Œuvres de Marmontel, Volume 5A. Belin, 1819 |
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... scène déclamée est ce qu'il y a de plus ressemblant au ton naturel de la parole . La scène chantée sans accompagnement et sans mesure est ce qui approche le plus de la déclamation . Le récit obligé s'en éloigne un peu davantage , soit ...
... scène déclamée est ce qu'il y a de plus ressemblant au ton naturel de la parole . La scène chantée sans accompagnement et sans mesure est ce qui approche le plus de la déclamation . Le récit obligé s'en éloigne un peu davantage , soit ...
Page 100
... scène parlée tran- cherait trop avec le chant ; mais ce n'est que dans l'espérance et en faveur du chant , que nous consentons qu'on altère la décla— mation naturelle : c'est là le pacte du théâtre lyrique . Qu'il nous fasse donc ...
... scène parlée tran- cherait trop avec le chant ; mais ce n'est que dans l'espérance et en faveur du chant , que nous consentons qu'on altère la décla— mation naturelle : c'est là le pacte du théâtre lyrique . Qu'il nous fasse donc ...
Page 141
... scène de Trissotin , mais sur un simple ridicule ; et encore est - il bon de savoir que l'idée de cette scène lui fut donnée par Despréaux . Depuis , on a voulu se permettre , avec l'impudence d'Aristo- phane et sans aucun de ses talens ...
... scène de Trissotin , mais sur un simple ridicule ; et encore est - il bon de savoir que l'idée de cette scène lui fut donnée par Despréaux . Depuis , on a voulu se permettre , avec l'impudence d'Aristo- phane et sans aucun de ses talens ...
Page 180
... scène , ce n'est pas seulement cette réponse , c'est toute la scène , c'est la gradation des sentimens du vieil Horace , et le développement de ce grand caractère , dont le qu'il mourút n'est qu'un dernier éclat . On voit , par cet ...
... scène , ce n'est pas seulement cette réponse , c'est toute la scène , c'est la gradation des sentimens du vieil Horace , et le développement de ce grand caractère , dont le qu'il mourút n'est qu'un dernier éclat . On voit , par cet ...
Page 203
... scène jusqu'au dénoûment , la volonté , la passion , ou la force des caractères agit seule et par elle - même ... scène , rentrent dans l'ordre de la fatalité : mais ce genre , approchant de celui des Grecs , ne laisse pas d'être plus ...
... scène jusqu'au dénoûment , la volonté , la passion , ou la force des caractères agit seule et par elle - même ... scène , rentrent dans l'ordre de la fatalité : mais ce genre , approchant de celui des Grecs , ne laisse pas d'être plus ...
Common terms and phrases
AGATHE AGÉNOR aime âme amour AMULIUS ANTOINE ARCIRE ARÉTIE ARISTOMÈNE Aristote assez AZOR BLAISE caractère CÉLICOUR charme CHOEUR Cicéron ciel CLÉOPATRE CLITON cœur comédie crime DALIN DÉJANIRE DÉMOPHON DENYS le fils DENYS le père DIDON dieux DION doit donner DORIMON DORVAL père ÉNÉE enfans époux femme fille génie GILOTIN gloire goût Grecs Hélas HÉLÈNE héros heureux homme HURON IARBE ILIE IOLAS j'ai jamais l'action l'âme l'amour l'art l'éloquence laisse langue LÉONIDE LINVAL LUCETTE LUCILE MADAME SAINT-CLAIR MADEMOISELLE DE KERCABON MADEMOISELLE DE SAINT-YVES malheur mère Mérope Messène mœurs Molière mouvemens nature naturel NUMITOR OCTAVE OLYMPIE ORFISE ORONTE PALLANTE passions PÉNÉLOPE pensée peuple poëme poésie poëte qu'un rien rime Rome ROMULUS Rousseau s'il sais SANDER sang seigneur sénat sensible sentimens sentiment serait seul SILVAIN sort Sparte spectacle STÉNÉLUS style sublime syllabes TÉLÉMAQUE théâtre THÉONIS TIMANTE tragédie tremble tyrans ULYSSE VENTIDIUS vertu veux vice voilà vois yeux Zaïre ZÉMIRE
Popular passages
Page 62 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 87 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 64 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire ; mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...
Page 743 - Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l'homme est né bon, je le pense et crois l'avoir prouvé: la source de l'intérêt qui nous attache à ce qui est -honnête, et nous inspire de l'aversion pour le mal, est en nous et non dans les pièces.
Page 65 - L'un enfin, par la profondeur de son génie et les incroyables ressources de son courage, s'élève au-dessus des plus grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune : l'autre, et par l'avantage d'une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d'instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins, et forcer les destinées. Et afin que l'on...
Page 219 - ... mais, quand ils y font de leur côté tout ce qu'ils peuvent et qu'ils sont empêchés d'en venir à l'effet par quelque puissance supérieure, ou par quelque changement de fortune qui les fait périr eux-mêmes, ou les réduit sous le pouvoir de ceux qu'ils...
Page 105 - ... étaient pas tous connus; et la route qu'ils ont suivie n'est bien souvent ni la seule ni la meilleure qu'on ait à suivre. Mille beautés ont fait passer mille défauts, mais les défauts qu'elles ont rachetés ne sont pas des beautés eux-mêmes : c'est là ce que les Scaliger, les Dacier, n'ont jamais bien compris. Si Corneille en avait cru Aristote , il se serait interdit le...
Page 171 - L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance. Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nour[rir".
Page 755 - Je trouve que cette comédie nous découvre mieux qu'aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au public, il a consulté le goût le plus général de ceux qui le composent...
Page 766 - Mais si j'ajoute qu'il n'ya point de bonnes mœurs pour les femmes hors d'une vie retirée et domestique ; si je dis que les paisibles soins de la famille et du ménage sont leur partage, que la dignité de leur sexe est dans...