Mélanges historiques, satiriques et anecdotiques, Volume 1Chèvre et Chanson, 1807 - France |
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... chose de grand . Celles que l'on rapporte ici réunissent presque toujours ces deux rapports en elles ; ce sont des pièces également provoquées par les actions basses des hommes puissans , les sots conseils des courtisans , la mauvaise ...
... chose de grand . Celles que l'on rapporte ici réunissent presque toujours ces deux rapports en elles ; ce sont des pièces également provoquées par les actions basses des hommes puissans , les sots conseils des courtisans , la mauvaise ...
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... chose de moins re- cherché qu'à la cour de ces rois , il n'offre pas cette hypocrisie et cette dépravation se- crette qui semblent caractériser les mœurs domestiques sous les trois précédens règnes ; la nécessité de xij PREFACE .
... chose de moins re- cherché qu'à la cour de ces rois , il n'offre pas cette hypocrisie et cette dépravation se- crette qui semblent caractériser les mœurs domestiques sous les trois précédens règnes ; la nécessité de xij PREFACE .
Page xiii
... chose de lâche et d'odieux que n'a pas au même dégré le libertinage bruyant de nos modernes syba- rites . Sans doute ceux - ci n'ont point le vernis séduisant de leurs ancêtres ; mais il est dou- teux aussi que l'on pût trouver dans ...
... chose de lâche et d'odieux que n'a pas au même dégré le libertinage bruyant de nos modernes syba- rites . Sans doute ceux - ci n'ont point le vernis séduisant de leurs ancêtres ; mais il est dou- teux aussi que l'on pût trouver dans ...
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... qui le con- duisit au tombeau , à cause des vifs chagrins qu'il en ressentait dans ses derniers jours . Ce n'était pas la seule chose qui eut » T altéré sa santé et affaibli son tempérament ; les hasards 4 LOUIS XIV .
... qui le con- duisit au tombeau , à cause des vifs chagrins qu'il en ressentait dans ses derniers jours . Ce n'était pas la seule chose qui eut » T altéré sa santé et affaibli son tempérament ; les hasards 4 LOUIS XIV .
Page 7
... chose qui se passa , et que l'on ne peut guère com- prendre . Maréchal , premier chirurgien , qui aimait tendrement son maître , parlait souvent à M. Fagon , premier médecin , des craintes qu'il avait . Le médecin ne croyait pas ou ne ...
... chose qui se passa , et que l'on ne peut guère com- prendre . Maréchal , premier chirurgien , qui aimait tendrement son maître , parlait souvent à M. Fagon , premier médecin , des craintes qu'il avait . Le médecin ne croyait pas ou ne ...
Common terms and phrases
aimait amour assez banque beau belle BERNIER BONTEMS c'était cardinal de Noailles chagrin chambre de justice CHANVALON Charlotte de Bavière charmes Chausseraie chevalier chose cœur cour dame Dieu dire donner duc d'Orléans duc de Saint-Simon duc du Maine duchesse de Berri Duclos enfant épousa FAGON faisait femme fille Fillon fortune goût grace homme j'ai jour l'abbé Dubois l'amour laissa Lass long-tems Louis XIV M.gr LE DAUPHIN M.lle DU TRON M.me DE MAINTENON M.se madame Charlotte madame de Maintenon madame de Montespan madame la duchesse mademoiselle Aissé mademoiselle Chouin mademoiselle de Valois mademoiselle du Tron maîtresse majesté maréchal mari mariage mariée marquise de Maintenon Meudon mille ministre Modène moiselle monarque monseigneur monsieur mort mourut n'était P.sse DE CONTI Parabere parler passer passion père personne plaisir PONTCHARTRAIN président princesse de Conti prit régent rien Riom s'en satiriques Scarron SCÈNE sentimens sire sorte tems trouve Versailles voulut
Popular passages
Page 306 - J'ai vengé l'univers autant que je l'ai pu : La mort dans ce projet m'a seule interrompu. Ennemi des Romains et de la tyrannie, Je n'ai point de leur joug subi l'ignominie ; Et j'ose me flatter qu'entre les noms fameux Qu'une pareille haine a signalés contre eux, Nul ne leur a plus fait acheter la victoire, Ni de jours malheureux plus rempli leur histoire.
Page 246 - Le prince, qui connaissait le caractère violent de sa fille, s'en défendit; et, sur son refus, le cardinal se mit en devoir d'entrer, et de parler lui-même. Le régent, craignant que l'aspect du prélat et du curé ne causât à la malade une révolution qui la fit mourir, se jeta au-devant du cardinal, et le pria d'attendre qu'on l'eût préparée à une telle visite.
Page 269 - Le premier président, loin de ranimer alors le feu de sa compagnie, en craignoit la vivacité. Le Régent avoit sur ce magistrat un avantage qu'on ignoroit, et qui est encore aujourd'hui une anecdote très-peu connue, si ce n'est de cinq ou six personnes : la voici. Lorsque le duc et la duchesse du Maine furent arrêtés, le premier président, qui ne se...
Page 420 - L'affaire qui l'intéressoit dans le moment le rendoit incapable d'attention pour toute autre. Il n'avoit ni cette étendue ni cette flexibilité d'esprit nécessaires à un ministre chargé d'opérations différentes, et qui doivent souvent concourir ensemble. Voulant que rien ne lui échappât, et ne pouvant suffire à tout, on l'a vu quelquefois jeter au feu un monceau de lettres toutes cachetées, pour se remettre, disoit-il, au courant.
Page 250 - ... persécutions, il la vit rarement, sous prétexte des affaires et de l'éloignement de Meudon; et, pour gagner du temps, fit ordonner à Riom de joindre son régiment, qui était de l'armée du maréchal de Berwick.
Page 398 - Ce prince l'ayant prié de cesser ses poursuites , sans pouvoir l'obtenir , lui défendit l'entrée de son palais. Le grand-prieur n'en eut que plus d'affectation à suivre cette dame aux spectacles , aux promenades , et toujours sous les yeux du roi , qui fut enfin obligé de s'adresser à Louis XIV, et de le prier de rappeler le grand -prieur. Louis se fit obéir à Londres , l'exilé revint tremblant à Versailles, dit Duclos. Dubois qui connaissait le faible du prince , chercha à l'entretenir...
Page 347 - Ecossais, gentilhomme ou non, mais se donnant pour tel, comme tous les étrangers; grand, bien fait, d'une figure agréable et noble, de beaucoup d'esprit, d'une politesse distinguée, avec de la hauteur sans insolence.
Page 397 - Fils de France, supérieurs à ceux de petit-fils. Le mariage fut conclu, malgré les incertitudes du duc de Chartres, les répugnances de Monsieur et les fureurs de Madame , qui donna un soufflet à son fils, à la première déclaration qu'il lui en fit. Le duc de Chartres...
Page 249 - Les plus grands établissements en devenaient une suite nécessaire. Il échauffa làdessus la tête de sa maîtresse, et l'obligea d'en importuner le régent : ce prince lui opposait en vain des raisons ; elle y répondait par des fureurs. Les altercations entre le père et la fille transpirèrent; Madame, mère du régent, et son altesse royale sa femme, duchesse d'Orléans, en apprirent la cause.
Page 397 - Comme l'intimité laisse bientôt voir le caractère , l'abbé sentit qu'il seroit méprisé de son élève , s'il ne le corrompoit lui-même : il n'y oublia rien , et malheureusement n'y réussit que trop. On ne fut pas long-temps à s'apercevoir du crédit de l'abbé sur le prince; mais le peu d'importance du personnage le sauvant alors de la jalousie , on ne fut pas fâché d'avoir quelqu'un dont on pût se servir, dans l'occasion, comme d'un instrument sans conséquence. Le dessein que le Roi...