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MM.

Collaborateurs du Bulletin du Bibliophile.

Marius Barroux, archiviste-adjoint de la Seine Henri Beraldi, président de la Société des Amis des livres; Jean Berleux; Paul Beurdeley; Paul Bonnefon, de la Bibliothèque de l'Arsenal; Henri Bouchot, conservateur des estampes à la Bibliothèque Nationale; Abbé H.-M. Bourseaud; R. P. Henri Chérot, S. J.; Marquis de Clapiers, de la Société des Bibliophiles françois; A. Claudin, lauréat de l'Institut; Henri Cordier; Paul Cottin, de la Bibliothèque de l'Arsenal; Ernest Courbet ; George de Courcel A. Decauville-Lachênée, de la Bibliothèque de Caen; Léopold Delisle, membre de l'Institut, administrateur général de la Bibliothèque Nationale; Joseph Denais; Victor Déséglise ; Félix Desvernay, administrateur de la grande Bibliothèque de Lyon; Léon Dorez, de la Bibliothèque Nationale; Emile Droit; Joseph Dumoulin ; Alfred Dupré, avocat à la Cour d'appel de Paris; Dupré-Lasale, conseiller honoraire à la Cour de Cassation: Gaston Duval, de la Bibliothèque de l'Arsenal; Charles Ephrussi; Prince d'Essling, de la Société des Bibliophiles françois; Paul d'Estrée; Alfred Franklin, administrateur de la Bibliothèque Mazarine; Pierre Gauthiez Tony Genty: Ch. de Grandmaison, archiviste honoraire d'Indre-et-Loire, correspondant de l'Institut; R. P. Eugène Griselle, S. J.; Vicomte de Grouchy ; Léon Gruel; Antoine Guillois; Gabriel Hanotaux, de l'Académie française; Henry Harrisse; Maurice Henriet; Henry Houssaye, de l'Académie française: Paul Lacombe, des Amis des livres; Frédéric Lachèvre; Abel Lefranc, secrétaire du Collège de France; Gustave Macon. conservateur-adjoint du Musée Condé Ch. Malherbe, archiviste de l'Opéra Paul Marais, de la Bibliothèque Mazarine L. Marcheix, conservateur des collections de l'Ecole des Beaux-Arts; Henry Martin, de la Bibliothèque de l'Arsenal; Abbé J. B. Martin, correspondant du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts; Fernand Mazerolle, archiviste - paléographe Edmond Maignien, de la Bibliothèque de Grenoble; Georges Monval, archiviste de la Comédie-Française : A. Morel Fatio, secrétaire de l'Ecole des Chartes: Louis Morin, typographe à Troyes: Léon-Gabriel Pélissier; Emile Picot, membre de l'Institut et de la Société des Bibliophiles françois; Baron Roger Portalis, de la Société des Bibliophiles françois; Bernard Prost, inspecErnest Quentinteur général des Bibliothèques et des Archives Bauchart, de la Société des Bibliophiles françois : Ph. Renouard; Vicomte de Savigny de Moncorps, de la Société des Bibliophiles françois; Gaston Schéfer, de la Bibliothèque de l'Arsenal: Vicomte de Spoelberch de Lovenjoul; Henri Stein, archiviste aux arhives nationales: Abbé Tougard; Maurice Tourneux; Abbé Ch. Urbain, vicaire général de Tarentaise; Georges Vicaire, de la Bibliothèque Mazarine, de la Société des Bibliophiles françois, etc.

TÉLÉPHONE 238-85

SOMMAIRE DU 15 JUILLET

Lorédan Larchey (1831-1902), étude bio-bibliographique, par M. Paul COTTIN, page 353.

Les Miniaturistes à l'Exposition des « Primitifs français », par M. Henry MARTIN, (suite), page 363.

Une lettre inédite de Alfred de Vigny, publié par M. J. L. A., page 379.

Catalogue de la Bibliothèque de Longepierre, par M. le baron Roger PORTALIS (Suite), page 383.

Les de Thou et leur célèbre bibliothèque, 1573-1680-1789 (d'après des documents inédits). par M. Henry HARRISSE (suite), page 392.

Bibliographie de quelques almanachs illustrés des XVIIIe et XIXe siècles, par M. F. MEUNIE (suite), page 401.

Revue de publications nouvelles, par M. Georges VICAIRE, page 405.

Chronique, page 409.

Livres nouveaux, page 112.

LOREDAN LARCHEY

(1831-1902)

ÉTUDE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE

(Suite)

La cinquième édition venait de paraître chez Dentu quand Alfred Delvau publia, chez cet éditeur même, un Dictionnaire de la langue verte, où L. Larchey reconnut promptement un plagiat. Peu processif de sa nature, il n'hésita, cependant, point, en raison du procédé d'abord, du tort qui lui était fait, ensuite, à le dénoncer dans une Note sur la concurrence faite à M. Lorédan Larchey par son propre éditeur. Il priait ses confrères de vouloir bien a suspendre leur jugement sur le nouveau dictionnaire édité par M. Dentu, jusqu'après l'impression de ses preuves. >>

A cette circulaire, que le Figaro reproduisit dans son numéro du 14 janvier, A. Delvau répondit par une plainte en diffamation, plainte à laquelle L. Larchey répliqua par une assignation en contrefaçon et en dommagesintérêts, et par un factum intitulé : Note sur le procès en diffamation intenté par M. Delvau à M. Larchey. Note sur le procès en contrefaçon intenté par M. Larchey à MM. Delvau et Dentu. (In-4).

Une polémique s'engagea, dans le Figaro, entre L. Larchey d'une part, MM. Delvau et Dentu, de l'autre. Elle a

été reproduite dans La Petite Revue des 20 et 27 janvier 1866, pp. 137-155 et 169-177.

Le procès suivit son cours, et l'affaire allait être plaidée, quand, trois jours avant l'audience, Dentu demanda à transiger. L. Larchey y consentit, mais à condition d'être indemnisé des frais de son Mémoire et de reprendre sa liberté d'action. Il était, en effet, lié par un traité. Il stipula, en outre, qu'il resterait maître de poursuivre A. Delvau. Le débat fut porté devant la Société des Gens de lettres, au sein de laquelle L. Larchey se fit admettre, et pour laquelle il fit imprimer une courte note où il déclarait maintenir les assertions de son premier mémoire, et précisait les points sur lesquels l'examen du Comité devait porter (8 février).

Le 3 avril, le Comité, après avoir vu A. Delvau reconnaître lui-même ses emprunts aux Excentricités du langage français, et donner verbalement satisfaction à son adversaire, arrêta que les épreuves de la seconde édition du Dictionnaire de la langue verte, alors en préparation, seraient soumises à L. Larchey, pour lui permettre d'indiquer les suppressions réclamées.

La sentence fut insérée dans la Chronique de la Société, en mai 1866, et reproduite dans le n° 3 du Petit bulletin du Bibliothécaire, qu'il venait de fonder.

Ainsi se termina cette affaire qui donna beaucoup de souci à l'auteur des Excentricités, affaire peut-être unique en son genre, où l'on voit un éditeur se faire concurrence à lui-même et à un auteur de sa maison. Elle parut si peu claire à L. Larchey, qu'il se demanda si, comme celle de la Revue anecdotique, elle ne cachait point quelques dessous. Son enquête eût abouti à l'affirmative, si nous en croyons ces mots écrits, peu de temps avant sa mort, à M. Georges Vicaire : « Si Dieu me prête vie, dit-il, je conterai les dessous de l'affaire Delvau, qui valent la

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