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nous savons être le no 4 actuel. La veuve Du Caroux possédait cette maison par suite d'héritage. Donc, dès cette époque, depuis un temps indéterminé, cet immeuble était indépendant de son voisin appartenant aux Bailleul.

Après un partage fait en 1689, c'est Nicolas Du Caroux, marchand mercier, demeurant dans la maison, qui en est propriétaire et qui en passe déclaration en 1717. Le 21 janvier 1733, il vend le Pavillon royal, moyennant 25.500 livres à un orfèvre nommé Denis L'Empereur; mais un descendant des Du Caroux, nommé Jean-BaptisteAlexis Ballet, invoquant son droit de retrait lignager qui permettait à un parent d'évincer un acquéreur étranger en lui remboursant son prix d'acquisition, obtient, par sentence du Châtelet du 13 mars 1734, de rentrer en possession de la susdite maison. En 1749, une veuve Ballet, en faisant sa déclaration de propriété, continue de désigner la maison comme attenante à droite à celle de la Présidente Portail que nous avons vue au no 4. Le 16 mars 1776, les enfants d'une dame Ballet, qui avait épousé un sieur Caulet d'Hauteville notaire, mettent en vente leur propriété; elle est adjugée à Jean-Baptiste Dubois, marchand mercier, établi dans la maison où il a succédé aux Ballet et Du Caroux, exerçant le même commerce depuis 1689. Cette adjudication est prononcée moyennant 41.102 livres. Mais de nouveau, soit encore par suite de retrait lignager, ou autrement, c'est un Ballet qui redevient propriétaire au moment de la Révolution, et ce sont ses héritiers qui conservent cette même maison jusqu'en 1859. A cette date seulement, M. Mazure s'en rend adjudicataire, et la propriété passe à son petit-fils M. Decauville qui en est actuellement propriétaire.

Durant cette longue période de 1678 à 1903, pendant

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-laquelle on suit les translations de propriété de la maison portant actuellement le n° 6 après avoir porté de 1806 à 1850 le n° 8, il ne nous est révélé aucun habitant méritant d'être signalé. La boutique, occupée jusqu'à la Révolution par un marchand mercier, est louée en 1806 à un marchand de drap, en 1827 à un marchand de laine et fers pour meubles; puis, à partir de 1847 jusqu'à l'heure actuelle, n'a pas cessé d'être occupée par un boulanger.

(A suivre.)

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