La civilité, l'étiquette, la mode, le bon ton, du XIIIe au XIXe siècle, Volume 1 |
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Page xxiii
... présent ) , crainte d'affoiblir le style de l'auteur , qui , bien que simple , ne laisse pas de renfermer je ne sais quoi de si agréable qu'il se fait aimer de tous ceux qui ont l'esprit du christianisme civil et honnête . » Il est ...
... présent ) , crainte d'affoiblir le style de l'auteur , qui , bien que simple , ne laisse pas de renfermer je ne sais quoi de si agréable qu'il se fait aimer de tous ceux qui ont l'esprit du christianisme civil et honnête . » Il est ...
Page xxxiv
... présent est perverti ! Vous voyez combien la jeunesse est libertine , et le peu d'authorité que les pères ont sur leurs en- fans . Je me souviens encore de la manière dont j'ay vescu avec feu mon père ( que Dieu veuille avoir son âme ...
... présent est perverti ! Vous voyez combien la jeunesse est libertine , et le peu d'authorité que les pères ont sur leurs en- fans . Je me souviens encore de la manière dont j'ay vescu avec feu mon père ( que Dieu veuille avoir son âme ...
Page 53
... présent que les oreilles ne soient pas entièrement couvertes de cheveux , c'est pourquoi il faut avoir grand soin de les tenir fort nettes . << On ne doit pas avoir le linge moins propre et net que les habits . Il faut en changer ...
... présent que les oreilles ne soient pas entièrement couvertes de cheveux , c'est pourquoi il faut avoir grand soin de les tenir fort nettes . << On ne doit pas avoir le linge moins propre et net que les habits . Il faut en changer ...
Page 70
... présent dans les familles celle du coin qui regarde la porte soit celle d'ordinaire que le maistre choisit pour voir ceux qui entrent et qui sortent . Mais ce doit estre une place de son choix , non pas qu'elle ne puisse estre ...
... présent dans les familles celle du coin qui regarde la porte soit celle d'ordinaire que le maistre choisit pour voir ceux qui entrent et qui sortent . Mais ce doit estre une place de son choix , non pas qu'elle ne puisse estre ...
Page 72
... présent , c'est une indécence . Autrefois on pouvoit bâiller , et c'estoit assez , pourvû que l'on ne parlat pas en bâillant à présent une personne de qualité s'en choqueroit . >> Je vois pourtant que , longtemps après , un grand sei ...
... présent , c'est une indécence . Autrefois on pouvoit bâiller , et c'estoit assez , pourvû que l'on ne parlat pas en bâillant à présent une personne de qualité s'en choqueroit . >> Je vois pourtant que , longtemps après , un grand sei ...
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La Civilité, L'étiquette, La Mode, Le Bon Ton, Du Xiiie Au Xixe Siècle ... Alfred Franklin No preview available - 2023 |
La Civilité, l'Étiquette, La Mode, Le Bon Ton, Du Xiiie Au Xixe Siècle ... Alfred Franklin No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
Antoine de Courtin Artus d'Embry assiette avoit bains bienséance boire bouche bourgeois braguette canne carrosse chambre chap chapeau Charles chemise chose civilité civilité puérile clystère comtesse de Genlis convives costume Courtin couteau couvert cracher cuillère dames danse dents deuil devant Dictionnaire doigts Dom Calmet Douët-d'Arcq drap duchesse écrivait édit elzév enfans Érasme estoit étoit étuves femmes fourchette françois François Ier gants gens Gui Patin héliogravure Henri Henri IV Histoire du costume hommes honneste incivilité Jean Sulpice jours l'église l'usage laver lettre linge Louis XIV madame main maison maître manche manger Mémoires mesme mode Monsieur moucher mouchoir noir parapluie passer pendant père personne plat porte potage prendre princes princesse princesse Palatine propreté règles reine repas robe Salle saluer seigneurs seroit serviette servir seulement souper tabac tabatières table Tallemant des Réaux tranchoirs usage valet viande visite Voyez ci-dessus XIVe siècle XVIe XVIIe siècle
Popular passages
Page 142 - Jamais homme si naturellement poli, ni d'une politesse si fort mesurée, si fort par degrés, ni qui distinguât mieux l'âge, le mérite, le rang, et dans ses réponses, quand elles passoient le «Je verrai», et dans ses manières.
Page 28 - L'on peut aller quelquefois chez les baigneurs pour avoir le corps net, et tous les jours l'on prendra la peine de se laver les mains. Il faut aussi se faire laver le visage presque aussi souvent, et se faire razer le poil des jouës, et quelquefois se faire laver la teste...
Page 273 - Radonvilliers de m'envoyer d'une très-belle volaille. — Malheureux ! de la volaille ! On demande du poulet, du chapon, de la poularde ; on ne parle de volaille qu'à la basse-cour. Mais vous ne dites rien de votre manière de demander à boire.
Page 272 - Mais voyons ! je me bornerai au dîner ; et d'abord que fîtes-vous de votre serviette en vous mettant à table ? — De ma serviette ! je fis comme tout le monde ; je la déployai, je l'étendis sur moi et l'attachai par un coin à ma boutonnière. — Eh bien ! mon cher, vous êtes le seul qui ayez fait cela ; on n'étale point sa serviette, on la laisse sur ses genoux. Et comment fîtes-vous pour manger votre soupe ? — Comme tout le monde, je pense. Je pris ma cuiller d'une main et ma fourchette...
Page xxxviii - Il commençait d'être attaqué d'une paralysie; elle le conduisit au tombeau; son bras gauche avait un mouvement convulsif qu'il était obligé de contenir avec sa main droite. Ce fut en retenant ainsi son bras et après m'avoir remis sa vieille épée, que sans me donner le temps de me reconnaître, il me conduisit au cabriolet qui m'attendait dans la Cour Verte. Il m'y fit monter devant lui. Le postillon partit, tandis que je saluais des yeux ma mère et ma sœur qui fondaient en larmes sur le...
Page 273 - Un œuf frais. — Et que fîtesvous de la coquille — Comme tout le monde, je la laissai au laquais qui me servait. — Sans la casser ? Sans la casser. Eh bien, mon cher, on ne mange jamais un œuf sans briser la coquille. Et après votre œuf ? — Je demandai du bouilli.
Page 129 - Montespan une robe d'or sur or, rebrodé d'or, rebordé d'or, et par-dessus un or frisé, rebroché d'un or mêlé avec un certain or , qui fait la plus divine étoffe...
Page 120 - D'un ris de saint Médard il me fallut répondre. Je poursuis. Mais, ami, laissons-le discourir; Dire cent et cent fois , il en faudrait mourir ; Sa barbe pinçoter, cageoller la science, Relever ses cheveux , dire , en ma conscience ; Faire la belle main, mordre un bout de ses gants, Rire hors de propos, montrer ses belles dents, Se carrer sur un pied , faire arser son épée...
Page 35 - ... la dépravation d'une grande ville. Le maître de l'établissement, et tous ceux qui étaient sous ses ordres, devinaient à vos gestes, à vos regards, si vous vouliez garder l'incognito; et tous ceux qui vous servaient, et dont vous étiez le mieux connu, paraissaient ignorer jusqu'à votre nom.
Page 142 - Mais surtout pour les femmes rien n'était pareil. Jamais il n'a passé devant la moindre coiffe sans soulever son chapeau, je dis aux femmes de chambre, et qu'il connaissait pour telles, comme cela arrivait souvent à Marly.