divisaient en vingt quartiers pour la desserte et la facilité de la police, dont nous L'observatoire, situé à l'extrémité la plus méridionale de Paris, près la ci-devant porte St.-Jacques est à 20 degrés de longitude, le premier méridien pris de l'ile de Fer; et à 48° 50' 10" de latitude. eb CLIMA T. On n'est pas exposé à Paris aux froids rigoureux qui se font sentir dans les contrées de la France plus élevées en latitude et voisines de hautes chaînes de montagnes la neige et la grêle n'y sont pas très-abondantes, et on n'y éprouve pas des chaleurs excessives. Les vents n'y sont pas aussi violens que ceux que l'on éprouve dans le voisinage de la mer; mais l'élévation des mai sons, l'humidité habituelle des rues, le défaut de circulation dans certains quartiers, rendent l'air stagnant et épais. CIRCONFÉRENCE. est La circonférence de Paris, à la mesurer seulement en longeant l'ancien et le nouveau boulevard qui forment l'enceinte, de 13,720 mètres (7048 t.), y compris 194 mètres (100 t.) pour la largeur de la Seine vis-à-vis l'Arsenal, et autant pour celle prise auprès du Cours-la-Reine. Dans cette enceinte ne sont pas compris les faubourgs St.-Antoine, du Temple, Laurent, - St. St.-Martin, St.-Denis,Montmartre, Poissonnière, St.-Honoré, et du Roule. Ces dix faubourgs compris dans l'enceinte de Paris, sa circonférence est de plus de 17,516 mètres (9,000 toises), et cette cir→ conférence étant réduite à une figure régulière et à-peu-près carrée, il en résulte une surface de plus de 8,084,040 mètres (4,200,000 toises carrées). Ainsi, cette ville peut avoir, dans sa plus grande longueur, 2 lieues de circonférence, et en y comprenant tous les faubourgs 8 lieues. Paris est de figure ronde, et entouré de boulevards plantés de plusieurs rangées, d'arbres qui forment une superbe promemade. + CHAPITRE II. Coup d'œil général sur Paris; habitans des greniers; grandeur de Paris; cette ville vue politiquement; sa physionomie; réflexions sur les carrières; sur le gouvernement féodal, rectification sur la grandeur de Paris. (Tableau de Paris, par M. Mercier, publié en 1782. ) POUR établir un parallèle entre Paris en 1782 et Paris en 1807, nous mettons sous les yeux de nos lecteurs les articles indiqués, ei-dessus. n'a COUP-D'ŒIL GÉNÉRAL SUR PARIS, « Un homme à Paris, qui sait réfléchir, pas besoin de sortir de l'enceinte de ses murs pour connaître les hommes des autres climats; il peut parvenir à la connaissance, entière du genre humain, en étudiant les individus qui fourmillent dans cette imTome I. C 3.** mense capitale. On y trouve des Asiatiques couchés toute la journée sur des piles de carreaux, et des Lapons qui végétent dans des cases étroites; des Japonais qui se font ouvrir le ventre à la moindre dispute; des Esquimaux qui ignorent le tems où ils vivent; des Nègres qui ne sont pas noirs, et des Quakers qui portent l'épée. On y rencontre les mœurs, les usages ét les caractères des peuples les plus éloignés; le chymiste adorateur du feu; le curieux idolâtre, acheteur de statues, l'Arabe vagabond, battant chaque jour les remparts, tandis que le Hottentot et l'Indien oisifs sont dans les boutiques, dans les rues, dans les cafés. Ici demeure un charitable Persan qui donne des remèdes aux pauvres; et sur le même pallier, un usurier antropophage. Enfin, les Brachmanes, les Faquirs dans leur exercice pénible et journalier n'y sont pas rares; ainsi que les Groënlandais qui n'ont ni temples ni autels. Ce qu'on rapporte de l'antique et voluptueuse Babylone, |