cureur-général et de trois substituts. Il y a en outre six magistrats de sûreté substituts du procureur général impérial, qui sont chargés de la recherche de tous les délits, dont la connaissance appartient, soit aux tribunaux de police correctionnelle, soit à la cour criminelle; le département de la Seine est divisé à cet effet en six arrondissemens. Une cour d'appel, composée d'un premier président, de deux présidens, de trente juges, d'un procureur impérial, deux substituts et d'un greffier. Cour de Cassation, composée d'un premier président, de deux prési dens, de 44 juges, d'un procureur-général impérial, de. six substituts et d'un greffier. Une commission particulière composée de trois personnes chargées de l'organisation des études; trois inspecteurs généraux des études chargés de visiter, au moins une fois l'année, les Lycées des départemens,. ainsi que ceux de Paris; arrêter définitivement la comptabilité, examiner toutes les parties de l'enseignement et de l'administration, et en rendre compte au conseiller d'état, chargé de cette partie. 12 Écoles primaires pour les gar Pour l'enseignement des Lettres et des Lycée impérial, rue St.-Jacques, au ci-devant collège de Louis-le-Grand. Lycée Napoléon, dans les bâtimens de Ste.-Geneviève. Lycée Charlemagne, aux ci-devant grands Jésuites, rue St.-Antoine. Lycée Bonaparte, dans les bâtimens des ci-devant Capucins de la chaussée d'Antin. 7 Une École Polytechnique. Une idem impériale des ponts-et chaussées. Une idem d'architecture. Une idem gratuite de dessin. Une idem de droit de Paris. Une idem et collége de pharmacie. Une société de médecine. Le collège de France. Le collège des Irlandais.. tales. École spéciale de peinture et sculp ture. École vétérinaire à Alfort, près Charenton. (Voyez cet article.) L'institut national. Institut des sourds-muets. Conservatoire des arts et métiers. Musée des monumens français. OBSERVATIONS Sur l'instruction publique. Il n'y a plus de privilégiés dans les écoles publiques. Toutes les charges, les dignités, les emplois, les places civiles, militaires et sacerdotales se donnaient autrefois à ceux qui avaient des titres de noblesse ou beaucoup d'argent. Il suffit aujourd'hui d'avoir du mérite. Le fils d'un cordonnier peut devenir évêque, cardinal ou général. Que de talens étaient éclipsés sous la monarchie, faute d'un vieux morceau de parchemin ou de quelques sacs d'argent. Mais il faut que ceux qui arrivent aujourd'hui aux premières places par leur mérite, n'oublient jamais leur premier état, et ne rougissent pas d'avoir des parens dans des états obscurs; qu'ils aient toujours présente cette vieille maxime, l'état n'avilit pas l'homme, c'est l'homme qui avilit son état. L'enseignement L'enseignement n'est plus contradictoire ; un auteur dit : « Le régent disait que Jupiter était un dieu, et le prêtre soutenait que c'était un démon. L'on a supprimé l'indécente barbarie des colléges qui fouettaient les jeunes gens. L'on donnait à un écolier le titre d'empereur, et l'empereur était fouetté. " BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. Bibliothèque nationale. Mazarine. de la ville. de l'Ecole de Médecine. de Ste.-Geneviève. de l'Arsenal. de l'Observatoire. du Conservatoire de Musique Bibliothèques non publiques; mais où l'o du Conservatoire des Arts du Jardin des Plantes. Tome I. N |