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CHAPITRE PREMIER.
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Situation de Paris; origine des Parisiens; accroissement du territoire; limites sous Charles Vet Charles VT;\tés embel-}› lissemens de cette ville depuis la reine i Anne de Bretagne jusqu'à Louis XIV; \. le climat, la circonférence, etc.

PARIS, situé sur la Seine qui le traverse, était la capitale du royaume de France, de la ci-devant province de l'Isle-de-France i Tome I.

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et du gouvernement du même nom. Elle est aujourd'hui la capitale de l'empire français et le chef-lieu du département de la Seine. Cette superbe ville, Tone des plus considérables du monde, a toujours fixé l'attention des étrangers par sa nombreuse population, par ses beaux monumensTM, par son influence sur les arts et les sciences, et sur-tout depuis dix-huit ans par les différentes révolutions dont elle a été le théâtre principal.

Cette ville dang sgn origine n'était qu'une simple bourgade composée de quelques maisons éparses et renfermées dans l'île de la Seine, qui depuis a pris le nom d'Isle du Palais du celui de Cité. Ammien Marcellin qui écrivait vers l'an 375 de Jésus-Christ me donnait pas à Paris le nom de ville, il L'appelait le Chateau ou in Forteresse des Parisiens. Elle occupe aujourd'hui un si vasté espace qu'il y a peu de villes on Europe qu'on puisse lui comparer

Accroissement du territoire.

LE territoire de cette ville ne consistait, dans l'origine, qu'en un petit marais. Son étendue et sa première clôture sous Jules-César, 56 ans avant Jésus-Christ, ne renfermaient que

44 arp. 2e. clôture, en 358, sous JULIEN, 113

Se. clôture, en 1190, Sous PHILIPPE

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6e. clôture, en 1634, sous HENRI IV 1660
7e. clôt., en, 1671, sous LOUIS XIV 3228

8e. clôture, en 1715 et 1717, sous

LOUIS XIV et Louis XV

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Louis XVI

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D'après le nouveau plan projeté,

Faris aurait .

10,719

ORIGINE DES PARISIENS.

Histoire de l'accroissement successif do leur territoire.

LES Parisiens étaient un de ces soixantequatré peuples qui composaient la république des Gaules, et qui ne formaient qu'une nation, quoique indépendans les uns des autres : chacun de ces peuples avait ses lois particulières, ses chefs, ses magistrats. Le peuple nommait tous les ans des députés pour composer les assemblées générales, qui se tenaient dans le princi pal collége des Druidės, au milieu d'une forêt du pays chartrain. On avait confié pendant long-temps les affaires civiles et politiques à un sénat de femmes choisies par les différens cantons: elles délibéraient de la paix ou de la guerre et ju¬ geaient les différends qui survenaient entre

les Vergobrets (souverains magistrats), ou de ville à ville. Selon Plutarque, l'un des articles du traité d'Annibal avec les Gaulois, portait:

Si quelque Gaulois a sujet de se plaindre d'un Carthaginois, il se pourvoira devant le sénat de Carthage établi en Espagne. Si quelque Carthaginois se trouve lésé par un Gaulois, l'affaire será jugée par le con→ seil suprême des femmes gauloises.

Les Druides que ce tribunal mécontenta par plusieurs de ses arrêts, usèrent de tout le crédit que la religion leur donnait sur les esprits, pour le faire abolir, et ils s'emparèrent de l'autorité.

Les Gaulois, sous le gouvernement des femmes, prirent Rome, et firent trembler l'Italie. Sous le gouvernement des prêtres, ils furent toujours subjugués par les Romains.

Les Parisiens combattirent pour leur liberté avec un courage qui était l'effet du

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