La Revue musicale, Volume 1, Issue 1 - Volume 2, Issue 6Éditions Richard-Masse, 1920 - Music |
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... décor fourni par la nature , les scènes les plus agréables des romans . Ce n'est pas seulement en Allemagne que l'on rêva de vivre selon l'Astrée ; les descriptions de Charles Sorel ressemblent à des récits un peu composés de pastorales ...
... décor fourni par la nature , les scènes les plus agréables des romans . Ce n'est pas seulement en Allemagne que l'on rêva de vivre selon l'Astrée ; les descriptions de Charles Sorel ressemblent à des récits un peu composés de pastorales ...
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... décor où nous sommes accoutumés s'efface ; des sensations inconnues et très définies nous pénètrent avec la phrase musicale ; elle s'élargit , nous enveloppe , nous baigne . Une fiction plus réelle que la réalité se substitue aux ...
... décor où nous sommes accoutumés s'efface ; des sensations inconnues et très définies nous pénètrent avec la phrase musicale ; elle s'élargit , nous enveloppe , nous baigne . Une fiction plus réelle que la réalité se substitue aux ...
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... décors : Castor et Pollux , de Rameau et la puissante Salomé , de Florent Schmitt . Cette saison , nous pûmes admirer les tableaux incomparables de Zuloaga pour les Goyescas , de Granados . Si je cite la décoration avant la musique , c ...
... décors : Castor et Pollux , de Rameau et la puissante Salomé , de Florent Schmitt . Cette saison , nous pûmes admirer les tableaux incomparables de Zuloaga pour les Goyescas , de Granados . Si je cite la décoration avant la musique , c ...
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... décors aussi laids ? Au début de la saison dernière , nous eûmes de grandes espérances promptement déçues . Un nouveau Théâtre Lyrique était né . Il inscrivait les œuvres les plus intéres- santes à son répertoire . Mais il se borna à ...
... décors aussi laids ? Au début de la saison dernière , nous eûmes de grandes espérances promptement déçues . Un nouveau Théâtre Lyrique était né . Il inscrivait les œuvres les plus intéres- santes à son répertoire . Mais il se borna à ...
Page 51
... décors de M. Valdo - Bar- bey , accepter de bonne grâce l'évidente plaisan- terie de M. Malipiero , plaisanterie à laquelle je ne reprocherai que d'être un peu lourde , dans son futurisme qui donne envie de crier : Vive le passé ...
... décors de M. Valdo - Bar- bey , accepter de bonne grâce l'évidente plaisan- terie de M. Malipiero , plaisanterie à laquelle je ne reprocherai que d'être un peu lourde , dans son futurisme qui donne envie de crier : Vive le passé ...
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Common terms and phrases
ABONNEMENT admirable Albert Roussel Alfredo Casella allemande André Arch artiste Bach ballet Bartok Beethoven Berlioz chansons chant Charles charme chef d'orchestre choeurs classique Claude Debussy clavecin cœur compositeur compositions concerts Conservatoire contrepoint critique d'Annunzio danses Darius Milhaud debussyste décors directeur dramatique écrit ÉDITIONS Emile Vuillermoz Erik Satie fantaisie Florent Schmitt fugue Gabriel génie goût Habeneck harmonique Henry Prunières instruments italienne jamais Jean Cocteau jeunes musiciens joue l'art l'harmonie l'œuvre l'Opéra Louis Couperin maître Malipiero Maurice Ravel mélodie ment Milhaud moderne Mozart musique française NOUVELLE REVUE FRANÇAISE numéro œuvres orchestre orgue parfois partition passé passion Paul Paul Dukas Pelham Humfrey Pelléas pensée pianiste piano pièces poème poète polyphonie populaire première Programme public quatuor représentation reste REVUE MUSICALE rien Roland-Manuel romantique Rossini russe rythme scène semble sensibilité sentiment serait seulement Sonate sonore style symphonie technique Théâtre Lyrique thème timbres tonalité Vincent d'Indy violon violoncelle virtuosité voix Wagner XVIIe siècle
Popular passages
Page 195 - J'aime mieux les quelques notes de la flûte d'un berger égyptien, il collabore au paysage et entend des harmonies ignorées de vos traités... Les musiciens n'écoutent que la musique écrite par des mains adroites; jamais celle qui est inscrite dans la nature.
Page 44 - Un soir fait de rosé et de bleu mystique,'* Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, ** Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes.
Page 106 - Debussy ne vise partout que l'émotion : il est trop musicien pour être réaliste; il efface le paysage à mesure qu'il s'y promène ou qu'il le contemple, pour n'en laisser paraître que l'écho sensible, l'image sonnante, le chant que tout moment de la nature fait naître dans une sensibilité ardente et vive.
Page 201 - Sapho pour faire pareillement pleurer les hommes ! Le couteau de la Navarraise y rejoint le pistolet de l'inconsciente Charlotte. (Cf. Werther.) D'autre part, on sait combien cette musique est secouée de frissons, d'élans, d'étreintes qui voudraient s'éterniser. Les harmonies y ressemblent à des bras, les mélodies à des nuques ; on s'y penche sur le front des femmes pour savoir à tout prix ce qui se passe derrière... — Les philosophes et les gens bien portants affirment qu'ils ne s'y passe...
Page 196 - curieux des impressions sincères et loyalement res» senties beaucoup plus que de la critique, celle-ci » ressemblant trop souvent à des variations brillantes » sur l'air de : « Vous vous êtes trompé parce que » vous ne faites pas comme moi », ou bien : «Vous » avez du talent, moi je n'en ai aucun, ça ne peut pas » continuer plus longtemps »... J'essaie de voir, à tra...
Page 51 - A un costé du théâtre, il faut une forteresse vieille où se puisse mettre un petit batteau, laquelle forteresse doit avoir un antre à la hauteur de l'homme, d'où sort le batteau. Autour de ladicte forteresse, doit avoir une mer haute de deux pieds...
Page 156 - Majestez), s'estoient trouvé chaque trouppe en un pré à part , à deux costez d'une grande allée de pelouse , dressée pour aller à la susdite salle, chaque trouppe dansant à la façon de son païs : les Poitevines avec la cornemuse ; les Provençales, la volte avec les cimballes; les Bourguignones et Champenoises avec le petit haut-boys, le dessus de violon et tabourins de village; les Bretonnes dansans leurs passe-pieds et branlesgais ; et ainsi toutes les autres provinces.
Page 195 - Telle succession harmonique ce paraissant anormale dans le renfermé d'une salle de concert prendrait certainement sa juste valeur en « plein air : peut-être trouverait-on là le moyen de faire disparaître ces petites manies de forme et de « tonalité trop précises qui encombrent si maladroitement la musique ? Celle-ci pourrait s'y renouveler « et y prendre la belle leçon de liberté contenue dans l'épanouissement des arbres...
Page 56 - Où est la musique française? Où sont nos vieux clavecinistes chez lesquels il ya tant de vraie musique? Ceux-là avaient le secret de cette grâce profonde, de cette émotion sans épilepsie, que nous renions comme des enfants ingrats.
Page 33 - Dépourvu du génie nécessaire pour créer une nouvelle forme lyrique, j'ai choisi parmi les styles existants celui qui convenait le mieux à mes goûts tout classiques et à ma culture musicale toute traditionnelle.