Revue des deux mondes

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1866 - France

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Page 676 - La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la, manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Page 577 - France, ne permet point d'admettre, dans l'instruction publique, un enseignement qui, en repoussant les enfants d'une partie des citoyens , détruirait l'égalité des avantages sociaux, et donnerait à des dogmes particuliers un avantage contraire à la liberté des opinions. Il était donc rigoureusement nécessaire de séparer de la morale les principes de toute religion particulière , et de n'admettre dans l'instruction publique l'enseignement d'aucun culte religieux.
Page 126 - Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, portant l'Évangile éternel, pour l'annoncer à ceux qui sont sur la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple; 7.
Page 902 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique; il les lie par son action même ; et il se trouve que chacun va au bien commun , croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 503 - Dieu m'a fait naître dans le rang que j'occupe aujourd'hui, je ne puis m'empêcher d'admirer l'arrangement de la providence, qui m'a choisie, moi la dernière de vos enfants, pour le plus beau royaume de l'Europe. Je sens plus que jamais ce que je dois à la tendresse de mon auguste mère, qui s'est donné tant de soins et de travail pour me procurer ce bel établissement. Je n'ai jamais tant désiré de pouvoir me mettre à ses pieds, l'embrasser, lui montrer mon âme toute entière et lui faire...
Page 712 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 577 - La constitution, en reconnaissant le droit qu'a chaque individu de choisir son culte, en établissant une entière égalité entre tous les habitants de la France, ne permet point d'admettre, dans l'instruction publique, un enseignement qui, en repoussant les enfants d'une partie des citoyens, détruirait l'égalité des avantages sociaux, et donnerait à des dogmes particuliers un avantage contraire à la liberté des opinions.
Page 502 - Paris; on le désire fort et je crois même que nous irons deux autres jours aux comédies française et italienne. Je sens tous les jours de plus en plus ce que ma chère maman a fait pour mon établissement. J'étais la dernière de toutes, et elle m'a traitée en aînée ; aussi mon âme est-elle remplie de la plus tendre reconnaissance. Le roi a eu la bonté de faire délivrer...
Page 477 - ... ma chère maman. Je me suis bien trompée sur ce que je vous ai mandé sur le comte de Provence; il s'est beaucoup déshonoré dans l'affaire de Mme de Brancas: sa femme le suit en tout, mais ce n'est que par peur et par bêtise, étant, comme je le crois, fort malheureuse. Au reste je vis fort bien avec eux, quoique je me méfie de leur caractère qui n'est pas aussi sincère que le mien. Pour le comte d'Artois, quoiqu' encore en éducation, il montre des sentiments d'honnêteté, qu'on ne peut...
Page 836 - ... veux, et il faut une définition qui montre clairement le fond, la nature, le but de la philosophie positive. Je reprends donc ici celle que j'en donne depuis longtemps : la philosophie positive est la conception du monde telle qu'elle résulte de l'ensemble systématisé des sciences positives. — Cette définition, qui a la propriété de se coordonner avec les philosophies théologique et métaphysique, a surtout l'éminente propriété de partager immédiatement le monde en deux parts, l'une...

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