Mémoires du duc de Saint-Simon, Volume 12Hachette, 1874 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires alloit auroit avoient avoit bâtards C'étoit cabinet Canillac cardinal de Noailles carrosse chambre charge choses codicille comte de Roucy comte de Toulouse conseil de régence conseillers d'État cour d'Espagne d'Harcourt dames Desmarets devoit dîner donner donnoit duc d'Orléans duc de Noailles duc du Maine duchesse d'Orléans duchesse de Berry étoient étoit évêque faisoit femme fille fils finances foiblesse frère fût général gens gouvernement guerre homme j'avois jamais jours là-dessus laisser longtemps Louvois Madame maître des requêtes maréchal de Villeroy mariage Marly matin ment mettoit mille livres ministres Mme de Maintenon Mme la duchesse monde Monsieur le Duc Montespan mort n'avoit n'en n'y avoit parler parloit passer passoit père personne petite écurie Pontchartrain pouvoient pouvoit premier écuyer presque princes du sang quelquefois raison Régent rien s'en SAINT-SIMON XII séance secrétaire d'État seroit seul sorte souvent Stairs Torcy trouva trouvoit usurpations venoit Versailles vouloient vouloit voulut voyoit
Popular passages
Page 105 - C'est par où ils dissipèrent ces saints solitaires illustres, que l'étude et la pénitence avaient assemblés à Port-Royal, qui firent de si grands disciples, et à qui les chrétiens seront à jamais redevables de ces ouvrages fameux qui ont répandu une si vive et si solide lumière pour discerner la vérité des apparences, le nécessaire de l'écorce, en faire toucher au doigt l'étendue, si peu connue, si obscurcie, et d'ailleurs si déguisée, éclairer la foi, allumer la charité, développer...
Page 80 - Versailles, le plus triste et le plus ingrat de tous les lieux, sans vue, sans bois; sans eau, sans terre, parce que tout y est sable mouvant ou marécage, sans air, par conséquent qui ne peut être bon.
Page 108 - Saint des saints, tandis qu'ils demeuraient persuadés qu'ils ne mangeaient que du pain qu'ils devaient encore abhorrer. Telle fut l'abomination générale enfantée par la flatterie et par la cruauté. De...
Page 70 - Il regardait à droite et à gauche à son lever, à son coucher, à ses repas, en passant dans les appartements, dans ses jardins de Versailles, où seulement les courtisans...
Page 108 - ... encore abhorrer. Telle fut l'abomination générale enfantée par la flatterie et par la cruauté. De la torture à l'abjuration, et de celle-ci à la communion, il n'y avoit pas souvent vingt-quatre heures de distance, et leurs bourreaux étoient leurs conducteurs et leurs témoins. Ceux qui, par la suite, eurent l'air d'être changés avec plus de loisir, ne tardèrent pas, par leur fuite ou par leur conduite, à démentir leur prétendu retour.
Page 75 - Jamais homme si naturellement poli, ni d'une politesse si fort mesurée, si fort par degrés, ni qui distinguât mieux l'âge, le mérite, le rang, et dans ses réponses quand elles passaient le « Je verrai », et dans ses manières.
Page 77 - ... une grande facilité. Aussi, dans les choses sérieuses, les audiences d'ambassadeurs, les cérémonies, jamais homme n'a tant imposé; et il fallait commencer par s'accoutumer à le voir, si en le haranguant on ne voulait s'exposer à demeurer court.
Page 15 - C'est ce qui donna tant d'autorité à ses ministres, par les occasions continuelles qu'ils avaient de l'encenser, surtout de lui attribuer toutes choses , et de les avoir apprises de lui. La souplesse, la bassesse, l'air admirant , dépendant, rampant, plus que tout l'air de néant sinon par lui, étaient les uniques voies de lui plaire.
Page 3 - S'il faut parler ainsi d'un roi de vingt-trois ans, sa première entrée dans le .monde fut heureuse en esprits distingués de toute espèce. Ses ministres, au dedans et au dehors...
Page 54 - ... sur les terres et sur les biens. Grands et petits, connus et obscurs, furent donc forcés d'entrer et de persévérer dans le service, d'y être un vil peuple en toute égalité, et dans la plus soumise dépendance du ministre de la guerre, et même de ses commis.