Œuvres de Marmontel, Volume 5A. Belin, 1819 |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 2
... mort de Platon , l'espace d'un siècle présente ce que la Grèce a produit de plus célèbre dans les armes et dans les lettres . On cou- ronnait sur le théâtre d'Athènes l'un des héros de Marathon ; Cratinus et Cratès amusaient les ...
... mort de Platon , l'espace d'un siècle présente ce que la Grèce a produit de plus célèbre dans les armes et dans les lettres . On cou- ronnait sur le théâtre d'Athènes l'un des héros de Marathon ; Cratinus et Cratès amusaient les ...
Page 7
... mort aux volontés dernières ; la foi que l'on donnait aux songes , aux présages , aux prédictions des mourans ; la force des sermens , l'horreur attachée au parjure , la religieuse terreur qu'inspirait aux enfans la malédiction des ...
... mort aux volontés dernières ; la foi que l'on donnait aux songes , aux présages , aux prédictions des mourans ; la force des sermens , l'horreur attachée au parjure , la religieuse terreur qu'inspirait aux enfans la malédiction des ...
Page 9
... mort et l'avenir , était embelli par les plus brillantes peintures ; en un mot , une religion poétique , puisque les poëtes en étaient les oracles , et peut - être les inventeurs . Voilà ce qui environnait la poésie épique dans son ...
... mort et l'avenir , était embelli par les plus brillantes peintures ; en un mot , une religion poétique , puisque les poëtes en étaient les oracles , et peut - être les inventeurs . Voilà ce qui environnait la poésie épique dans son ...
Page 13
... mort , qui la bravait encore , et qui tremblait devant des maî- tres aussi lâches qu'impérieux ; ce mélange d'un reste d'héroïsme avec une bassesse d'esclaves abrutis , cette chute épouvantable de Rome libre et maîtresse du monde , sous ...
... mort , qui la bravait encore , et qui tremblait devant des maî- tres aussi lâches qu'impérieux ; ce mélange d'un reste d'héroïsme avec une bassesse d'esclaves abrutis , cette chute épouvantable de Rome libre et maîtresse du monde , sous ...
Page 27
... mort avant qu'Alexandre fût né ) , com- ment , dis - je , en variant les tons et en passant d'un mode à un autre , il maîtrisait l'âme du héros , l'agitait , l'enflammait , l'apai- sait à son gré , lui inspirait l'ardeur des combats DE ...
... mort avant qu'Alexandre fût né ) , com- ment , dis - je , en variant les tons et en passant d'un mode à un autre , il maîtrisait l'âme du héros , l'agitait , l'enflammait , l'apai- sait à son gré , lui inspirait l'ardeur des combats DE ...
Common terms and phrases
AGATHE AGÉNOR aime âme amour AMULIUS ANTOINE ARCIRE ARÉTIE ARISTOMÈNE Aristote assez AZOR BLAISE caractère CÉLICOUR charme CHOEUR Cicéron ciel CLÉOPATRE CLITON cœur comédie crime DALIN DÉJANIRE DÉMOPHON DENYS le fils DENYS le père DIDON dieux DION doit donner DORIMON DORVAL père ÉNÉE enfans époux femme fille génie GILOTIN gloire goût Grecs Hélas HÉLÈNE héros heureux homme HURON IARBE ILIE IOLAS j'ai jamais l'action l'âme l'amour l'art l'éloquence laisse langue LÉONIDE LINVAL LUCETTE LUCILE MADAME SAINT-CLAIR MADEMOISELLE DE KERCABON MADEMOISELLE DE SAINT-YVES malheur mère Mérope Messène mœurs Molière mouvemens nature naturel NUMITOR OCTAVE OLYMPIE ORFISE ORONTE PALLANTE passions PÉNÉLOPE pensée peuple poëme poésie poëte qu'un rien rime Rome ROMULUS Rousseau s'il sais SANDER sang seigneur sénat sensible sentimens sentiment serait seul SILVAIN sort Sparte spectacle STÉNÉLUS style sublime syllabes TÉLÉMAQUE théâtre THÉONIS TIMANTE tragédie tremble tyrans ULYSSE VENTIDIUS vertu veux vice voilà vois yeux Zaïre ZÉMIRE
Popular passages
Page 62 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 87 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 64 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire ; mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...
Page 743 - Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l'homme est né bon, je le pense et crois l'avoir prouvé: la source de l'intérêt qui nous attache à ce qui est -honnête, et nous inspire de l'aversion pour le mal, est en nous et non dans les pièces.
Page 65 - L'un enfin, par la profondeur de son génie et les incroyables ressources de son courage, s'élève au-dessus des plus grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune : l'autre, et par l'avantage d'une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d'instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins, et forcer les destinées. Et afin que l'on...
Page 219 - ... mais, quand ils y font de leur côté tout ce qu'ils peuvent et qu'ils sont empêchés d'en venir à l'effet par quelque puissance supérieure, ou par quelque changement de fortune qui les fait périr eux-mêmes, ou les réduit sous le pouvoir de ceux qu'ils...
Page 105 - ... étaient pas tous connus; et la route qu'ils ont suivie n'est bien souvent ni la seule ni la meilleure qu'on ait à suivre. Mille beautés ont fait passer mille défauts, mais les défauts qu'elles ont rachetés ne sont pas des beautés eux-mêmes : c'est là ce que les Scaliger, les Dacier, n'ont jamais bien compris. Si Corneille en avait cru Aristote , il se serait interdit le...
Page 171 - L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance. Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nour[rir".
Page 755 - Je trouve que cette comédie nous découvre mieux qu'aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au public, il a consulté le goût le plus général de ceux qui le composent...
Page 766 - Mais si j'ajoute qu'il n'ya point de bonnes mœurs pour les femmes hors d'une vie retirée et domestique ; si je dis que les paisibles soins de la famille et du ménage sont leur partage, que la dignité de leur sexe est dans...