la foule et les voitures : le boulevard du Temple, avec ses mille divertissements, est le centre du mouvement.

<«< Les boulevards, écrivait Goldoni vers 1780, étaient ma promenade favorite; je les regardais comme une ressource agréable et salutaire dans une ville très vaste, très peuplée, dont les rues ne sont pas larges, et où la hauteur des bâtiments empêche la jouissance de l'air.

« Ce sont des bastions très étendus qui environnent la ville : quatre rangées

de gros arbres forment un vaste chemin au milieu pour les voitures, et deux allées latérales pour les gens à pied; on y découvre la campagne, on y jouit des points de vue agréables et variés des environs de Paris, et l'on s'amuse en même temps des divertissements que l'on y trouve rassemblés.

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de petits

« Une foule de monde infinie, une quantité de voitures étonnante, marchands qui s'élancent parmi les roues et les chevaux, avec toute espèce de marchandises; des chaises sur des trottoirs pour les personnes qui aiment à voir et pour celles qui se rangent pour être vues; des cafés bien décorés avec un

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