Œuvres de Marmontel, Volume 5A. Belin, 1819 |
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... goût des peuples , ont attiré les muses ; voyez - les , dis - je , arriver en étrangères fugitives , char- gées de leurs propres richesses , et portant avec elles les dieux de leurs pays . Quoi de plus marqué que ce penchant pour les ...
... goût des peuples , ont attiré les muses ; voyez - les , dis - je , arriver en étrangères fugitives , char- gées de leurs propres richesses , et portant avec elles les dieux de leurs pays . Quoi de plus marqué que ce penchant pour les ...
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... goût du chant est un de ces plaisirs que la nature a ménagés à l'homme pour le consoler de ses peines , le soulager dans ses travaux , et le sauver de l'ennui de lui - même . Dans tous les temps et dans tous les climats , l'homme ...
... goût du chant est un de ces plaisirs que la nature a ménagés à l'homme pour le consoler de ses peines , le soulager dans ses travaux , et le sauver de l'ennui de lui - même . Dans tous les temps et dans tous les climats , l'homme ...
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... goût exquis pour la plaisanterie - a fait passer en proverbe le sel pi- quant et fin dont il l'assaisonnait ; chez ce peuple républicain , et libre censeur de lui - même , que l'on s'imagine un théâtre où il était permis de livrer à la ...
... goût exquis pour la plaisanterie - a fait passer en proverbe le sel pi- quant et fin dont il l'assaisonnait ; chez ce peuple républicain , et libre censeur de lui - même , que l'on s'imagine un théâtre où il était permis de livrer à la ...
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... goût n'en fut jamais sincère . Horace , qui accorde aux Romains assez d'amour et de talent pour la tragédie , Et placuit sibi , naturá sublimis et acer : 1. 2. ) Nam spirat tragicum satis et feliciter audet . ( Epist . 1 , Horace ne ...
... goût n'en fut jamais sincère . Horace , qui accorde aux Romains assez d'amour et de talent pour la tragédie , Et placuit sibi , naturá sublimis et acer : 1. 2. ) Nam spirat tragicum satis et feliciter audet . ( Epist . 1 , Horace ne ...
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... goût de la poésie dramatique ne fut qu'un goût de fantaisie , de vanité , d'ostentation , un goût léger , ca- pricieux , comme sont tous les goûts factices , un plaisir aussi peu sensible qu'il leur était peu naturel . Les seuls genres ...
... goût de la poésie dramatique ne fut qu'un goût de fantaisie , de vanité , d'ostentation , un goût léger , ca- pricieux , comme sont tous les goûts factices , un plaisir aussi peu sensible qu'il leur était peu naturel . Les seuls genres ...
Common terms and phrases
AGATHE AGÉNOR aime âme amour AMULIUS ANTOINE ARCIRE ARÉTIE ARISTOMÈNE Aristote assez AZOR BLAISE caractère CÉLICOUR charme CHOEUR Cicéron ciel CLÉOPATRE CLITON cœur comédie crime DALIN DÉJANIRE DÉMOPHON DENYS le fils DENYS le père DIDON dieux DION doit donner DORIMON DORVAL père ÉNÉE enfans époux femme fille génie GILOTIN gloire goût Grecs Hélas HÉLÈNE héros heureux homme HURON IARBE ILIE IOLAS j'ai jamais l'action l'âme l'amour l'art l'éloquence laisse langue LÉONIDE LINVAL LUCETTE LUCILE MADAME SAINT-CLAIR MADEMOISELLE DE KERCABON MADEMOISELLE DE SAINT-YVES malheur mère Mérope Messène mœurs Molière mouvemens nature naturel NUMITOR OCTAVE OLYMPIE ORFISE ORONTE PALLANTE passions PÉNÉLOPE pensée peuple poëme poésie poëte qu'un rien rime Rome ROMULUS Rousseau s'il sais SANDER sang seigneur sénat sensible sentimens sentiment serait seul SILVAIN sort Sparte spectacle STÉNÉLUS style sublime syllabes TÉLÉMAQUE théâtre THÉONIS TIMANTE tragédie tremble tyrans ULYSSE VENTIDIUS vertu veux vice voilà vois yeux Zaïre ZÉMIRE
Popular passages
Page 62 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 87 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 64 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire ; mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...
Page 743 - Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l'homme est né bon, je le pense et crois l'avoir prouvé: la source de l'intérêt qui nous attache à ce qui est -honnête, et nous inspire de l'aversion pour le mal, est en nous et non dans les pièces.
Page 65 - L'un enfin, par la profondeur de son génie et les incroyables ressources de son courage, s'élève au-dessus des plus grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune : l'autre, et par l'avantage d'une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d'instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins, et forcer les destinées. Et afin que l'on...
Page 219 - ... mais, quand ils y font de leur côté tout ce qu'ils peuvent et qu'ils sont empêchés d'en venir à l'effet par quelque puissance supérieure, ou par quelque changement de fortune qui les fait périr eux-mêmes, ou les réduit sous le pouvoir de ceux qu'ils...
Page 105 - ... étaient pas tous connus; et la route qu'ils ont suivie n'est bien souvent ni la seule ni la meilleure qu'on ait à suivre. Mille beautés ont fait passer mille défauts, mais les défauts qu'elles ont rachetés ne sont pas des beautés eux-mêmes : c'est là ce que les Scaliger, les Dacier, n'ont jamais bien compris. Si Corneille en avait cru Aristote , il se serait interdit le...
Page 171 - L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance. Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nour[rir".
Page 755 - Je trouve que cette comédie nous découvre mieux qu'aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au public, il a consulté le goût le plus général de ceux qui le composent...
Page 766 - Mais si j'ajoute qu'il n'ya point de bonnes mœurs pour les femmes hors d'une vie retirée et domestique ; si je dis que les paisibles soins de la famille et du ménage sont leur partage, que la dignité de leur sexe est dans...