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l'histoire pendant cette période, et ces deux querelles, par l'autorité des hommes qu'elles mirent aux prises, l'intérêt des systèmes qui y furent discutés, les belles œuvres auxquelles elles donnèrent naissance, furent infiniment profitables à l'enrichissement de l'art et du goùt français.

Disons qu'avant que la première elle-mème éclatât, le sceptre de la musique française était aux

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mains de Rameau.

Les opéras de ce grand musicien étaient universellement admirés de ses compatriotes pour la vérité de l'expression. C'était là un mérite d'ailleurs auquel les Français étaient habitués depuis Lulli, dont Rameau ne faisait, sur ce point, que suivre la tradition. L'opéra de Castor et Pollux surtout avait, en 1737, porté sa gloire au plus haut point.

Quelques-uns cependant commen

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MAUSOLÉE DU MARECHAL DE SAXE, A STRASBOURG. (Par Pigalle.)

italiens offraient alors le modèle. Par un hasard assez heureux, la musique italienne trouva pour champion un homme qui venait précisément de conquérir, par un opuscule retentissant et par un agréable «< intermède » musical, la double réputation d'écrivain et de compositeur, Jean-Jacques Rousseau.

Quelque temps avant la représentation de son Devin de village, une troupe de bouffons italiens était venue à Paris donner quelques représentations d'œuvres

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