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La course ne peut exiger que d'être payé à l'heure.

On paie 4 fr. pour aller à Bicêtre.

Si on fait venir un cocher de la place sans l'employer, il ne peut exiger pour cela que 50 c. ou IQ sous.

Lorsqu'on oublie quelque chose dans la voiture, en retenant le numéro, il faut aller faire sa déclaration au bureau de la préfecture de police.

On compte 1500 cabriolets de place. Cette voiture est très - incommode et dangereuse.

La course est fixée à un fr. ; la première heure, I fr. 50 cent., et la seconde 1 fr.

Ι

Pour les carrosses de remise, les prix varient suivant l'élégance du train et la beauté des chevaux.

Les cabriolets ou carrosses loués au jour, à la semaine ou au mois, sont obligés de conduire dans les environs de Paris, pourvu qu'ils puissent rentrer la nuit.

Pour les fiacres et les cabriolets de place, les réglemens de police ne les obligent d'aller que j'usqu'aux barrières.

On peut aussi se faire conduire dans les environs de Paris plus économiquement, en prenant de petits cabriolets à quatre, cinq ou six places.

Les prix varient suivant la concurrence.

HOTELS ET CHAMBRES GARNIS.

On compte moins d'hôtels garnis qu'il y a dix-huit ans ; ceux qui sont le plus en réputation, en raison de la beauté des appartemens, sont :

L'hôtel de l'Empire (ci-devant hôtel de la Borde), rue Cérutti.

Hôtel du Prince de Galles (ci-devant hôtel du Prince de Bauveau), faubourg St-Honoré.

Hôlel de Richelieu ( ci-devant au duc de

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ce nom) près les grands boulevards.

Hôtel Grange-Bateliere (ci-devant au président Pinon), rue Grange-Batelière.

Des souverains peuvent loger dans ces hôtels, ainsi que dans plusieurs situés faubourg St.-Germain, où l'air est pur et éloigné du bruit incommode du quartier St.-Honoré.

Les Anglais logent ordinairement faubourg St.-Germain ; ils considèrent ce quartier comme l'un des plus propres et des plus sains.

Le nombre des chambres garnies est considérable; il y en a depuis 6 francs par mois jusqu'à 48 francs. La propreté ne règne pas également dans toutes; reproche que les voyageurs Hollandais et Anglais ont le droit de nous faire.

Il y a vingt-cinq ans, on comptait à Paris plus de cent mille étrangers logés dans les hôtels et chambres garuis.

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DOMESTIQUES DE LOUAGE. L'étranger qui arrive à Paris sans do→ mestiques, en trouve pour 3 liv. par jour; ces domestiques connaissent les bons et les mauvais endroits de Paris; ils protègent, moyennant une rétribution, marchands, traiteurs, loueurs de carrosses. Par l'habitude où il sont d'avoir affaire aux étrangers, ils parlent plusieurs langues ; ils connaissent toutes les allures des différentes maisons de cette grande ville; ils savent où sont placés les sérails, les femmes qui les composent, leur taux respectif; s'ils vous volent un peu d'un côté, en revanche ils empêchent, de l'autre, que vous ne le soyez outre mesure.

Il y a parmi cette classe d'hommes plus d'un vrai Gil-Blas ; ils connaissent les banquiers, les escompteurs, les usuriers, etc. Ils ne manqueront pas sans doute d'espionner vos actions.

FIN DU TOME PREMIER.

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