Que l'on ne résoudra jamais. Sur l'histoire des temps modernes ou gothiques Des Lokes et des Condorcets, Méditez nuit et jour la science suprême; Et vous direz, un peu surpris: Hélas! j'ai seulement appris Que parmi nous tout est problême. Oui, mon Fils; et l'on sait que ces problêmes vains, Enfans capricieux d'un aveugle génie, N'ont offert aux pauvres humains Que des résulats incertains. Soit préjugé, soit fantaisie, Le goût, l'opinion, la mode, tout varie; Triompher de Racine au siècle de lumière : Mais hier, aux Français, on a sifflé Molière; N'en reçoit pas moins un affront; Je veux donc chérir la science Est utile sans arrogance; Où jusqu'à l'infini s'élève une puissance A cacher ses attraits divins, Je veux sans plus tarder y descendre à sa suite; L'un dit c'est bien, l'autre c'est mal, Alors ma peine est sans seconde ; Et je veux une règle sûre, Entre divers conseils mon esprit partagé, Du meûnier, bon vieillard, contredit et berné, Quand une semonce un peu dure Et de l'âne tout étonné, De changer si souvent d'allure; Mais avec eux, mon Fils, qui n'a pas voyagé! Bien qu'il soit merveilleux d'en retrouver l'histoire Corrigé! Ce mot seul me réduit au silence, J'aime à choisir de préférence Un des moyens qui me convient le plus, C'est l'oubli d'une extravaganes; Mais pour vous oublier mes vœux sont superflus, · Tendre Cymodocée, intéressant Eudore, Jeunes infortunés qu'une bête dévore, Pourrois-je à vos destins refuser quelques pleurs, Quinze siècles passés s'accroître vos malheurs ! Mais s'il falloit vous résigner A la rigueur d'un nouveau sacrifice, Le même genre de supplice. O mes chiffres! venez, à vous seuls j'ai recours, Rien n'y peut alarmer l'innocence timide; Ce qu'est l'astre divin qui reud le jour au monde, Peut-être.... Al parmi vous, peut-être est ignoré, Par-tout ailleurs il est le maître De nous égarer à son gré: Je le sais; mais enfin, peut-être, ai-je attiré, Un long discours expose à ce danger; Un peu trop tard; et c'est une imprudence. Ecouté jusqu'à la fin, Moderne Cicéron, qu'il n'en soit pas trop vain, Le plaisir n'est pas si certain, Comptons, mon Fils, et comptons bien. Du jeune possesseur d'un riche capital, Fut conduit en cérémonie De son hôtel à Sainte-Pélagie, Bientôt après à l'hôpital. Et pour en venir au moral, Heureux, en calculant les chances de la vie, Plaisir, amour santé, richesse, Tout sembloit à Damon promettre le bonheur ; (*) Chienne de chasse. Prirent sa place avec adresse ; Mad. XVIII. La Corbeille de Fleurs et le Panier de Fruits, ou la Récolte de chaque mois offerte aux jeunes demoiselles; par JAUFFRET auteur du Courrier des Enfans et des Adolescens, etc. SUR UR un joli papier rose on voit une corbeille de fleurs autour de laquelle voltigent des papillons, et que renferme un cadre tissu de feuillages. On ouvre le cahier, et les yeux se fixent sur une gravure agréablement coloriée, qui représente la Prime - vère des jardins en parcourant le recueil on trouve encore une autre fleur, c'est la Violette également bien représentée. Ces deux fleurs sont accompagnées de descriptions, où l'auteur n'a point ménagé le style poétique. Suivent deux petits contes, une romance notée, et pour couronner l'œuvre une énigme : voilà ce que M. Jauffret offre aux demoiselles dans cette première livraison d'un ouvrage qui leur est destiné, et qui paroîtra deux fois par mois, et alternativement sous les deux titres de la Corbeille de Fleurs et du Panier de Fruits. L'idée de cet ouvrage est d'une imagination douce; et c'est une de ces innocentes conceptions qui |