Œuvres complètes de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais: Thé âtreL. Collin, 1809 |
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... yeux entre des citoyens , il ne manquerait ja- mais de produire cet effet sur lui ? Car tel est l'objet du genre honnête et sérieux . Si quelqu'un est assez barbare , assez clas- sique , pour oser soutenir la négative , il faut lui ...
... yeux entre des citoyens , il ne manquerait ja- mais de produire cet effet sur lui ? Car tel est l'objet du genre honnête et sérieux . Si quelqu'un est assez barbare , assez clas- sique , pour oser soutenir la négative , il faut lui ...
Page 22
... yeux des larmes abondantes et faciles , qui se mêlent aux grâces du sourire , et peignent sur le vi- sage l'attendrissement et la joie . Un con- flit si touchant n'est - il pas le plus beau triomphe de l'art , et l'état le plus doux ...
... yeux des larmes abondantes et faciles , qui se mêlent aux grâces du sourire , et peignent sur le vi- sage l'attendrissement et la joie . Un con- flit si touchant n'est - il pas le plus beau triomphe de l'art , et l'état le plus doux ...
Page 37
... yeux tout le badinage d'Acteurs , l'appareil théâtral , que leur souvenir ne puisse pas m'atteindre une seule fois dans tout le cours de son Drame . Or le premier effet de la conversation rimée , qui n'a qu'une vérité de convention , n ...
... yeux tout le badinage d'Acteurs , l'appareil théâtral , que leur souvenir ne puisse pas m'atteindre une seule fois dans tout le cours de son Drame . Or le premier effet de la conversation rimée , qui n'a qu'une vérité de convention , n ...
Page 40
... yeux de tout le monde , et montrant que le bien appartient à la chose et le mal à moi seul , serviront également à ceux qui voudront essayer de moissonner ce nouveau champ d'hon- neur . Le sujet de mon Drame est le désespoir où l ...
... yeux de tout le monde , et montrant que le bien appartient à la chose et le mal à moi seul , serviront également à ceux qui voudront essayer de moissonner ce nouveau champ d'hon- neur . Le sujet de mon Drame est le désespoir où l ...
Page 47
... yeux , qu'il es- père ou craint long - temps avant eux , il approuve ou blâme leur conduite . Il vou- drait avertir celle - ci , arrêter celui - là . J'ai vu des gens sensibles et naïfs , aux repré- sentations de cette Pièce , s'écrier ...
... yeux , qu'il es- père ou craint long - temps avant eux , il approuve ou blâme leur conduite . Il vou- drait avertir celle - ci , arrêter celui - là . J'ai vu des gens sensibles et naïfs , aux repré- sentations de cette Pièce , s'écrier ...
Common terms and phrases
ACTE Alban ANDRÉ assez AURELL avez barbier Barbier de Séville BARON BARTHOLO BETSY CAPITA cent mille chanter charmant cher chose clavecin coeur colère Comédie comte Almaviva Comte de Clarendon Cowerly d'Eugénie désespoir diable dire docteur don Bazile douleur Drame sérieux DRINK Est-ce éternuant êtes EUGENIE femme fesait FIGAR 0 fille gens homme honnête indigne j'ai j'avais j'en jamais joie l'ai L'ÉVEILLÉ l'honneur l'instant lettre Lindor m'avez m'en Madame MURER Mademoiselle main malheur mariage MELAC fils MELAC père ment Milord Miss Polly Monseigneur monsieur Aurelly Monsieur Dabins monsieur de Mélac monsieur Figaro nièce oncle papier pardon parler PAULINE pièce plaire plaisir pleurant Qu'est-ce qu'un raison regarde reste rien ROSINE s'il SAINT-ALBA SAINT-ALBAN sais SCÈNE I I SCÈNE PREMIÈRE SCENE VIII sentiment sera seul Séville SIR CHARLES soeur soir sort Théâtre trouble tuteur vais valets veux voilà yeux Сом Сом те Сомте
Popular passages
Page 401 - C'est lui-même, Monseigneur. Le Comte. Maraud ! si tu dis un mot. . . Figaro. Oui, je vous reconnais ; voilà les bontés familières dont vous m'avez toujours honoré.
Page 403 - Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal.
Page 442 - La calomnie, Monsieur? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez,;. j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'ya pas de plate méchanceté, pas d'horreurs , pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant- bien j et nous avons ici des gens d'une adresse!...
Page 9 - Si le rire bruyant est ennemi de la réflexion, l'attendrissement, au contraire, est silencieux ; il nous recueille, il nous isole de tout. Celui qui pleure au Spectacle est seul; et plus il le sent, plus il pleure avec délices, et surtout dans les pièces du genre honnête et sérieux, qui remuent le cœur par des moyens si vrais, si naturels.
Page 24 - Ses personnages doivent toujours y paraître sous un tel aspect, qu'ils aient à peine besoin de parler pour intéresser. Sa véritable éloquence est celle des situations, et le seul coloris qui lui soit permis est le langage vif, pressé, coupé, tumultueux et vrai des passions, si éloigné du compas de la césure et de l'affectation de la rime, que tous les soins du poète ne peuvent empêcher d'apercevoir dans son drame s'il est en vers.
Page 443 - ... vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public , un chorus universel de haine et de proscription.
Page 480 - FIGARO Ma foi, monsieur, les hommes n'ayant guère à choisir qu'entre la sottise et la folie, où je ne vois point de profit je veux au moins du plaisir; et vive la joie! Qui sait si le monde durera encore trois semaines...
Page 9 - ... proposé. Nous le voyons arriver dans la plupart des Pièces comiques; à la honte de la Morale, le Spectateur se surprend trop souvent à s'intéresser pour le fripon contre l'honnête homme, parce que celui-ci est toujours le moins plaisant des deux. Mais, si la gaieté des Scènes a pu m'entraîner un moment, bientôt, humilié de m'être laissé prendre au piège des bons mots ou du jeu théâtral, je me retire mécontent de l'Auteur, de l'Ouvrage et de moi-même. La moralité du genre plaisant...
Page 403 - J'ai cru que c'était elle... Dis toujours, je t'entends de reste. FIGARO. De retour à Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talents littéraires ; et le théâtre me parut un champ d'honneur... LE COMTE. , Ah, miséricorde! FIGARO. (Pendant sa réplique, le Comte regarde avec attention du côté de la jalousie...
Page 403 - FIGARO On a vingt-quatre ans au théâtre ; la vie est trop courte pour user un pareil ressentiment. LE COMTE Ta joyeuse colère me réjouit.