de fois au retour de l'aurore
Qu'à sa gloire future il travaillait encore !
Ce que cet homme a fait, ce qu'il a de sa main
Recueilli, confondrait l'entendement humain.
C'est qu'il avait compris, et compris de bonne heure,
Que l'inspiration, qui trop souvent nous leurre,
Qui fut souvent l'écueil de tant de vrais talents,
Ne donne tous ses fruits qu'après des travaux lents;
Qu'on n'improvise pas une œuvre impérissable,
Pas plus que le maçon ne bâtit sur le sable,
Pas plus qu'en un seul jour Dieu n'a fait l'univers.

Pittoresque en son style, élégant et divers,
Actif, infatigable, à sa veine facile
Tout sujet s'est montré complaisant et docile;
Prose, vers, tout pour lui finit à force d'art
Par se faire en jouant et comme par hasard.
Et pourtant que d'esprit, de verve, de génie,
De pureté, d'éclat, de grâce, d'harmonie,
De science profonde et d'aperçus nouveaux !

D'autres ont déjà dit ses titres, ses travaux;
Je n'ajouterai rien qui vous induise à croire
Qu'ils aient pu retrancher un fleuron de sa gloire.
L'avenir jugera l'écrivain érudit ;

Mais sur l'homme, Messieurs, tout n'a pas été dit;
Il reste à vous parler de son cœur, de son âme.
Regardez ses enfants, interrogez sa femme,
Ses parents, ses amis, tous ceux qu'avec bonté
Il reçut aux douceurs de son intimité,

Et tous ils vous diront quels trésors de tendresse...
Moi-même (pardonnez au trouble qui m'oppresse),
Moi, qui dans ses plaisirs fus longtemps de moitié,
Quand, liés par le sang moins que par l'amitié,
Lui si haut! moi si bas! lui de quelques années
Plus âgé, moi soumis à d'autres destinées,
Trop faible pour le suivre en son vol courageux
Et ne pouvant, hélas ! prendre part qu'à ses jeux...
Moi, dis-je, qui, plus tard, sachant à peine lire,
M'enivrais aux accents échappés de sa lyre,

Moi qui revois encor ces jours évanouis,

Ces jours de calme paix, de bonheurs inouïs,

Et ce moment si triste, et pourtant plein de charmes, Où nous nous embrassions, comme deux frères d'armes Que les chances du sort appellent, résignés,

Sous le même drapeau dans des camps éloignés;

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