Histoire de la langue des Gaulois, et par suite, de celle des Bretons, etcDuchesne, 1821 - 86 pages |
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Common terms and phrases
Alain Bouchard anciens anglais Armorique Aulu-Gelle auteur avaient barbare barde bas-breton Basse-Bretagne Bède Bolland Bretagne breton armoricain Bretons insulaires Brigant britannica britanno Britonum Brutus Cæs Carnutes Celtes celto-breton César chansons chantait Cheffontaines Cimbres Corineus Cornouaille d'Ossian dialecte dit-il doux lais Druïdes évêque Galates gallic Gaules géans Géoffroi Gètes Gothins grec héros Hist Hoël Ibid île Jacques le Brigant jargon L'abbé l'an l'ancien l'Armorique l'Écosse l'idiôme l'île lais armoricains lais bretons Lancelot langage langue bretonne langue celtique LANGUE DES GAULOIS langue gau langue gauloise latin Lebaud Léon Lesser linguâ lois long-tems Luernius Maunoir Méliadus mots nation ombroni Osces parlaient breton parlaient la langue pays de Galles pays de Léon Pelletier Petite-Bretagne peuples Pezron poëme poésie poëte præf prince quod Rhuyz rique Riwal Romains Rostrenen Sabins saint Hervé savait Scordisques sermonis siècle signifie Strab Table ronde Tacite Taliessin tems tour traduction Tréguier Tristan trouve Venètes vieux Yseult
Popular passages
Page 2 - Gaule' est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux que nous appelons Gaulois, et qui dans leur langue se nomment Celtes.
Page 55 - Les enfants des villageois, lorsqu'une ville ou un château se présentait à leurs yeux, demandaient si c'était là Jérusalem. Beaucoup de grands seigneurs qui avaient passé leur vie dans leurs donjons rustiques, n'en savaient guère plus que leurs vassaux ; ils conduisaient avec eux leurs équipages de pêche et de chasse, et marchaient précédés d'une meute, portant leur faucon sur le poing.
Page 55 - ... meute, portant leur faucon sur le poing. Ils espéraient atteindre Jérusalem en faisant bonne chère, et montrer à l'Asie le luxe grossier de leurs châteaux.
Page 69 - BoucheraI me contoit l'autre jour qu'un Curé avoit reçu devant ses Paroissiens une pendule qu'on lui envoyoit de France ; car c'est ainsi qu'ils disent : ils se mirent tous à crier en leur langage, que c'étoit la Gabelle , et qu'ils le voyoient fort bien. Le Curé habile leur dit sur le même ton : Point du tout, mes enfans, ce n'est point la Gabelle, vous ne vous y connoissez pas , c'est le Jubilé ; en même - tems les voilà à genoux : que dites-vous du bon esprit de ces genslà?
Page 78 - Le cœur que tu m'avais donné. Ma douce amie, en gage, Ne l'ai perdu ni détourné, Ni mis à fol usage.
Page 73 - On lui annonça un jour qu'il devait être reçu membre de l'Académie de Pétersbourg, pour avoir part aux bienfaits de l'impératrice, mais qu'il fallait préalablement apprendre le russe.
Page 70 - Bas-Bretons, à ce qu'on nous vient d'apprendre, s'attroupent quarante, cinquante par les champs ; et dès qu'ils voient les soldats, ils se jettent à genoux et disent meâ culpâ : c'est le seul mot de...
Page 70 - ... c'est le seul mot de français qu'ils sachent ; comme nos Français qui disaient qu'en Allemagne on ne disait pas un mot de latin à la messe que Kyrie eleison. On ne laisse pas de pendre ces pauvres bas-Bretons ; ils demandent à boire et du tabac, et de Caron pas un mot.
Page 40 - Et près d'elle ils sont sans nuage : Avec Yseult et les amours Ah ! que je fais un doux voyage ! A...
Page 39 - Reçoit un soir, d'une part anonyme, Un beau mantel, qui se raccourcissait Selon que celle à qui l'on essayait Ce vêtement, à plus ou moins d'estime Avait des droits : il n'allait vraiment bien Qu'à celle-là, ne se reprochant rien. Notez encor qu'avant de le remettre, Au grand Artus on avait fait promettre Qu'il remplirait un souhait dès ce jour. Or le souhait fut, par grande infortune, Que, sans retard aux femmes de la cour, Les appelant sans en excepter une, II essaierait ce superbe manteau.