Oeuvres complètes, Volume 1Armand-Aubrée, 1832 |
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Page 13
... personne n'étoit plus < « < convaincu que les artistes possédoient de forts beaux secrets . << Cependant je me suis aperçu que leur condition n'est pas meil < leure que celle des poètes , et qu'ils sont , les uns et les autres « dans le ...
... personne n'étoit plus < « < convaincu que les artistes possédoient de forts beaux secrets . << Cependant je me suis aperçu que leur condition n'est pas meil < leure que celle des poètes , et qu'ils sont , les uns et les autres « dans le ...
Page 37
... personne . M. Gautier se con- tente , pour me réfuter , de dire oui partout où j'ai dit non , et non partout où j'ai dit oui ; je n'ai donc qu'à dire encore non partout où j'avois dit non , oui partout où j'avois dit oui , et sup ...
... personne . M. Gautier se con- tente , pour me réfuter , de dire oui partout où j'ai dit non , et non partout où j'ai dit oui ; je n'ai donc qu'à dire encore non partout où j'avois dit non , oui partout où j'avois dit oui , et sup ...
Page 41
... que nous en avons les apparences ; mais M. Gautier auroit dù mieux que personne me pardonner celle- là . Eh ! pourquoi n'a - t - on plus de vertu ? c'est qu'on cultive les belles - lettres , les sciences et les arts A M. GRIMM . 41.
... que nous en avons les apparences ; mais M. Gautier auroit dù mieux que personne me pardonner celle- là . Eh ! pourquoi n'a - t - on plus de vertu ? c'est qu'on cultive les belles - lettres , les sciences et les arts A M. GRIMM . 41.
Page 43
... personne : cette sen- tence n'est point de mon invention ; elle est aussi ancienne que la philosophie . Au reste , je sais que les universités ne me doi- vent aucune reconnoissance ; et je n'ignorois pas , en prenant la plume , que je ...
... personne : cette sen- tence n'est point de mon invention ; elle est aussi ancienne que la philosophie . Au reste , je sais que les universités ne me doi- vent aucune reconnoissance ; et je n'ignorois pas , en prenant la plume , que je ...
Page 44
... personne . C'est dans cette vue qu'il commence par déclarer très mal - à- propos que la cause qu'il défend intéresse le bonheur de l'as- semblée devant laquelle il parle , et la gloire du grand prince sous les lois duquel il a la ...
... personne . C'est dans cette vue qu'il commence par déclarer très mal - à- propos que la cause qu'il défend intéresse le bonheur de l'as- semblée devant laquelle il parle , et la gloire du grand prince sous les lois duquel il a la ...
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Common terms and phrases
à-la-fois amusements animaux arts assez Athènes Atrée auroit avantages avoient avoit besoin bonheur c'étoit Charles Bonnet choses citoyens cœur comédie comédiens connoissances connoître d'Alembert d'autres déja desirs devoir Dieu dire discours effet enfants espèce état étoient étoit eût falloit faudroit femmes foible foiblesse force galité Gautier Genève Génevois genre humain gens goût gouvernement Hérodote héros hommes honnête Hottentots j'ai j'aurois jamais JEAN-JACQUES ROUSSEAU juger l'ame l'amour l'espèce l'état de nature l'homme l'homme sauvage Lacédémone laisser lois lois somptuaires luxe Mahomet manière maux maximes méchants ment mieux misanthrope mœurs Molière monde monsieur n'en naturelle nécessaire Otanès parceque paroît passions patrie peuple philosophes pièce plaisir plaisirs Platon PLUTARQUE pourroit premier presque prince qu'un raison rendre rien Rousseau s'il sages sauvages savants sciences sentiment seroient seroit seul sexe société Socrate soin sorte Sparte spectacle spectateurs talents théâtre Thesmophore tion toyens tragédie trouve vérité vertu vertueux vices Voilà vois vrai
Popular passages
Page 150 - ... D'autres pourront aisément aller plus loin dans la même route, sans qu'il soit facile à personne d'arriver au terme; car ce n'est pas une légère entreprise de démêler ce qu'il ya d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme, et de bien connaître un état qui n'existe plus, qui n'a peut-être point existé, qui probablement n'existera jamais, et dont il est pourtant nécessaire d'avoir des notions justes, pour bien juger de notre état présent.
Page 203 - ... les rapines. Les riches, de leur côté, connurent à peine le plaisir de dominer, qu'ils dédaignèrent bientôt tous les autres; et, se servant de leurs anciens esclaves pour en soumettre de nouveaux, ils ne songèrent qu'à subjuguer et asservir leurs voisins: semblables à ces loups affamés qui, ayant une fois goûté de la chair humaine, rebutent toute autre nourriture, et ne veulent plus que dévorer des hommes.
Page 201 - D'un autre côté, de libre et indépendant qu'était auparavant l'homme, le voilà, par une multitude de nouveaux besoins, assujetti pour ainsi dire à toute la nature, et surtout à ses semblables, dont il devient l'esclave en un sens, même en devenant leur maître...
Page 223 - ... est manifestement contre la loi de nature, de quelque manière qu'on la définisse, qu'un enfant commande à un vieillard, qu'un imbécile conduise un homme sage, et qu'une poignée de gens regorge de superfluités, tandis que la multitude affamée manque du nécessaire.
Page 215 - ... divine intervînt pour donner à l'autorité souveraine un caractère sacré et inviolable qui ôtât aux sujets le funeste droit d'en disposer. Quand la religion n'aurait fait que ce bien aux hommes, c'en serait assez pour qu'ils dussent tous la chérir et l'adopter, même avec ses abus, puisqu'elle épargne encore plus de sang que le fanatisme n'en fait couler.
Page 9 - Plus d'amitiés sincères; plus d'estime réelle; plus de confiance fondée. Les soupçons, les ombrages, les craintes, la froideur, la réserve, la haine, la trahison, se cacheront sans cesse sous ce voile uniforme et perfide de politesse, sous cette urbanité si vantée, que nous devons aux lumières de notre siècle.
Page 181 - ... seule qualité découlent toutes les vertus sociales qu'il veut disputer aux hommes. En effet, qu'est-ce que la générosité, la clémence, l'humanité, sinon la pitié appliquée aux faibles, aux coupables, ou à l'espèce humaine en général? La bienveillance et l'amitié même sont, à le bien prendre, des productions d'une pitié...
Page 167 - ... et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation : c'est la faculté de se perfectionner ; faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu ; au lieu qu'un animal est au bout de quelques mois ce qu'il sera toute sa vie, et son espèce au bout de mille ans ce qu'elle était la première année de ces mille ans.
Page 189 - ... qui ont pu perfectionner la raison humaine en détériorant l'espèce, rendre un être méchant en le rendant sociable , et d'un terme si éloigné amener enfin l'homme et le monde au point où nous les voyons.
Page 15 - Rome est celui de conquérir le monde et d'y faire régner la vertu. Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois, il ne fut ébloui ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée; il n'y entendit point cette éloquence frivole, l'étude et le charme des hommes futiles.