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général et supérieur du séminaire du Mans, enfin nommé par le roi évêque de ce diocèse, le 22 novembre 1833, et sacré dans la cathédrale du Mans, le 21 mars 1836. En avril 1842 parurent deux ordonnances portant réception de brefs qui conféraient à M. Bernet, archevêque d'Aix, et à M. Bouvier, évêque du Mans, les titres honorifiques d'évêques assistant au trône pontifical et de comtes romains. Il était aussi membre de la Légion-d'Honneur. Mgr Bouvier est mort le 29 décembre 1854, à Rome, dans le palais du Quirinal, mais ses restes ont été ramenés en France, pour être inhumés dans le diocèse du défunt. « L'Illustration » du 27 janvier 1855 a donné un dessin représentant la Réception à Marseille des restes de Mgr l'évêque du Mans, mort à Rome ». Quoique sans fortune, ce prélat a donné à la ville du Mans une belle et vaste maison pour les frères des écoles chrétiennes, du prix de 70,000 fr. Nous connaisons de Mgr Bouvier :

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I. Institutiones theologica, ad usum seminariorum. Cenomanencis, Monnoyer, 1819 32, sistens: Tractatus de verâ religione. 1819, 1823, 1829, 1832, Tractatus de contractibus ad norman juris novi Galliæ redactus, 1820; 8e édit. 1830. Tractatus de jure, injuriâ et restitutione, 1820; 9e édit., 1833. Tractatus de verâ ecclesia. 1821; 3e édit. 1826. Les premières éditions de ces quatre traités ont paru anonymes, même dans les réimpressions; l'auteur ne s'est fait connaître qu'à partir de la 5e édition du « Tractatus de contractibus >>. Tractatus de matrimonio. 1827; 3e édit. 1830. L'auteur s'est conformé dans ce traité à l'encyclique du pape Pie, de juillet 1829, qui recommandait à tous les évêques de la catholicité d'enseigner exactement au peuple chrétien que le mariage est entièrement subordonné à l'Eglise, Ecclesiæ omnino subjici, christianus populus accuratè edoceatur. - Dissertatio in sectum Decalogi preceptum et supplementum ad Tractatum de matrimonio. 1827. 12 et 13e édit. Paris, Leroux et Jouby, 1849, 1852. On trouve à la suite de ce traité, un abrégé d'embryologie sacrée, ou solution de quelques difficultés touchant le baptème des enfants nés avant terme, ou qui ne peuvent naître naturellement. Au verso du titre, des deux dernières éditions au moins, on lit ce singulier avis : « Toute demande de cet ouvrage doit être accompagnée d'une autorisation de M. le supérieur du grand séminaire du diocèse, ou d'un vicaire-général; sans ces formalités indispensables, il n'en » sera délivré aucun exemplaire». - Tractatus de gratiâ, 1829.—Tractatus de legibus, 1830, 1832. Tractatus de sacramentis in genere, 1831, 1834. Tractatus de fide, 1831. Tractatus de Trinitate, 1832, 1833. tatus de sanctissimâ Eucharistia, 1832. En tout, 13 vol. in-12.

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Trac

Ces treize traités ont été imprimés depuis sous le titre général de Institutiones theologicæ, ad usum seminariorum. Editio tractibus, tum editis, tum manuscriptis prima vice absoluta. Accedit rerum index generalis alphabeticus. Parisiis, Méquignon Junior, 1834; 5e édit. Paris, Leroux, 1844-45, 6 vol. in-12.

On trouve dans cette théologie des dissertations sur le langage dont se servent les anges, et des aphorismes politiques à l'usage des casuistes, où les théories de Mariana se confondent souvent avec les principes du gouvernement constitutionnel.

II. Institutiones philosophicæ, ad usum seminariorum et collegiorum. Canomanencis, Monnoyer, Parisiis, Méquignon Junior et Lugduni, Rusand, 1824, 1828, 1832, 1835, 1837, 3 vol. in-12; seu Parisiis, Méquignon Junior et Leroux, 1841, 1844, 1850, un vol. in-12.

<«< Cet ouvrage, souvent réimprimé, est classique dans tous les séminaires. Il a été traduit en chinois et adopté pour les écoles dirigées par les missionnaires dans le Céleste-Empire. M. Bouvier déclare, en parlant de sa philosophie, qu'il n'est ni cartésien ni lamenaisien, et qu'il s'est proposé tout simplement de revoir et de rectifier la « Philosophie de Lyon ». Les Institutiones philosophica ont été dans ces derniers temps l'objet de critiques assez vives de la part de quelques-uns des journaux qui défendent l'Université contre les anathèmes du clergé. En s'attaquant au livre de M. Bouvier, on a voulu

démontrer que l'enseignement ecclésiastique est resté depuis longtemps stationnaire, et que la Philosophie est encore aujourd'hui dans le séminaire ce qu'elle était dans le xye siècle, ancilla theologiæ.

III. Traité dogmatique et pratique des indulgences, des confréries et du jubilé, à l'usage des ecclésiastiques qui travaillent dans le saint ministère. Le Mans, Monnoyer, 1826, in-12. 8° édit. Paris, Méquignon Junior, 1844, in-12. IV. Traité dogmatique et pratique des indulgences, des confréries et du jubilé, à l'usage des fidèles. Le Mans, Monnoyer, 1826, in-18.

V. Histoire abrégée de la Philosophie. Avec cette épigraphe: Celebriorum tantum systemata exposui, et nullum propagare volui. Le Mans, Monnoyer, 1842, 2 vol. in-8.

VI. Histoire du synode diocésain du Mans, tenu par Mgr Jean-Baptiste Bouvier, du Mans, les 6, 7 et 8 septembre 1851; publiée par les notaires du synode, avec l'approbation de Mgr l'évêque. Le Mans, de l'impr. de Monnoyer, 1852, in-8 de 64 pages.

VII. Ordonnance de Mgr l'évêque du Mans concernant les examens à subir pour les jeunes prêtres. Statuta diœcesis Cenomanencis promulgata in synodo habita anno Domini 1851 ab ill. et rev. in Christo PP. Joane Baptista Bouvier, episcopo Cenomanensi. Le Mans, de l'impr. de Monnoyer, 1851, in-8 de 40 et 68 pag.

VIII. Précis historique et canonique sur les jugements ecclésiastiques, ce qu'ils ont été autrefois et ce qu'ils peuvent être de nos jours. Le Mans, Monnoyer, 1852, in-8 de 128 pages.

Mgr Bouvier est encore auteur d'un Catéchisme élémentaire et de différents petits ouvrages à l'usage des communautés religieuses, auxquels il n'a pas attaché son nom.

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La volumineuse Bibliographie biographique universelle de M. Ottinger ne cite aucune notice sur ce digne évêque. Nous en connaissons deux : l'une très succincte, insérée au tome V, 2e partie de la « Biographie des hommes du jour », p. 295-96; l'autre dans la « Biographie du clergé contemporain », par un solitaire (l'abbé Hipp. Barbier, d'Orléans), 16 livraison. Paris, 1841, in-18 avec un porir.

MAUNIER (l'abbé Benoit), récemment élevé à la dignité de chanoine, est mort le 31 décembre dernier, à la suite d'une attaque d'apoplexie foudroyante, dans le sanctuaire même de l'église Saint-Martin, à Marseille, pendant qu'il récitait l'office divin, et malgré les secours qui lui ont été prodigués. L'abbé Maunier a publié une nouvelle édition de l'Histoire de sainte Marie-Magdelaine; par le R. P. Gavoty, dominicain. Revue, corrigée et augmentée, et suivie d'un Aperçu historique et topographique de la SainteBaume, par l'éditeur. Marseille, Olive, 1835, in-12. Cette édition a été plusieurs fois réimprimée, et notamment à Saint-Maximin (Var), 1835, in-18; à Brignolles, par Perreymond-Durfort, 1846, 1852, in-12. Ce petit ouvrage ne se trouve qu'à la Sainte-Baume.

REQUIN (Achille-Pierre), docteur en médecine de la Faculté de Paris, reçu eu 1829, a d'abord professé avec distinction à l'Athénée, l'hygiène et la physiologie, de 1829 à 1832; il a été ensuite médecin des hôpitaux de Paris, et en dernier lieu de la Pitié, professeur de pathologie à la Faculté de médecine de Paris, nommé en 1851, et membre de l'Académie impériale de médecine, elu en 1853; né à Lyon, le 15 août 1803, mort à Paris, le 31 décembre 1854, des suites d'atteintes d'une fièvre typhoïde. Requin a publié, indépendamment de sa thèse inaugurale, soutenue sous le titre modeste de Quelques propositions de philosophie médicale, un très grand nombre de mémoires, parmi lesquels on remarque surtout une notice savamment écrite sur la ville de Naples; plusieurs articles d'anatomie, de physiologie et d'hygiène dans « l'Encyclopédie du XIXe siècle », et dans la « Gazette médicale. » Il a rédigé tout le deuxième volume des Leçons de M. Chomel, dont il s'honorait d'avoir été l'élève. Ce deuxième volume est consacré au Rhumatisme

et à la Goutte, et il l'a enrichi d'une foule de notes et d'observations qui lui appartiennent en propre. Le docteur Requin a concouru quatre fois pour l'Ecole, et a été présenté plusieurs fois à l'Académie, entre autres pour la section d'hygiène et de médecine légale. Nous allons rappeler les thèses soutenues par ce docteur, à l'occasion de sès concours pour le professorat, et les ouvrages et opuscules qu'on lui doit :

1. Concours pour la chaire de physiologie, ouvert le 2 mai 1831 à la Faculté de médecine de Paris. Généralités de la physiologie, plan et méthode à suivre dans l'enseignement de cette science. Thèse. Paris, de l'impr. de Mie, 1831, in-4 de 4 pag.

II. Concours pour la chaire d'hygiène, ouvert le 3 novembre 1837, à la Faculté de médecine de Paris. Hygiène de l'étudiant en médecine et du médecin. Thèse composée et soutenue par A.-P. Requin. Paris, de l'impr. de Locquin, 1837, in-4 de 72 pag.

III. Des Purgatifs et leurs principales applications. Paris, Germer-Baillière, 1839, broch. in-8.

IV. Concours pour la chaire de pathologie externé, ouvert le..... 1840. Des Prodromes dans les maladies. Thèse. Paris, le même, 1840, broch. in-8. V. Éléments de pathologie médicale. Paris, le même, 1843-52, 3 forts vol. in-8.

VI. M. le docteur Requin à MM. les membres de l'Académie nationale de médecine. (Candidature pour la section de pathologie médicale.) Paris, de l'impr. de Martinet, 1850, in-4 de 4 pag.

VII. Homœopathie. Paris, le même, 1851, in-8 de 16 pag. Extrait du Supplément au Dictionnaire des Dictionnaires de médecine.

VIII. De la spécificité dans les maladies. Thèse pour le concours de pathologie médicale, à la Faculté de médecine de Paris, composée et soutenue par A.-P. Requin. Paris, le même, 1851, in-8 de 72 pag.

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IX. Notice sur (Pierre-Eloi) Fouquier. Paris, le même, 1852, in-8 de pag. Extrait des « Actes de la Société médicale des hôpitaux de Paris », 2e fascicule.

X. M. le docteur Requin à MM. les membres de l'Académie impériale de médecine. (Candidature pour la section d'anatomie pathologique). Paris, de l'impr. de Martinet, 1853, in-4 de 20 pag.

Toutes les thèses du docteur Requin portent le cachet irrécusable d'un talent capable de se prêter aussi bien aux discussions théoriques qu'à l'exposé rigoureusement exact et minutieusement détaillé des faits qui sont du ressort essentiel de la pratique. Les diverses épreuves de A.-P. Requin, dans ses divers concours, ont pleinement justifié le choix honorable qu'avait fait de lui la Faculté en lui confiant, en 1836, la suppléance du cours d'hygiène, professé alors pár Desgenettes, et en 1838, celle du cours de thérapeutique.

Le docteur Requin a un article dans « les Médecins de Paris »; par C. Sachaile (Lachaise), dont nous avons fait usage, et la Gazette des hôpitaux en a donné un nouveau dans son numéro du 5 janvier de ce mois.

DECRUSY (Nicolas), avocat, d'abord maître des requêtes au conseil d'Etat, et directeur de la comptabilité et des pensions au ministère de la justice, il remplit pendant quelque temps les fonctions de secrétaire général de ce ministère, après la retraite de M. Taillandier, mais il fut remplacé dans ces dernières fonctions, en mars 1839, par M. Cazenave, président de chambre près le tribunal de première instance de Paris. M. Decrusy était né à Mantes (Seine-et-Oise), en 1787, il est mort à Paris, le 3 janvier 1855. Il a été l'un des éditeurs de la collection intitulée : Recueil général des anciennes lois françaises, depuis l'an 420 jusqu'à la révolution de 1789, contenant la notice des principaux monuments des Mérovingiens, des Carlovingiens et des Capétiens, et le texte des ordonnances, edits, déclarations, lettres-patentes, règlements, arrêts du conseil, etc. de la troisième race, qui ne sont pas

abrogés, ou qui peuvent servir, soit à l'interprétation, soit à l'histoire du droit public et privé, avec des notes de concordance, table chronologique et table générale analytique et alphabétique des matières. Par MM. Isambert, Decrusy et Jourdan. Paris, Belin-Leprieur, Verdière, 1822-1833, 23 vol. in-8, dont un de table. M. Isambert, seul, a publié une autre collection qui fait suite à celle-ci : c'est le Recueil complet des décrets et arrétés des Assemblées nationales et des actes du Gouvernement depuis la convocation des Etats-Généraux jusqu'à l'établissement du Consulat, 1824 et ann. suiv.

LONGUEVILLE (Edme-Paul-Marcellin), helléniste, non moins modeste que savant; né en juin 1785, à Paris, où il est mort le 5 janvier 1855. → Voué par prédilection à l'étude de l'Antiquité, M. Longueville s'était fait un nom dans le domaine si vaste de la littérature grecque. Il avait été pendant dix années membre de la commission d'examen des livres classiques. On a de M. Longueville :

I. Harangues tirées des historiens grecs, texte grec, avec la traduction française en regard; revue sur le texte des dernières éditions critiques, ou donnée de nouveau dans quelques parties, et accompagnée de sommaires historiques, d'analyses raisonnées et de notes critiques et grammaticales. Première partie. Harangues tirées d'Hérodote. Deuxième partie. Harangues tirées de Thucydide. Paris, Aug. Delalain, 1823, 2 part. in-12.-Autre édition, sous ce titre : Harangues tirées des historiens grecs. Texte grec, à l'usage des classes de seconde et de rhétorique, collationné et revu sur les meilleures éditions critiques, accompagné de nouveaux sommaires historiques français et d'analyses mises en tête de chaque discours, de notes grammaticales, d'index de la grécité, de tables, etc. Edition beaucoup plus complète que les précédentes. 2 édit., corr. et augm. Première partic. Harangues tirées d'Hérodote. Paris, Aug. Delalain, 1835, in-12 de 216 pages. Deuxième partie. Harangues tirées de Thucydide. Paris, le même, 1847, in-12.

Cet ouvrage, aussi connu sous le titre de Conciones, sive Orationes ex græcis historicis excerptæ, est la réimpression de Discours grecs, choisis et traduits par l'abbé Duplan, en 1787, mais augmentée des morceaux originaux, et enrichie du travail de M. Longueville. Dans ce recueil, à l'usage des classes de seconde et de rhétorique, M. Longueville n'a pas publié toutes les parties qu'il avait promises en 1823. Ainsi, la deuxième partie ne contient que la première partie des Harangues de Thucydide; la troisième devait contenir d'autres morceaux de cet historien; la quatrième, les Discours tirés de Xénophon; la cinquième, des discours tirés de Polybe, d'Arrien, d'Hérodien, et un choix de quelques discours tirés d'autres historiens. Chacun des deux volumes publiés existe grec seul et grec-français.

II. Cours complet et gradué de themes grecs, adaptés à la méthode de M. Burnouf, et suivi d'un lexique spécial français-grec. Première partie, contenant des thêmes gradués sur les déclinaisons des noms substantifs, des adjectifs, des pronoms et des noms de nombres; sur les conjugaisons des verbes, etc. Paris, Aug. Delalain, 1828. 8 édition, revue el corr. Paris, J. Delalain, 1851, un vol. Deuxième partie, contenant les thêmes sur la syntaxe générale, etc. Paris, Aug. Delalain, 1828. 4 édit. Paris, J. Delalain, 1851, un vol. Troisième partie, contenant des exercices sur la syntaxe particulière et sur les dialectes, etc. Paris, Aug. Delalain, 1832, 1834, un vol. en tout 3 vol. in-8. De chacun de ces volumes il a été fait des éditions avec ou sans les corrigés des thèmes.

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III. Avec J.-F. Gail (Francisque Gail, le fils): Grammaire raisonnée de" la langue grecque. Par Aug. Matthiae; traduite en français sur la seconde édition. Première partie. Paris, Gail, Delalain, Treuttel et Würtz, 1831, in-8 de 608 pag. Seconde partie. Syntaxe. Paris, Delalain, Treuttel et Würtz, 1834, in-8 de 416 pages. (Troisième partie). Suite et fin de la Syntaxe. Paris, J. Delalain, 1836, in-8 de 448 pag. En tout, 3 vol.

Cette Grammaire, dont la première édition de l'original date de 1808, et qui a été réimprimée avec des augmentations de 1825 à 1827, s'est acquise une grande réputation dans toute l'Europe elle a été traduite dans plusieurs langues. La version française n'a pas répondu à l'attente des personnes qui, chez nous, en voulaient une bonne traduction.

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IV. Table alphabétique des matières traitées dans les dix premiers volumes des Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Paris, de l'Impr. roy., 1839, in-4 de 414 pag.

M. Longueville en terminait un autre volume lorsque la mort l'a surpris. V. Traité élémentaire de l'accentuation grecque, rédigé sur le plan de M. Burnouf, d'après les meilleurs auteurs anciens et modernes, et accompagné d'exercices particuliers et sur toutes les règles présentées dans l'ouvrage. Ouvrage autorisé par l'Université., Paris, J. Delalain, 1845, in-8 de 100 pag.-Autre édition, sous ce titre : Éléments de l'accentuation grecque, etc. Paris, le même, 1847, in-8.

VI. Avec M. l'abbé Henri Congnet: Prosodie grecque d'après les tableaux prosodiques de François Passow. Paris, Lecoffre, 1848, in-8 de 96 pag. Complément naturel de toutes les grammaires, de tous les dictionnaires grecs et de tous les traités d'accentuation grecque publiés en France.

VII. Traité théorique et pratique de l'accentuation grecque, rédigé d'après les meilleures autorités anciennes et modernes. Ouvrage où l'on trouve l'accent premier ou du nominatif enseigné par un procédé nouveau; les règles de prosodie relatives à l'accentuation; la solution raisonnée de la plupart des difficultés de l'accentuation grecque; des exercices pour la pratique des règles; un traité des esprits et un recueil des homonymes grecs. Paris, J. Delalain, 1849, in-8 de 192 pag.

Le savant Longueville, en outre, a coopéré au Dictionnaire français-grec et grec-français de M. Alexandre (1827-30, 2 vol. in-8), et il a fait entre autres parties, la lettre B, qui a fait sensation dans le monde gréciste; à la dernière édition du Trésor de la langue grecque de H. Estienne (Paris, Firm. Didot, 1831 et ann. suiv., in-fol.) Il a été l'un des rédacteurs de la « Gazette de l'Instruction», publiée par la maison Delalain, et a fourni des articles de critique philologique au « Moniteur universel »; nous citerons particulièrement ses articles sur l'Eschile, publié par Godefr. Hermann. (Leipzig, 1852, 2 vol. in-8), imprim. dans le no du 21 décembre 1853; sur les Hyperidis Orationes due, édition de F.-G. Schneidewin (Gottingue, 1853, in-8), dans les nos des 14 septembre et 29 novembre 1854 de ce journal.

Comme éditeur, M. Longueville a publié, à l'usage des classes, divers fragments d'auteurs grecs, qui se distinguent par leurs corrections; nous citerons entre autres 1o le Panégyrique ou Eloge d'Athènes par Isocrate, texte grec, revu soigneusement sur les meilleures éditions; accompagné d'une analyse en forme de sommaires, de notes historiques, critiques et grammaticales, et suivi d'un index ou vocabulaire des mots et locutions les plus remarquables, 18. u 1820, in-12; 2o Euripidis Medea, ad Brunckianam editionem potissimum recensita e. emendata, 1820, in-12; 3o Aristophanis Plutus, græcè. Ad Brunckianam et Porsoniano-Dobrenam potissimum, necnon ad optimam quamque editionem collatus, recensitus et emendatus, 1821, in-12; 4o They dide. Oraison funèbre prononcée par Périclès en l'honneur des soldats athéniens moris dans la première année de la guerre du Péloponèse. En grec, texte revu et corrigé d'après les meilleures éditions critiques; accompagné des principales variantes des manuscrits et des imprimés, des scholies complètes, d'une analyse raisonnée et d'une traduction nouvelle. 1842, in- 12 de 48 pag.

Le Moniteur universel,» no du 9 janvier, a donné une très courte notice sur M. Longueville; mais le « Journal de l'Instruction publique » publié par M. Delalain, doit en donner une autre plus circonstanciée, due à M. Ach. Jardin, professeur au lycée Louis-le-Grand.

Les auteurs de la « Littérature française contemporaine ont fait erreur

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