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renommée du père? M. Legouvé père, ce chantre galant des femmes, a fait dans sa vie un vers célèbre :

Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.

» L'Académie, qui n'a plus aucune influence sur les lettres, n'a peut-être pas été fâchée de chercher dans un public plus impressionnable, un nouveau point d'appui. Nous ne voyons que cette raison qui ait pu déterminer le choix de la docte compagnie. Messieurs les quarante ne sont pas tous les premiers écrivains, mais ils sont les derniers chevaliers de ce temps-ci.

» Quant à l'élection de M. le duc de Broglie, j'avoue qu'elle m'a étonné. M. le duc de Broglie est si bien dans les conditions académiques, que je le croyais depuis longtemps au nombre des immortels. M. le duc de Broglie est grand seigneur; il n'a fait aucune tragédie, aucun poëme; il n'a livré au public aucune comédie; il devait arriver un jour ou l'autre, et il était temps que l'Académie réparât à son égard l'injustice de l'avoir fait attendre. D'ailleurs, M. le duc de Broglie a un fils qui écrit dans la Revue de Deux-Mondes, et qui est l'auteur d'un livre dont il a été parlé. M. de Broglie père aurait donc pu être élu à cause de M. de Broglie fils, comme M. Legouvé fils a été nommé à cause de M. Legouvé père.

» Si j'avais un conseil à donner à l'auteur de Lucrèce, je l'engagerais à répondre au procédé de l'Académie par un nouveau chef-d'œuvre, et à ne plus recommencer, sous aucun prétexte, les quarante visites de rigueur aux quarante titulaires des quarante fauteuils ».

Restait encore un fauteuil vide: celui de M. Baour-Lormian, et voici encore des réflexions du même critique, au sujet de cette troisième élection. « Nous n'en avons pas fini avec l'Académie française. Il reste à la docte compagnie un candidat à élire. Le fauteuil de M. Baour-Lormian est encore vide. Le parti des ducs, qui s'est renforcé tout dernièrement d'une nouvelle recrue dans la personne de M. le duc de Broglie, veut remplacer le chantre de Fingal par M. le vicomte de Falloux. M. de Falloux est connu non dans les lettres, mais dans la politique. Quelques salons ont aussi beaucoup vanté dans le temps deux livres pieux du candidat privilégié des ducs: un volume anodin, intitulé Louis XVI, et un autre livre, l'Histoire de Pie V, qui est purement et simplement la glorification de la très sainte inquisition. M. le vicomte de Falloux s'efforce de prouver dans ce livre que l'on n'a pas brûlé assez d'hérétiques, et que la tiédeur des inquisiteurs n'a pas peu contribué à favoriser le grand mouvement libéral de la réformation. Il était donc tout naturel que le parti des ducs songeât à M. le vicomte de Falloux; cependant, si nos renseignements ne sont pas inexacts, il est quelques hommes parmi MM. les académiciens qui commencent à comprendre que l'Académie suit une voie dangereuse et par trop impopulaire. On parle même d'une démarche qui aurait été faite auprès de M. Ponsard pour l'engager à se présenter en concurrent de M. de Falloux. Dans ce cas, il aurait, assure-t-on, toute chance de réunir la majorité des suffrages. Si nous désirions l'annihilation complète de l'Académie française, déjà compromise dans l'opinion par quelques-uns de ses derniers choix, nous ferions des vœux pour le triomphe du parti des ducs et pour l'élection de son candidat, M. le vicomte de Falloux ».

(Siècle, 11 mars, Chron. hebdom.)

« Terminons par une nouvelle qui a bien son importance. Le parti des ducs bat en retraite, et M. le vicomte de Falloux se retire du tournoi. L'auteur de Louis XVI et de Pie V n'a pas trouvé que le moment fût opportun pour déployer en plein Institut l'oriflamme de l'inquisition. Nous ne dissimulerons pas que nous sommes ravis du résultat. Il prouve que MM. les ducs se sont

comptés et qu'ils sont en minorité. Le candidat du parti des ducs doit, en effet, passer d'emblée, comme cela est arrivé dernièrement pour M. le duc de Broglie; mais s'il y a doute, il ajourne ses prétentions et ne se résout pas, comme le simple candidat littéraire, à subir les fourches caudines du ballottage. M. Ponsard reste donc à peu près seul; et voilà l'Académie réduite à ladmettre dans son sein un homme qu'elle a deux fois couronné. M. Guillaume Guizot, le fils de l'ancien président du conseil, faisait ces jours derniers, à propos de la réception de M. Berryer, la leçon aux Gaulois qui se permettent de pointer contre le palais Mazarin leurs couleuvrines chargées de gros sel. Que M. Guillaume Guizot, fils de M. François Guizot, s'embrigade dans le parti de monsieur son père et frappe d'estoc et de taille en faveur de MM. les ducs, nous ne nous y opposons pas; mais l'attique M. Guillaume Guizot sera pourtant bien forcé de convenir que si les Athéniens titrés, ses amis, n'avaient pas fait de si singuliers choix, les Gaulois n'auraient pas eu besoin de rappeler à l'Académie qu'elle est, avant tout, une institution littéraire. (Siècle, 18 mars, Chron. hebd.)

-La lutte engagée au sein de l'Académie française s'est terminée le 22 mars par le triomphe de M. Ponsard. L'Académie avait à procéder au remplacement de M. Baour-Lormian. Les candidats étaient au nombre de trois, savoir: MM. Emile Augier, Liadières et Ponsard. Le nombre des votants était de 28; majorité, 15. Au premier tour de scrutin, M. Ponsard a obtenu 16 voix ; M. Liadières, 7; M. Emile Augier, 5. En conséquence, M. Ponsard, au premier tour de scrutin, a été proclamé membre de l'Académie française. L'Académie française, fortifiée par une triple élection, compte en ce moment quarante membres, dont voici les noms dans l'ordre de leur élection. Ce sont MM.

1° De Lacretelle; 2o Villemain, secrétaire perpétuel; 3° Brifaut; 4° Lebrun; 5o baron de Barante; 6° de Lamartine; 7° comte Philippe de Ségur; 8o de Pongerville; 99 Cousin; 100 Viennet; 11° Dupin; 12° Thiers; 13° Scribe; 14° comte de Salvandy; 15° Guizot; 16° Mignet; 17° Flourens; 18° comte Molé; 19° vicomte Victor Hugo; 20° de Tocqueville; 21° duc Pasquier ; 22° Patin; 23° St-Marc-Girardin; 24° Sainte-Beuve; 25° Merimée; 26° comte Alfred de Vigny; 27° Vitet; 28° Charles de Rémusat; 29° Empis; 30° Ampère; 31° duc de Noailles; 32° Désiré Nisard; 33° comte de Montalembert; 34° Alfred de Muset; 35° Berryer; 36° monseigneur Dupanloup; 37° S. de Sacy; 38° Ernest Legouvé; 39° duc de Broglie; 40° Ponsard.

M. Ch. Lacretelle, qui vient de terminer sa carrière à l'âge de 83 ans, fait un nouveau vide dans le sein de l'Académie française. Par suite de sa mort, c'est M. le duc Pasquier qui se trouve doyen d'âge de l'Académie. Le doyen par date de nomination est M. Villemain.

Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres avait à nommer un membre titulaire en remplacement de M. Langlois. Dans sa séance du 9 mars, elle a procédé à cette élection. Sur 39 votants, la majorité était de 20. M. Adolphe Regnier a obtenu, au 1er tour 13 voix; au 2e tour 21; M. Léon Regnier au 1er tour, 6 voix; au 2, 8; M. Miller, au 1er tour 5 voix; au 2, 4; M. Daremberg, au 1er tour, 5 voix; au 2o, 3; M. Edélestand du Méril, au 1er tour, 4 voix au 2o, 3; M. Munk, au 1er tour seulement, 5 voix; M. Théod. Pavie, au 1er tour seulement, 2 voix; M. Eichhoff, au 1er tour seulement, 1 voix ; total 39 votants aux deux tours. En conséquence, M. Adolphe Regnier, ayant obtenu la majorité, a été proclamé membre, en remplacement de M. Langlois.

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Parmi les divers candidats à cette classe de l'Institut, nous en remarquons un, qui s'est présenté tour à tour pour les successions académiques de MM. Raoul Rochette et Langlois, et que nous retrouverons bientôt comme prétendant à la chaire vacante par la mise à la retraite du savant et digne M. Boissonade: M. Miller, bibliothécaire du cops législatif! Est-ce que près de l'Institut les jambes peuvent l'emporter sur les droits réels comme près du Corps législatif, où M. Miller est arrivé bibliothécaire, de préférence à MM. René-Merlin, Paul Lacroix et d'autres qui avaient plus d'aptitude que lui à remplir cette fonction? Nous serions disposé à le croire, quand nous voyons un savant aussi distingué que M. Edélestand du Méril, ayant autant produit, et avec tant de désintéressement! (Voy. le tome XI de notre France littéraire à Pontas du Méril) obtenir moins de voix que le bibliothécaire en question, ou bien la docte académie exerce-t-elle contre M. E. du Méril une petite vengeance pour le compte d'un de ses membres blessé dans sa vanité. Académie des Sciences. Dans sa séance du 13 mars, l'Académie des Sciences a procédé par voie de scrutin à la nomination d'un membre titulaire pour remplir la place vacante dans la section d'astronomie par suite de la mort de M. Mauvais.

La section chargée de présenter une liste de candidats portait :

Au premier rang, M. Delaunay;

Au deuxième rang, M, Yvon Villarceau ;
Au troisième rang, M. Goujon;

Au quatrième rang, M. Chacornac.

Il y avait 57 votants; majorité, 29.

Au premier tour de scrutin, M. Delaunay a obtenu 33 voix et M. Yvon Villarceau 24.

En conséquence, M. Delaunay a été proclamé membre de l'Académie des Sciences pour la section d'astronomie.

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La Société linguistique, qui a déjà quatre mois d'existence, et qui s'est livrée à d'intéressants travaux sur les grandes questions de la langue universelle et de la phonographie des langues européennes, vient de renouveler son bureau. Président, M. Jules Delbrück, fondateur de l'Education nouvelle ; vice-présidents, MM .Dujardin d'Hardivillers et Adrien Féline; secrétaire-général, Alexandre Erdan; secrétaires adjoints: MM. Rodet et Ledain; trésorier M. le docteur Chouippe ; agent de la Société, M. Coulon Pineau, galerie d'Orléans..

Cette société savante, dont les travaux ont excité des sympathies jusqu'en Amérique, va acquérir plus de notoriété encore par la publication d'un recueil périodique qui aura pour titre: BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINGUISTIQUE DE PARIS, philologie, langue universelle, réformes successives de l'orthographe. On annonce, de plus, que les membres de la société viennent de voter l'impression de tétes de lettres destinées à faire entrer dans la pratique quelques-unes des innovations orthographiques les moins contestées, telles que le remplacement de th par son analogue t (téâtre), de ph par son analoguef (filosofie), d'y par i dans mistère, etc. En s'engageant à faire leur correspondance sur ce papier, les habitués du cercle de Valois espèrent familiariser le public avec des réformes qui leur paraissent aussi faciles que logiques. (Presse, 5 mars).

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BIBLIOTHÈQUES (Ventes de). Les 19 et 20 février a eu lieu la vente des livres de M. Pierre Didot, le célèbre typographe. Parmi les ouvrages sortis de ses presses, et dont il laissait des exemplaires en feuilles, on a été surpris

de retrouver, au bout de cinquante et soixante années de publication, des livres que l'on cherchait inutilement dans le commerce de la librairie, et qui se vendaient fort cher lorsqu'il en passait des échantillons dans les ventes. Voici le chiffre de quelques-unes des adjudications:

Le Roman de la Rose, publié par Méon, en quatre volumes, a produit une somme de 2,448 fr.; la plus splendide de toutes les éditions de Racine, ornée de 57 gravures, est montée à 15,778 fr., et a été achetée par M. Techener. La maison Firmin Didot frères a acquis, pour 8,628 fr., le Virgile et l'Horace.- 92 exemplaires du Corneille en 10 vol. in-4 ont été vendus 5,520 fr.

72 exemplaires des Fables de La Fontaine in-folio ont été adjugés à 4,464 fr. - Enfin l'exemplaire de toute la collection des Classiques français, dédiée aux amateurs de la typographie, 74 volumes imprimés sur vélin (il y manquait trois volumes), a été adjugé à 2,000 fr. La vente, en deux séances, a produit une somme de 60,630 fr.

Les principales ventes de bibliothèques qui ont eu lieu pendant le mois de mars sont celles : 10 de feu M. le baron de Vèze, composée de livres rares et curieux sur la théologie et les beaux-arts. La bibliothèque de M. le baron de Vèze était riche surtout en ouvrages sur la gravure, la peinture, la sculpture, fort recherchés aujourd'hui. Dans la théologie, nous citerons les Peintures sacrées sur la Bible, par le R. P. Ant. Girard, Paris, 1665, in-folio avec figures de Faulte, etc. Dans les sciences et les arts, le Grand Calendrier et Compost des Bergers; les Fortifications du chevalier Antoine de Ville, etc.; une belle collection des livrets des expositions de peinture, depuis 1704 jusqu'en 1853; des catalogues devenus presque introuvables; la Vie des Peintres de Vasari, ainsi qu'un grand nombre d'autographes fort précieux, de Chateaubriand, de Cadoudal, du duc d'Angoulême, etc.; 20 de feu M. Callet, architecte du gouvernement, composée non-seulement de livres sur l'architecture et les beaux-arts, mais encore d'objets d'art, antiquités égyptiennes, grecques et romaines, bronzes, émaux, faïences, tableaux, dessins, gravures. Parmi les titres de cette collection on a surtout remarqué : les OEuvres d'Androuet Ducerceau, en quinze volumes in-folio, reliés en maroquin violet, filets et tranches dorés; plus, un seizième volume de pièces en feuilles appartenant à diverses suites, ont été achetées par la Bibliothèque impériale 3,885 fr., avec les frais. La belle collection de Vitruves latins, italiens et français, et presque tous les ouvrages d'architecture et de beaux-arts antiques se sont bien vendus. Cette vente a produit 55,400 fr.; 3o celle de M. Ch. G*****, initiales transparentes sous lesquelles il ne sera pas mal aisé de retrouver un connaisseur excellent, un bibliophile passionné, qui, avec la fortune d'un particulier, a eu le tort d'aimer les livres comme un prince seul eût pu le faire. A juger par le catalogue que nous avons sous les yeux, et qui est fait avec une méthode, une clarté, et surtout une simplicité qu'on ne saurait trop louer, cette collection, qui ne compte pas moins de 3,304 numéros, c'est-à-dire quelque chose comme sept ou huit mille volumes, parmi lesquels il n'en est pas un seul qui soit insignifiant, cette collection, dis-je, tiendra sa place à côté des bibliothèques les plus célèbres, et on en parlera même après les ventes fameuses de MM. Armand Bertin, De Bure et Renouard. C'est encore une bonne fortune pour tous ceux qui aiment les beaux livres et à qui la richesse permet cette noble fantaisie (1). M. Edm. Texier, dans sa Chronique hebdo

(1) Ed. Laboulaye.

madaire du « Siècle Journal des Débats », cette bibliothèque.

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du 4 mars, et M. Édouard Laboulaye, dans le du 11 dụ même mois, ont fait ressortir la richesse de

L'administration des domaines va faire vendre prochainement au dépôt du domaine, cour des Barnabites, dans la Cité, en exécution de deux ordonnances de M. le président du tribunal civil de la Seine des 30 avril et 1er juillet 1853, une riche collection bibliographique provenant de la bibliothèque de M. Libri-Carucci, ex-membre de l'Institut (Académie des sciences), condamné par contumace à dix années de réclusion par la cour d'assises de la Seine pour soustractions frauduleuses dans diverses bibliothèques publiques, afin que l'État puisse se rembourser des frais occasionnés par l'affaire intentée, après la révolution de 1848, à l'ancien membre de l'Institut. On en a, dans le mois de mars, distribué le Catalogue.

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le fait suivant:

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Au milieu des miscellanées du Moniteur du 7 mars se trouve

Sur les boulevards, hier et aujourdhui, on a arrêté des colporteurs qui, sans en avoir obtenu l'autorisation, criaient et vendaient une complainte sur la mort de l'Empereur Nicolas. L'écrit injurieux que ces gens colportaient ainsi est une suite de mauvais couplets imprimés il y a sept ou huit mois; pour faire croire cette rapsodie de circonstance, ils en dénaturaient le titre. Ils seront rigoureusement déférés aux tribunaux.

» Le titre de ce canard est Nicolaïana, complainte en 44 strophes, signée Émile FRANCOEUR. Typogr. de Gaittet et Ce, rue Gît-le-Cœur, in-fol. plano. Au bas, on lit: la suite au prochain n°. Ce canard ne s'est vendu que le 5 mars.

› Le préfet de police a défendu le colportage de tout écrit relatif à la mort de l'empereur de Russie. C'est surtout en France que l'on doit avoir le sentiment religieux du respect dû aux morts ».

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«

La note suivante parut le 4 mars dans le Journal des

M. Egger, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vient de trouver, dans un des papyrus égyptiens rapportés par M. Mariette, un fragment inédit d'une tragédie perdue d'Euripide. Nous donnerons incessamment quelques détails sur cette précieuse découverte.

Une lettre explicative de M. Egger fut imprimée dans le no du 11 du même mois du même journal, et nous la reproduisons ici :

Monsieur,

Je ne puis que vous remercier de votre empressement à informer le public d'une découverte fort précieuse sans doute pour les amis de l'antiquité, mais comme les termes bienveillants de la note que vous avez publiée surfont peut-être la valeur de ma modeste découverte, comme, d'ailleurs, vous promettez à vos lecteurs de plus amples détails sur ce sujet, je crois répondre à votre intention en vous adressant une très brève et exacte exposition des faits.

Le fragment de papyrus dont j'ai eu l'honneur d'entretenir l'Académie dans sa séance de vendredi dernier a été retrouvé, avec quelques autres, en mai 1853, par M. Mariette, entre les jambes d'une momie humaine provenant des environs de Sakkarah. Il offre, sur une surface d'environ 24 centimètres carrés, 1° trois colonnes d'une ancienne et belle écriture contenant cent un vers lyriques en pur dialecte dorien; 2o des notes marginales et in

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