Lettre à d'Alembert. ThéâtreDeterville et Lefévre, 1817 |
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... : mais les goûts constants d'un peuple , ses coutumes , ses vieux préjugés , doivent être respectés sur la scène . Jamais poëte ne s'est bien trouvé d'avoir violé cette loi . le goût général ayant changé depuis ces deux auteurs , 26 LETTRE.
... : mais les goûts constants d'un peuple , ses coutumes , ses vieux préjugés , doivent être respectés sur la scène . Jamais poëte ne s'est bien trouvé d'avoir violé cette loi . le goût général ayant changé depuis ces deux auteurs , 26 LETTRE.
Page 35
... poëte ne nous afflige qu'autant que nous le voulons ; qu'il ne nous fait aimer ses héros qu'autant qu'il nous plaît . Cela est contre toute expé- rience . Plusieurs s'abstiennent d'aller à la tragédie , par- sont pures et sans mélange d ...
... poëte ne nous afflige qu'autant que nous le voulons ; qu'il ne nous fait aimer ses héros qu'autant qu'il nous plaît . Cela est contre toute expé- rience . Plusieurs s'abstiennent d'aller à la tragédie , par- sont pures et sans mélange d ...
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... poëte ne peut qu'altérer ces rapports pour les accom- moder au goût du peuple . Dans le comique , il les diminue et les met au - dessous de l'homme : dans le tragique , il les étend pour les rendre héroïques , et les met au - dessus de ...
... poëte ne peut qu'altérer ces rapports pour les accom- moder au goût du peuple . Dans le comique , il les diminue et les met au - dessous de l'homme : dans le tragique , il les étend pour les rendre héroïques , et les met au - dessus de ...
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... poëte , ne font pas une grande impression sur les spectateurs ; à force de leur montrer qu'on veut les instruire , on ne les instruit plus . Je ré- ponds encore que ces punitions et ces récom- penses s'opèrent toujours par des moyens si ...
... poëte , ne font pas une grande impression sur les spectateurs ; à force de leur montrer qu'on veut les instruire , on ne les instruit plus . Je ré- ponds encore que ces punitions et ces récom- penses s'opèrent toujours par des moyens si ...
Page 56
... poëte est bien de le rendre tel , c'est celui de l'ami Philinte , qu'il met en opposition avec le sien . Ce Philinte est le sage de la pièce ; un de ces honnêtes gens du grand monde dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fri ...
... poëte est bien de le rendre tel , c'est celui de l'ami Philinte , qu'il met en opposition avec le sien . Ce Philinte est le sage de la pièce ; un de ces honnêtes gens du grand monde dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fri ...
Common terms and phrases
aimable aimer amant amour amusements ANACREON ANGÉLIQUE APOLLON assez Atrée auroit avoit bonheur c'étoit CACIQUE CARIME CARLIN charmes cher CHOEUR choses citoyens cœur COLETTE Colin Collatin comédie comédiens connoissance connoître d'Alembert danse déja desirs DEVIN Devin du village dieux DIGIZÉ dire DORANTE doux ÉGLÉ ÉLIANTE ÉRITHIE étoient étoit femmes feux foible foiblesse FRÉDÉRICH FRONTIN Genève gens gloire GOTERNITZ goût grace Hélas HÉSIODE heureux hommes honnête Iphis ISABELLE j'ai j'en JACQUARD jamais jour juger l'ame l'amour Léandre lettre LISETTE LISIMON lois long-temps LUCINDE LUCRÈCE m'en MACKER MARTON maximes ment mépriser mieux misanthrope mœurs Molière monsieur n'en objet ORANE OVIDE par-tout parceque paroît passions père peuple philosophie pièce plaire plaisir plaisirs poëte POLYCRATE public qu'à qu'un raison rendre rien s'il SCÈNE sentiments seroient seroit seul sexe soin SOPHIE Sparte spectacles spectateurs SULPITIUS tendres théâtre THÉMIRE tion tragédie VALÈRE vérité vertu veux vices Voilà vois voudrois yeux
Popular passages
Page 237 - Si le rétablissement des Sciences et des Arts a contribué à épurer les mœurs, Paris 1750.
Page 35 - Vous ne sauriez me nier deux choses : l'une, qu'Alceste, dans cette pièce, est un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien ; l'autre, que l'auteur lui donne un personnage ridicule.
Page 33 - Voyez comment, pour multiplier ses plaisanteries, cet homme trouble tout l'ordre de la société ; avec quel scandale il renverse tous les rapports les plus sacrés sur lesquels elle est fondée, comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs...
Page 34 - ... est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d'un air goguenard qu'il n'a que faire de ses dons ? Si la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? et la pièce où l'on fait aimer le fils insolent qui l'a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? Je ne m'arrêterai point à parler des valets.
Page 427 - DE L'ACADÉMIE FRANÇOISE, ET DE CELLE DES BELLES-LETTRES. S— OUFFREZ, monsieur, que votre nom soit à la tête de cet ouvrage, qui, sans vous, n'eût point vu le jour. Ce sera ma première et unique dédicace : puisse-t-elle vous faire autant d'honneur qu'à moi! ! Je suis, de tout mon cœur, MONSIEUR, Votre très humble et très obéissant serviteur, JJ ROUSSEAU.
Page 39 - ... trouvent fort mauvais qu'on déclame en faveur des pauvres; qui, de leur maison bien fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre humain sans se plaindre, attendu que Dieu les a doués d'une douceur très méritoire à supporter les malheurs d'autrui 1.
Page 136 - Mais ce feu céleste qui échauffe et embrase l'âme, ce génie qui consume et dévore, cette brûlante éloquence, ces transports sublimes qui portent leurs ravissements jusqu'au...
Page 185 - Mon père, en m'embrassant, fut saisi d'un tressaillement que je crois sentir et partager encore. Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays.
Page 41 - Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter; Mais pour vingt mille francs j'aurai droit de pester Contre l'iniquité de la nature humaine, Et de nourrir pour elle une immortelle haine.
Page 99 - Qu'est-ce que la profession du comédien? Un métier par lequel il se donne en représentation pour de l'argent, se soumet à l'ignominie et aux affronts qu'on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en vente. J'adjure tout homme sincère de dire s'il ne sent pas au fond de son âme qu'il ya dans ce trafic de soimême quelque chose de servile et de bas.