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PORTS DE PARIS,

AVEC LES MARCHANDISES QUI S'Y DÉCHARGENT.

Port aux ardoises; quai des Miramion

nes.

aux bleds; le long du quai de la Grève.

aux bois flottés; ports St.-Bernard, la Rapée, de la Conférence, de la Grenouillière.

aux bois neufs; mêmes ports que ceux du bois flotté, et à l'île Louviers.

au charbon de bois; ports de l'ancienne Place-aux-Veaux, de la Tournelle, de la Grève, des Quatre-Nations, de l'Ecole et de Bonaparte,

au charbon de terre; ports SaintPaul, de la Grève et des QuatreNations.

au cidre; sur le haut du quai du port St.-Nicolas.

Port aux cotterets; quai de l'Ecole et

île Louviers.

aux fagots; mêmes port et île.
aux fers; port St.-Paul.

aux foins; quai des Miramionnes. aux pavés; port de l'Hôpital, sur le quai des Célestins et au port St.-Nicolas.

aux pierres à plâtre; à la Rapée, et provisoirement à la barrière de la Rapée.

aux poissons; au-dessus du pont Marie.

au sel; quais de la Grève et de l'Ecole.

-aux tuiles; quai des Miramionnes. aux vins; quais Saint-Bernard, Saint-Paul, de la Tournelle et Saint-Nicolas.

C'est au port St.-Nicolas qu'arrivent et sont déchargées les marchandises venant de Rouen, de Provence, du Hâvre, de Dieppe et de Hollande, etc. comme huile, savon, oranges, poivre, café, marée, cidre, eaux-de-vie, vins étrangers et de liqueurs, etc.

On a remarqué sur le port S.-Nicolas une nouvelle grue de l'invention de MM. Ablent et Thiery, pour le chargement et le déchargement des marchandises. Cette mécanique fait en une heure l'ouvrage de la journée de vingt hommes. Cette grue peut résister au fardeau le plus lourd. Les superbes colonnes de marbre que l'on voit à l'arc triomphal de la grille des Tuileries, ont été déchargées trèsrapidement, par cette grue, des bateaux où elles étaient.

MACHINES

ET ÉTABLISSEMENS HYDRAULIQUES.

Pompe du pont Notre-Dame, composée de deux équipages, dont l'un pour élever 80 pouces d'eau, et l'autre pour en élever 40 pauces; le produit de ces machines est monté dans une cuvette placée au-dessus du bâtiment, et de-là se distribue par le moyen de tuyaux en plomb et en fonte, savoir:

au nord, cours du Cours de la Reine, dans trente-six rues différentes. Pompe de la Samaritaine, sur le Pont-Neuf. (Voy. Pont-Neuf.) Pompes à vapeur, sous le nom de Pompes à feu, l'une sur le quai de Chaillot, à l'extrémité du Cours de la Reine, l'autre au Gros-Caillou.

Les machines de la pompe de Chaillot portent l'eau dans quatre réservoirs contenant chacun 12,150 muids, situés à Chaillot même, et à 35 mètres 756 millimètres (environ 110 pieds) au-dessus de l'étiage de la Seine. De là, cette eau se distribue dans tous les quartiers du nord de la rivière au moyen de grosses conduites en fonte.

Les machines établies au GrosCaillou; portent l'eau dans un réservoir en forme de tour quarrée, pratiqué sur le bâtiment même, à une hauteur égale à celle des réservoirs de Chaillot. De ce réservoir part une conduite qui passe dans les rues de la Boucherie, de Grenelle, des Rosiers, St.-Dominique, Taranne, Ste.-Mar

guerite, des Boucheries, des Cordeliers, des Mathurins, jusqu'à la rue Saint-Jacques. Cette machine fournit aussi de l'eau aux établissemens et fontaines publiques du faubourg St.Germain.

Aqueduc d'Arcueil.

Les eaux conduites à Paris par ce canal, se rendent à un château d'eau élevé près l'Observatoire, et de là, elles se distribuent, 19. aux fontaines situées rue d'Enfer, près les Chartreux, place St.-Michel, rue Montagne-Ste.Geneviève, rue St.-Jacques, terrain des Carmelites et rue Mouffetard 2°. aux regards, rue d'Enfer, près les Feuillans et près l'institution des Sourds Muets, dans les ruelles du Val-de-Grace, et cul-de-sac des Vi

gnes.

Sources du Nord.

;

Les rigoles qui les réunissent et les dirigent, apportent l'eau à la fontaine

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