Sans parler du carnaval, qui était extrêmement bruyant et joyeux, ni de la fête traditionnelle de saint Louis, les événements heureux qui intéressaient ou la nation elle-même ou la famille royale, victoires, naissances, mariages princiers, entraînaient toujours avec eux des réjouissances publiques. Et tou jours ce qui paraît avoir excité le plus l'admiration de la foule, c'est le feu d'artifice. Le feu d'artifice était et est resté la pièce nécessaire de toute fête nationale. Soit maladresse des artificiers, soit insuffisance de la police, il fut trop souvent, au XVIIIe siècle, l'occasion d'accidents graves. Mais, à voir la placidité avec laquelle Barbier raconte celui de la Saint-Louis de l'année 1721, il |