Mélanges historiques, satiriques et anecdotiques de M. de B. Jourdain, écuyer de la grande écurie du roi (Louis XV): contenant des détails ignorés ou peu connus sur les évènemens et les personnes marquantes de la fin du règne de Louis XIV, des premières années de celui de Louis XV, et de la régence, Volume 1

Front Cover
Chèvre & Chanson, 1807 - France - 447 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 224 - ... persécutions, il la vit rarement, sous prétexte des affaires et de l'éloignement de Meudon; et, pour gagner du temps, fit ordonner à Riom de joindre son régiment, qui était de l'armée du maréchal de Berwick.
Page 59 - Maintenon qui dans l'apparence de cette curiosité s'était mise au lit, ses rideaux fermés hors un qui ne l'était qu'à demi. Le czar entra dans sa chambre, alla ouvrir les rideaux des fenêtres en arrivant, puis tout de suite...
Page 323 - Les anciens financiers et les gros banquiers réunis épuisèrent la Banque royale, en tirant sur elle des sommes considérables. Chacun chercha à convertir ses billets en espèces ; mais la disproportion était énorme. Le crédit tomba tout d'un coup : le régent voulut le ranimer par des arrêts qui l'anéantirent. On ne vit plus que du papier; une misère réelle commençait à succéder à tant de richesses fictives.
Page 217 - Une religieuse qui accompagnait la princesse à tous les offices du couvent , étonnée de la voir prosternée , mêlant des soupirs aux prières les plus ferventes : Bon Jésus! madame, est-il possible que le public puisse tenir sur vous tant de propos scandaleux qui parviennent jusqu'à nous? Le monde est bien méchant ! vous vivez ici comme une sainte. La princesse se mettait à rire.
Page 352 - ... de s'adresser à Louis XIV, et de le prier de rappeler le grand -prieur. Louis se fit obéir à Londres , l'exilé revint tremblant à Versailles, dit Duclos.
Page 381 - Cependant le régent fut obligé dans la suite d'avoir l'air delà sacrifier, elle disparut; elle eut ordre de passer pour morte, on lui donna douze mille livres de rente et trente mille francs d'argent. Elle épousa un comte et devint dame de qualité; elle vécut décemment avec son mari dans une ville d'Auvergne; elle y fut reconnue quelques années après par des personnes qui l'avaient vue à Paris; elle y mourut en 1727. Elle était fille d'un porteur de chaise, honnête...
Page 41 - Je mourrai bientôt, lui dit-il, je le sens bien; « le seul regret que j'aurai en mourant , c'est de ne « pas laisser de bien à ma femme , qui a infiniment de « mérite, et de qui j'ai tous les sujets imaginables de
Page 282 - Le régent sans contrition Nous a fait sa confession. Il dit au conseil de régence : J'ai fait trois milliards de billets , Et vais vous dire en confidence , Messieurs, comme ils ont été faits, J'en ai fait par arrêts connus Pour quatre cent...
Page 379 - l'ambassadeur, cela n'est pas de votre ressort ; ce « sont des lettres de femmes. Laissez cela à l'abbé, « qui toute sa vie a été m » L'abbé sourit, et feignit d'entendre plaisanterie.
Page 328 - ... avec reconnaissance à la princesse , dont elle leur procura la protection. Leur fortune était déjà assez bien établie en 1722 , pour que Paris l'aîné fût un des gardes du trésor royal. On créa pour lui une troisième place ; la disgrâce de M. le duc , en 1726, entraîna celle des Paris. En 1780, ils reprirent faveur, et la charge de garde du trésor royal fut donnée à M.

Bibliographic information