CorrespondanceDeterville et Lefévre, 1817 |
Common terms and phrases
Adieu aimer amis assez auroit avez avoit BARONNE DE WARENS besoin bonté Chambéry cher Moultou cher père cher Vernes chose cœur comtesse de Boufflers connoissance connoître consolation croire crois d'Alembert déja desire Devin du village devoir Diderot Dieu digne dire dois donner écrire écrit envoyé état êtes étoit Genève gens goût grace homme honnête j'aurois j'avois j'en j'espère j'étois jamais jours juger l'amitié l'honneur là-dessus laisser lettre libraire livre long-temps m'avez m'en m'est madame d'Épinay MADAME D'HOUDETOT madame de Warens madame la maréchale MALESHERBES malheur MARÉCHALE DE LUXEMBOURG maux ment mieux monde monsieur le maréchal Montmollin Montmorency n'ai n'en n'étoit parceque pardon parler paroît passer peine penser personne peut-être plaisir pourroit prendre profond respect qu'à qu'un raison reconnoissance réponse reste rien Roustan s'il sais saurois sentiments sera seroit seul sieur soin sort sûr sur-tout tion tort trouve vérité veux Voilà vois Voltaire voudrois
Popular passages
Page 281 - VQUS l'ai dit bien des fois , nul homme au monde ne respecte plus que moi l'évangile ; c'est, à mon gré, le plus sublime de tous les livres ; quand tous les autres m'ennuient, je reprends toujours celui-là avec un nouveau plaisir; et, quand toutes les consolations humaines m'ont manqué, jamais je n'ai recouru vainement aux siennes.
Page 95 - J'ai l'honneur d'être avec le plus tendre et le plus immortel attachement , monsieur , etc. A M. DE VOLTAIRE. Paris, ii décembre MONSIEUR, H ya quinze ans que je travaille pour me rendre digne de vos regards, et des soins dont vous favorisez les jeunes muses en qui vous découvrez quelque talent. Mais, pour avoir fait la musique d'un opéra , je me trouve , je ne sais comment, métamorphosé en musicien. C'est, monsieur, en cette qualité que M.
Page 19 - J'ai donc dessein de supplier madame de Warens de vouloir bien agréer que je passe le reste de mes jours auprès d'elle, et que je lui rende jusqu'à la fin de ma vie tous les services qui seront en mon pouANNÉE 1736.
Page 272 - Monsieur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez vos vertueux parents : c'est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait, comme! 11* vous ne l'ignorez pas, que les plus indignes manèges y font plus de fripons gueux que de parvenus.
Page 163 - Vasseur, et si pauvre qu'elle demeure chez moi; que ce panier contenoit , entre autres choses , un pot de vingt livres de beurre ; que le tout est parvenu , je ne sais comment , dans votre cuisine; que la bonne vieille, l'ayant appris, a eu la simplicité de vous envoyer sa fille , avec la lettre d'avis , vous redemander son beurre , ou le prix qu'il a coûté; et qu'après vous être moqués d'elle, selon l'usage, vous et madame votre épouse, vous avez, pour toute réponse , ordonné à vos gens...
Page 103 - ... suis imposée de ne jamais louer personne en face; mais, monsieur, je prendrai la liberté de vous dire que vous avez mal jugé d'un homme de bien en le croyant capable de payer d'ingratitude et d'arrogance la bonté et l'honnêteté dont vous avez usé envers lui au sujet des Fêtes de Ramire '. Je n'ai point oublié la lettre dont vous m'honorâtes dans cette occasion.
Page 444 - ... aveuglement, quelle sombre humeur, inspirée dans la solitude par un mal affreux, m'a fait inventer, pour en noircir ma vie et l'honneur d'autrui, ce tissu d'horreurs, dont le soupçon, changé dans mon esprit prévenu presque en certitude , n'a pas mieux été déguisé à d'autres qu'à vous. Je sens pourtant que la source de cette folie ne fut jamais dans mon cœur. Le délire de la douleur m'a fait perdre la raison avant la vie; en faisant des actions de méchant, je n'étais qu'un insensé.
Page 217 - ... l'existence de Dieu. Si Dieu existe, il est parfait; s'il est parfait, il est sage, puissant, et juste ; s'il est sage et puissant, tout est bien ; s'il est juste et puissant, mon âme est immortelle; si mon âme est immortelle , trente ans de vie ne sont rien pour moi, et sont peut-être nécessaires au maintien de l'univers.
Page 173 - D'ailleurs, il ya dans le progrès des choses des liaisons cachées que le vulgaire n'aperçoit pas, mais qui n'échapperont point à l'œil du sage, quand il y voudra réfléchir. Ce n'est ni Térence, ni Cicéron, ni Virgile, ni Sénèque, ni Tacite, ce ne sont ni les savants, ni les poètes, qui ont produit les malheurs de Rome...
Page 449 - J'ouvre en frémissant les yeux sur moi , et je me vois tout aussi méprisable que je le suis devenu. Devenu! non; l'homme qui porta cinquante ans le cœur que je sens renaître en moi n'est point celui qui...