La comtesse de Rochefort et ses amis: études sur les mœurs en France au xviiie siècle avec des documents inédits |
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... présente ainsi : Mme de Rochefort diffère de tout le reste . Son juge- ment est juste et délicat , avec une finesse d'esprit qui est le résultat de la réflexion ; ses manières sont douces et féminines , et , quoique savante , elle n ...
... présente ainsi : Mme de Rochefort diffère de tout le reste . Son juge- ment est juste et délicat , avec une finesse d'esprit qui est le résultat de la réflexion ; ses manières sont douces et féminines , et , quoique savante , elle n ...
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... présenté si souvent dans ce journal comme le plus vaniteux des hommes , ait poussé la modestie au point de se contenter de dire qu'il jouait dans une so- ciété en laissant supposer qu'il s'agit peut - être de bourgeois de la rue Saint ...
... présenté si souvent dans ce journal comme le plus vaniteux des hommes , ait poussé la modestie au point de se contenter de dire qu'il jouait dans une so- ciété en laissant supposer qu'il s'agit peut - être de bourgeois de la rue Saint ...
Page 61
... présente devant elle comme un autre homme , avec l'idée assez cruelle d'éprouver s'il pourrait la rendre infidèle à sa mémoire . Par un hasard peu vraisemblable aussi , Mlle Deran ne le reconnaît pas ; mais sa ressemblance avec l'homme ...
... présente devant elle comme un autre homme , avec l'idée assez cruelle d'éprouver s'il pourrait la rendre infidèle à sa mémoire . Par un hasard peu vraisemblable aussi , Mlle Deran ne le reconnaît pas ; mais sa ressemblance avec l'homme ...
Page 71
... présente l'adultère . Il va jusqu'à le supporter pratiqué en quelque sorte sous ses yeux . On lui présente une femme mariée qui prétend l'intéresser parce qu'elle se partage avec chagrin depuis sept ou huit ans entre deux hommes . On ...
... présente l'adultère . Il va jusqu'à le supporter pratiqué en quelque sorte sous ses yeux . On lui présente une femme mariée qui prétend l'intéresser parce qu'elle se partage avec chagrin depuis sept ou huit ans entre deux hommes . On ...
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... présente exactement cette gradation que nous venons d'indiquer . Elle est un commerce d'idées avant de devenir un échange de sen- timents très - affectueux et de détails personnels . Elle débute même d'une façon assez sévère , car il s ...
... présente exactement cette gradation que nous venons d'indiquer . Elle est un commerce d'idées avant de devenir un échange de sen- timents très - affectueux et de détails personnels . Elle débute même d'une façon assez sévère , car il s ...
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Common terms and phrases
AGLAÉ aime ALCIDOR AMALASONTE amis ANGÉLIQUE assez avez beau Bignon caractère charmante chefort cher ami chevalier CHLOÉ chose CLINDOR cœur comédie comte de Forcalquier comtesse de Rochefort courtisan dame dire dix-huitième siècle donner duc de Niver duc de Nivernois duchesse Duclos écrit esprit êtes famille femme fille frère Gatti genre GÉRASTE Gisors goût gros Merlou heureux homme ISMÈNE j'ai j'en jamais jeune jours juge l'abbé l'amie l'esprit l'hôtel de Brancas laisser lettres de Mme Louis XV Luxembourg m'en mari mariage marier marquis de Mirabeau marquise Maurepas ment Mme d'Épinay Mme de Nivernois Mme de Pailly Mme de Pontchartrain Mme de Ro Mme de Roche Mme de Rochefort Mme du Deffand monde monsieur morale NICANDRE paraît parle pauvre père personne peut-être philosophie plaisir portrait président Hénault qu'un RAYMOND reste rien Rochefort au marquis Saint-Maur semble sentiments serait seulement société soir sorte souvent trouve Voilà Walpole ZADIG ZERBINETTE
Popular passages
Page 300 - Aussi avez-vous vu que, dans leurs commencements, et même bien avant dans leurs progrès, la pauvreté n'était pas un mal pour eux : au contraire, ils la regardaient comme un moyen de garder leur liberté plus entière, n'y ayant rien de plus libre -ni de plus indépendant qu'un homme qui sait vivre de peu, et qui, sans rien attendre de la protection ou de la libéralité d'autrui, ne fonde sa subsistance que sur son industrie et sur son travail.
Page 122 - Belle-Ile, y fut tué à vingtcinq ans. Ce fut une perte nationale: ce jeune homme, dans un âge où les meilleurs sujets ne donnent que des espérances, étoit regardé comme un capitaine expérimenté, et un homme d'Etat.
Page 56 - MARQUISE. Pardon, monsieur le chevalier, de vous avoir fait attendre. J'étais à ma toilette, où j'ai été assassinée de toute sorte d'affaires. LE CHEVALIER. Vous ne pouvez, madame, avoir qu'une affaire à votre toilette, mais elle est capitale : c'est de bien considérer pendant ce moment-là ce qui fait l'occupation et les délices de l'univers. Tout le reste de la journée vous ne pouvez voir votre visage dans votre miroir, et voilà le désavantage singulier que vous avez avec tous ceux...
Page 68 - ... femme avec intelligence et arrangement. GÉRASTE. A merveille! Et cette femme, dont absolument vous ne voulez point avoir d'enfants, vous la rendrez d'ailleurs fort heureuse. ALCIDOR. Oh ! parfaitement. Je ne me soucie point d'un grand esprit, j'en demande la monnaie à...
Page 308 - Je vous suppose très volontiers de la probité, puisque vous n'avez pas prouvé le contraire, et je sais de reste que vous avez de l'esprit. ALCIDOR. Eh! monsieur, vous en savez là, pour un seul mariage, plus qu'il n'en faut pour marier toute une ville. Qui peut donc vous arrêter?
Page 3 - Mme la comtesse de Rochefort de n'être jamais malheureuse par les passions folles et inconsidérées. Si jamais un homme parvenait à lui plaire , j'ose l'assurer qu'il n'aura à craindre ni orages, ni écueils; son âme est aussi constante que décidée. Ce qui doit le plus surprendre en elle, c'est la fermeté de son caractère; ses résolutions sont promptes et justes; l'expérience en fait d'esprit...
Page 312 - Et cette femme, dont absolument vous ne voilier point avoir d'enfans, vous la rendrez d'ailleurs fort heureuse. ALCIDOR. Oh! parfaitement. Je ne me soucie point d'un grand esprit, j'en demande la monnaie à votre fille en bonne humeur, des manières nobles,. de l'instinct pour les choses de bon goût, qu'elle sache tenir une table élégante, qu'elle ne soit point contraire à la bonne compagnie, qu'elle ne l'éloigné point; c'est mon affaire, à moi, de l'attirer.
Page 123 - Les autres,<qu'il appelle les courtisans sages et vertueux, ne recherchent l'indispensable faveur du prince que pour être employés utilement soit à la guerre, soit dans les affaires. Ceux-ci vont à la cour, mais sans s'y fixer et au contraire pour en sortir le plus souvent possible. C'est aux courtisansdecette seconde catégorie que M. deNivernois prescrit des règles de conduite dans leurs rapports mission à Berlin, il a entretenu le roi tous les jours. Voltaire a contre l'arrière-neveu de...
Page 66 - Oh ! oh ! qu'est ceci ? ALCIDOR. Elle m'a placé dans cet ordre d'hommes au profit de qui les autres agissent. Juges des travaux, ils les apprécient et les récompensent par leur suffrage. Appelé uniquement à éclairer le monde et à faire les délices de la société, je ne me précipiterai point dans les classes subalternes des manœuvres de l'univers...
Page 103 - ... la campagne, et dans une campagne que je sais qui est fort triste, et où vous aurez bien peu de ressources avec vous. Tout cela m'occupe infiniment, car vous savez que je n'ai pas trop mauvais cœur, et je me flatte que vous savez bien comme il est pour vous. Je n'ai pas eu l'honneur de voir Mme de Mirabeau, quoique j'aie été la chercher pendant votre prison. Si je pouvais lui être bonne à quelque chose pendant votre absence, je m'estimerais fort heureuse, et je suis bien sûre que ce serait...