Oeuvres complètes, Volume 1Hachette, 1865 |
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Page xix
... morale . On sent qu'en étudiant les problèmes de la religion natu- relle , il écoute autant son cœur que sa raison ; mais ce cœur est en- thousiaste de tout ce qui est beau et de tout ce qui est juste . Il ne tombe dans l'erreur qu'à ...
... morale . On sent qu'en étudiant les problèmes de la religion natu- relle , il écoute autant son cœur que sa raison ; mais ce cœur est en- thousiaste de tout ce qui est beau et de tout ce qui est juste . Il ne tombe dans l'erreur qu'à ...
Page 10
... morale même , de l'orgueil humain . Les sciences et les arts doivent donc leur naissance à nos vices nous serions moins en doute sur leurs avantages , s'ils la devoient à nos vertus . Le défaut de leur origine ne nous est que trop ...
... morale même , de l'orgueil humain . Les sciences et les arts doivent donc leur naissance à nos vices nous serions moins en doute sur leurs avantages , s'ils la devoient à nos vertus . Le défaut de leur origine ne nous est que trop ...
Page 11
... morale , c'est un grand mal que de ne point faire de bien ; et tout citoyen inutile peut être regardé comme un homme pernicieux . Répondez - moi donc , philosophes illustres , vous par qui nous savons en quelles raisons les corps s ...
... morale , c'est un grand mal que de ne point faire de bien ; et tout citoyen inutile peut être regardé comme un homme pernicieux . Répondez - moi donc , philosophes illustres , vous par qui nous savons en quelles raisons les corps s ...
Page 22
... morale , raison , bienséance , égards , douceur , aménité , politesse , éducation , etc. A tout cela je ne répondrai que par deux autres mots qui sonnent encore plus fort à mon oreille . Vertu ! vérité ! m'écrierai - je sans cesse ...
... morale , raison , bienséance , égards , douceur , aménité , politesse , éducation , etc. A tout cela je ne répondrai que par deux autres mots qui sonnent encore plus fort à mon oreille . Vertu ! vérité ! m'écrierai - je sans cesse ...
Page 27
... morale , la physique , les mathématiques élémentaires . Si je l'ai su , je l'avois ou- blié , comme nous faisons tous en devenant raisonnables . Ce sont donc là , selon vous , de stériles spéculations ? Stériles , selon l'opinion com ...
... morale , la physique , les mathématiques élémentaires . Si je l'ai su , je l'avois ou- blié , comme nous faisons tous en devenant raisonnables . Ce sont donc là , selon vous , de stériles spéculations ? Stériles , selon l'opinion com ...
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Common terms and phrases
âme animaux arts assez Athènes Atrée auroit avoient avoit besoin caractère cause Chap choses citoyens cœur comédie comédiens connoissances connoître crime d'Alembert devoir dire discours doit donner effet enfans état étoient étoit eût falloit faudroit femmes foible foiblesse force Gautier Genève genre humain gens gloire goût Grecs héros hommes honnête j'ai jamais juger l'âme l'amour l'autre l'homme l'homme sauvage langue lois lois somptuaires lui-même Mahomet maximes méchans ment mieux misanthrope Mme de Warens mœurs Molière monde monsieur morale musique n'en n'étoit naturel nécessaire objet Oronte Otanès parler paroît passions patrie penser personne peuple philosophes pièce plaisir plaisirs Platon Plutarque poëte pourroit premier presque pressans public qu'à qu'un raison rendre reste ridicule rien Rousseau s'il sage sauvages savans scène sciences sensible sentimens sentiment seroient seroit seul sexe siècle société socinianisme Socrate sorte Sparte spectacle spectateurs talens théâtre tions tragédie trouve vérité vertu vertueux vices Voilà vois vrai yeux Zaïre
Popular passages
Page 105 - Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables:" Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne!
Page 194 - Au fond, quand un homme est allé admirer de belles actions dans des fables et pleurer des malheurs imaginaires, qu'at-on encore à exiger de lui? N'est-il pas content de lui-même? Ne s'applaudit-il pas de sa belle âme? Ne s'est-il pas acquitté de tout ce qu'il doit à la vertu par l'hommage qu'il vient de lui rendre? Que voudrait-on qu'il fît de plus? Qu'il la pratiquât lui-même? il n'a point de rôle à jouer : il n'est pas comédien.
Page 9 - О citoyens ! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel : l'assemblée de deux cents hommes vertueux , dignes de commander à Rome , et de gouverner la terre.
Page 40 - ... pas, n'a besoin que d'être médité pour porter dans l'âme l'amour de son auteur, et la volonté d'accomplir ses préceptes. Jamais la vertu n'a parlé un si doux langage; jamais la plus profonde sagesse ne s'est exprimée avec tant d'énergie et de simplicité. On n'en quitte point la lecture sans se sentir meilleur qu'auparavant.
Page 125 - ... l'homme originel s'évanouissant par degrés , la société n'offre plus aux yeux du sage qu'un assemblage d'hommes artificiels et de passions factices qui sont l'ouvrage de toutes ces nouvelles relations, et n'ont aucun vrai fondement dans la nature.
Page 317 - PHILINTE. Tous les pauvres mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés dans cette aversion? Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes....
Page 115 - Telle fut ou dut être l'origine de la société et des lois, qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche, détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère.
Page 318 - ... à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la vertu : c'est ce qu'il a fait dans le Misanthrope.
Page 110 - La métallurgie et l'agriculture furent les deux arts dont l'invention produisit cette grande révolution. Pour le poète, c'est l'or et l'argent; mais pour le philosophe, ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain.
Page 304 - Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l'homme est né bon, je le pense et crois l'avoir prouvé : la source de l'intérêt qui nous attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l'aversion pour le mal , est en nous et non dans les pièces.