Sébastien Mercier

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Georg Olms Verlag, 1903 - 810 pages

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Selected pages

Contents

poétique Le Ruisseau philosophique
44
Publication de lAn 2440 sévèrement défendu aussitôt Les
90
Une population toute respectueuse Réforme du costume
96
Les lois et les tribunaux Lagriculture en honneur la
107
Mercier
113
La politique et le gouvernement Principes de justice
121
La législation sociale et la discipline privée Confusion
129
Les destinées futures des États La paix universelle Pru
137
Restif de la Bretonne Le Paysan parvenu Grande
434
Le Tableau de Paris Intention philanthropique du livre
467
Transports dimagination poétique à considérer la grande
480
La joie de vivre Esprit philosophique et front morose
487
Psychologie du Parisien Léger prompt à sengouer ver
505
Traits en action du caractère parisien Mercier curieux
517
Le paradis des curieux Entretiens du PalaisRoyal
532
presque une vertu Adoucissement quelle apporte
561

Dautres lont contesté Mercier le pose en axiome
170
véhémentes contre Racine et Boileau Antipathie de nature
213
mépris des arts purement imitatifs Etranges libertés que
322
Conclusion 1 Pourquoi les drames malgré les intuitions
330
Mercier et la presse Indulgence quon lui témoigne dabord
344
Mercier et la ComédieFrançaise Les comédiens et
358
La ComédieFrançaise rompt avec Mercier Requête
366
Beaumarchais Les États généraux de lart dramatique
379
Mercier curieux de létranger Épris des lettres anglai
423
Richesse et misère La puissance de largent La fureur
574
La bienfaisance et ses merveilles La Société Philanthro
584
Vues politiques de Mercier La personne royale trop inac
603
ellesmêmes Bon vouloir manifeste de ceux qui gouvernent
613
Jugement sur le Tableau Confiance excessive nul soup
620
Projet dun Tableau de la France dun Tableau de Ver
642
CHAPITRE VI
809
Copyright

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 174 - Au fond, quand un homme est allé admirer de belles actions dans des fables et pleurer des malheurs imaginaires, qu'at-on encore à exiger de lui? N'est-il pas content de lui-même? Ne s'applaudit-il pas de sa belle âme? Ne s'est-il pas acquitté de tout ce qu'il doit à la vertu par l'hommage qu'il vient de lui rendre? Que voudrait-on qu'il fît de plus? Qu'il la pratiquât lui-même? il n'a point de rôle à jouer : il n'est pas comédien.
Page 335 - Tout est tragédie dans les événements qui intéressent les nations ; et cet immense drame, que le genre humain représente depuis six mille ans, fournirait des sujets sans nombre pour le théâtre , si l'on donnait plus de liberté à l'art dramatique. Les règles ne sont que l'itinéraire du génie; elles nous apprennent seulement que Corneille , Racine et Voltaire ont passé par là ; mais si l'on arrive au but, pourquoi chicaner sur la route?
Page 117 - Quant à nous, qui ne croyons pas ce que ces femmes croient, mais qui vivons comme elles par la foi, nous n'avons jamais pu considérer sans une espèce de terreur religieuse et tendre, sans une sorte de pitié pleine d'envie, ces créatures dévouées, tremblantes et confiantes, ces âmes humbles et augustes qui osent vivre au bord même du mystère, attendant, entre le monde qui est fermé et le ciel qui n'est pas ouvert, tournées vers la clarté qu'on ne voit pas, ayant seulement le bonheur de...
Page 339 - Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise.
Page 166 - Que me font à moi , sujet paisible d'un état monarchique du dix-huitième siècle, les révolutions d'Athènes et de Rome? quel véritable intérêt puis-je prendre à la mort d'un tyran du Péloponèse, au sacrifice d'une jeune princesse en Aulide ? il n'ya dans tout cela rien à voir pour moi , aucune moralité qui me convienne.
Page 173 - J'entends dire que la tragédie mène à la pitié par la terreur; soit. Mais quelle est cette pitié? Une émotion passagère et vaine, qui ne dure pas plus que l'illusion qui l'a produite; un reste de sentiment naturel, étouffé bientôt par les passions, une pitié stérile, qui se repaît de quelques larmes, et n'a jamais produit le moindre acte d'humanité.
Page 339 - De mémoire d'historien, jamais peuple n'a" éprouvé, dans ses mœurs et dans ses plaisirs, de changement plus rapide et plus total que celui de 1780 à 1823 ; et l'on veut nous donner toujours la même littérature...
Page 338 - Quant à Racine, je suis bien aise que vous ayez nommé ce grand homme. L'on a fait de son nom une injure pour nous ; mais sa gloire est impérissable. Ce sera toujours l'un des plus grands génies qui aient été livrés à l'étonnement et à l'admiration des hommes. César en est-il un moins grand général, parce que, depuis ses campagnes contre nos ancêtres les Gaulois, on a inventé la poudre à canon ? Tout ce que nous prétendons, c'est que si César revenait au monde, son premier soin serait...
Page 428 - ... l'objet de tant de haines ne prit enfin d'autre parti que celui d'en rire. Malgré cet acharnement contre la littérature etlaphilofophie anglaife, elles s'accréditèrent infenfiblement en France.

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