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LA RUE DE BUCI

SES MAISONS ET SES HABITANTS

(Suite)

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N° 37

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Les Quatre fils Aymon. Famille CorVve Lecoq. Les orfèvres Duhamel.

La belle Étoile.

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-Trit. Gautier du Haut-Désert.

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Petit immeuble simple en profondeur, reconstruit vers 1830 conformément à l'alignement alors fourni par l'administration. C'était, au temps du numérotage sectionnaire, le no 420, puis, à partir de 1806 jusqu'en 1850, le n° 43.

En 1595, il y avait là déjà une maison appelée le Pavillon.

En 1678, la déclaration de propriété en était faite à l'Abbaye par une dame Françoise de Cornilleau, veuve de Jacques de Lesperon du Mesnil qui en avait hérité de ses parents. La maison, occupée alors par une marchande lingère, portait pour enseigne : Les Quatre fils Aymon.

La propriété échut, en 1697, à la demoiselle Anne de Lesperon du Mesnil, qui, restée fille, la légua par testament à ses quatre cousins maternels les Cornilleau. Ceuxci, entrés en possession le 16 juin 1699, ne gardèrent pas longtemps cette ancienne maison familiale. Ils la vendirent le 30 janvier 1702 à leur locataire Catherine Cany, veuve de Charles Lecoq, lingère établie sous l'enseigne encore conservée des Quatre fils Aymon.

Mais, peu de temps après, la veuve Lecoq étant décédée, la boutique changea d'aspect. La propriété était passée à une demoiselle Lecoq mariée à Denis Cousin, procureur au Châtelet. Celui-ci loua la maison à Pierre Duhamel, orfèvre, lequel adopta pour enseigne : La belle Étoile, mieux appropriée à son genre de commerce.

Ainsi que nous l'avons vu fréquemment, ce furent encore les locataires qui devinrent bientôt propriétaires. Par acte du 30 avril 1718, Denis Cousin et sa femme vendirent, moyennant 15.000 livres, la maison de leur mère, aux orfèvres Pierre Duhamel et Jeanne-Catherine Thierry, sa femme.

Trois ans après, en 1721, Pierre Duhamel mourut, laissant à sa veuve son fonds de commerce, et neuf enfants dont les trois aînés travaillaient déjà dans l'atelier de leur père. Cette nombreuse famille continua de posséder et d'exploiter en commun, sans aucun acte de partage, la maison de La belle Étoile, pendant vingt et un ans. Ce fut seulement le 26 mai 1742 qu'il fut procédé à une licitation, par suite de laquelle, la veuve Duhamel fut déclarée adjudicataire moyennant 15.050 livres.

Dix ans plus tard, après le décès de cette mère de famille, une nouvelle licitation eut lieu, et la propriété fut rachetée moyennant 20.100 livres par le quatrième fils du

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