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laume De Bure, cousin du précédent, mort en 1820, rédacteur des principaux catalogues des grandes et précieuses bibliothèques particulières de la fin du XVIIIe siècle; — de Jean-Jacques et de Marie-Jacques, ses fils qui continuèrent avec succès les travaux de leur père; -de Charles-Joseph Panckoucke, mort en 1798, éditeur de l'Encyclopédie méthodique, du Répertoire de jurisprudence, des Mémoires de l'Académie des sciences, de ceux de l'Académie des belleslettres, des œuvres de Buffon, de Voltaire, et fondateur, en 1789, du Moniteur universel, qui, pendant plus de quatrevingts ans, devait être l'organe officiel du gouvernement; de Charles-Louis-Fleury Panckoucke, son fils, secrétaire de la présidence du Sénat sous le premier Empire, connu des érudits et des savants par la publication de l'importante Bibliothèque latine-française en 211 volumes, par la Description de l'Égypte, par Victoires et Conquêtes et par l'immense travail portant le titre de Dictionnaire des sciences médicales, suivi de la Biographie, de la Flore et du Journal complémentaires de la même science. Sur ce dernier sujet, M. le docteur Dureau complète les renseignements donnés par M. Rouveyre.

M. Rouveyre fait ensuite hommage à la Société d'un médaillon en bronze exécuté, en 1849, par Joseph Felon, reproduisant les traits de Joseph Lemercier, imprimeur-lithographe, connu par ses beaux travaux artistiques, qui longtemps eut son habitation et ses ateliers au no 57 de la rue de Seine. Des remerciements sont adressés au donateur.

M. Masson fait part d'un intéressant document retrouvé aux Archives Nationales par M. N. Weiss, bibliothécaire de la Société du Protestantisme français, relatif à une condamnation à la peine du fouet prononcée, à la fin de 1586, par le bailli de Saint-Germain-des-Prés, contre Bernard Palissy et trois autres réformés. La peine devait être subie en deux endroits au grand carrefour Saint-Germain et à la place du pont Saint-Michel. Le bourreau devait en outre, en ce dernier lieu, brûler publiquement les écrits religieux du célèbre auteur des rustiques figulines. Sur appel, le Parlement de Paris, par son arrêt du 10 janvier 1587, cassa cette sentence qu'il

jugea trop sévère, et ordonna aux prévenus, conformément à l'édit du roi, de sortir du royaume dans le délai de quinze jours.

Prochain ordre du jour.

M. Gerbaux : Le mètre de marbre de l'annexe du PetitLuxembourg.

M. Dureau: Médecins et naturalistes du VIe arrondissement.

La séance est levée à 10 heures.

Vendredi 24 avril, 9 heures du soir.

Membres présents: MM. Rouveyre, Masson, Demombynes, Fromageot, Herbet, Laschett, Marin, Raflin, Saunier, Semichon, Sudre, Théo de Bellefonds et Toulouze.

Excusés: MM. Gerbaux et Dr Dureau.

M. Herbet remet de la part de M. Noël Charavay, qui en fait hommage à la Société en mémoire de feu son frère M. Étienne Charavay, vice-président, à la fondation, de la Société historique du VIo, une série de lettres autographes émanant d'artistes ayant habité autrefois les anciens Xe ou XI arrondissements, et de documents manuscrits de l'époque révolutionnaire intéressant également les anciens quartiers du VIe arrondissement actuel. M. Herbet commente et résume chacune de ces pièces dont voici la succincte nomenclature : I. ARTISTES. 1. Abraham CONSTANTIN, artiste peintre, rue Saint-Germain-des-Prés, 6. Lettre à un journaliste, datée du 15 mai 1838, pour l'engager à venir voir ses travaux. 2. Antoine-Gaspard-Marius COUTEL, artiste peintre, rue Mazarine, 28. Lettre du 6 juillet 1853, sollicitant du préfet de la Seine une commande de travaux de décoration dans une église quelconque.

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3. P.-G. GASNIER, peintre artiste, rue du Four, 31. Lettre du 22 brumaire an XIV (13 nov. 1805) demandant au maire du XIe arrondissement, de lui faire obtenir le remboursement d'un billet de 500 livres de la Caisse nationale.

4.

Jean-François GIGOUX, artiste peintre, rue de l'Ab

baye, 3. Lettre du 25 décembre 1851 invitant son ami Escudier, éditeur de musique, à dîner dans son atelier.

5. Antoine-Jean, baron GROS, peintre, membre de l'Institut, rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés, 14. — Lettre du 21 juillet 1814, relative aux peintures de la coupole de l'église Ste-Geneviève dont l'exécution lui avait été confiée.

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6-7. Pierre-Narcisse GUÉRIN, peintre, membre de l'Institut et directeur de l'école de Rome, rue de Seine-St-Germain. Deux lettres: l'une, non datée, adressée au ministre de l'Intérieur dans les dernières années du xvIIe siècle pour demander le payement du deuxième tiers d'un prix d'encouragement qu'il avait obtenu; l'autre du 23 décembre 1831, au sculpteur Pradier, 3, rue de l'Abbaye, pour le remercier de son obligeance en le remplaçant dans son cours de l'École des Beaux-Arts.

8. Antoine-Marie PERROT, peintre, rue Jacob, 12. Lettre du 5 novembre 1848, demandant une audience au général (Changarnier), commandant en chef de la Garde Nationale parisienne. Cet artiste a habité également le n° 29 de la rue du Vieux-Colombier.

9-12. Antoine-Marie PEYRE, connu sous le nom de Peyre neveu, architecte du Palais de Justice, chef de bataillon puis colonel de la Garde Nationale en 1830. Lettre écrite le 2 septembre 1792, rue des Poitevins, 18 (maison du Moniteur) où il offre d'armer, d'équiper et de solder un volontaire à ses frais. Autre lettre du 27 pluviôse an X, demandant au général Bonaparte le rétablissement de son traitement d'architecte des bâtiments civils. Circulaire imprimée, datée du 24 juin 1806, où il revendique auprès des Sénateurs la direction des travaux de restauration et d'amé

nagement de la salle de l'Odéon. Projet, autographié et signé, d'une place et d'un monument triomphal à élever au Trocadéro en commémoration de la campagne de 1823.

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13. Henri-Joseph REDOUTÉ, peintre d'histoire naturelle, rue Jacob, 41. Billet demandant la remise d'un manuscrit (11 juillet 1844).

14.

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Pierre Joseph REDOUTÉ, peintre de fleurs, rue de Seine-Saint-Germain, 6. Lettre du 28 janvier 1828 solli

citant d'un ministre la souscription à son ouvrage Choix des plus belles fleurs, publié alors par Panckoucke.

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15. Pierre-Jean DAVID D'ANGERS, Sculpteur, maire du Xe arrondissement en 1848. Autorisation donnée le rer mars 1848, de prendre des matelas et des couvertures à la caserne municipale de la rue de Tournon.

16. Une gravure en taille-douce représentant trois projets des tours de Saint-Sulpice.

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trict des CARMES du 20 juillet 1789, nommant le Père Placide, carme déchaussé, aux fonctions ecclésiastiques de directeur et d'aumônier du district.

2.

Délibération du comité du district des PRÉMOntrés, du 3 septembre 1790, sur un avis du commandant Santerre (du 10 bataillon de la 5o division) dénonçant un dépôt d'armes clandestin dans la maison du duc de Laval, boulevard neuf, barrière du Montparnasse, et procès-verbal de perquisition opérée le jour même par les commissaires du district, de concert avec ceux des Carmes. Le résultat des recherches fut négatif.

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3. Lettre des commissaires de la section des QUATRENATIONS, du 8 janvier 1791, relative au payement d'une somme de quarante livres pour l'enlèvement de vingt voitures de gravois provenant de la cour de l'Abbaye.

4. Lettre du chef de bureau de l'état-major de la garde nationale parisienne, datée du 17 septembre 1792, au président de la section du THÉATRE-FRANÇAIS Sur le casernement des volontaires.

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Extrait de la délibération de la section de la CROIXROUGE, du 7 février 1791, relative à la destitution de M. de Courtomer, chef de la 2° division de la Garde Nationale.

6. Certificat délivré le 29 juillet 1791, par Roussineau, curé de ST-GERMAIN DES PRÉS, à l'un de ses vicaires : PierreJean-Baptiste Miet.

7. Lettre du 25 avril 1792, adressée à Le Roux de la Ville, administrateur des travaux publics, par Poiret, curé de SAINT-SULPICE, demandant des réparations urgentes dans la chapelle de la Vierge.

8. Dénonciation d'incivisme faite le 13 août 1792, à la section de MARSEILLE, par un nommé Richard, contre Hollier, marchand de bois et commandant du bataillon de la section, pour avoir refusé de laisser participer les citoyens placés sous ses ordres aux événements de la journée du 10 août. 9. Dénonciation au ministre de l'Intérieur par les commissaires de surveillance de la section du THÉATRE-FRANÇAIS, dite de Marseille, le 6 novembre 1792, relative « aux trophées de l'orgueil nobiliaire » placés dans l'église Saint-André des Arts.

10. Lettre de Santerre, commandant général provisoire, datée du 4 mars 1793, où il demande au ministre de la Guerre, Beurnonville, de mettre deux pièces de canon à la disposition des canonniers volontaires de la section du LUXEMBOURG.

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II. Discours imprimé d'un des jeunes gens de la première réquisition, prononcé, le 26 septembre 1793, en présentant à la section de MARSEILLE, dite de Marat, les officiers élus par le bataillon.

12.

Extrait du registre des délibérations de la section de MARAT et de MARSEILLE, à la date du 29 septembre 1793, relatif à la remise par le patriote Palloy d'une pierre de la Bastille où se trouvait gravée la Déclaration des Droits de l'homme.

13. Délibération des administrateurs municipaux du XIe arrondissement, du 24 nivôse an VI (13 janvier 1798), signée de CUBIÈRES, DE BURE, MÉRIGOT et autres, blâmant l'attitude du citoyen VILLERS, Concierge des bâtiments de l'ancien séminaire de Saint-Sulpice, qui avait désobligeamment reçu les membres du comité de bienfaisance, et lui enjoignant plus de circonspection dans l'avenir.

14. Réclamation adressée le 6 ventôse an VI (24 février 1798) par l'administration centrale du département à l'administration du Xe arrondissement, relative à plusieurs seaux prêtés par la division de la FRATERNITÉ (XI arrond.), lors de l'incendie de l'abbaye de Saint-Germain des Prés et qui avaient été égarés ou soustraits.

15-18. Quatre pièces datées des 2 et 3 germinal an VI signées de CEYRAT, président, et de JULIEN (de Toulouse), se

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