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flachètè, 1. d. à Albinen: Flascheten, 1881. Diminutif du précédent.

i flan d'oujènya, 1. d. de la montagne de Mandelon, située au-dessus d'Euseigne, dans la commune d'Hérémence.

en la krèva i flan (Hérémence), ou a la krèva dei flan, rarement dei plan (Saint-Martin), hameau situé aux confins de ces deux communes: Créta ès Flancs, 1878 (S. 486). · Le déterminatif i flan, m'a-t-on dit à Hérémence, désigne le versant méridional de la crête occupée par les maisons et sert à distinguer ce hameau d'autres localités du même nom, comme la Crête de Suen, à Saint-Martin.

éi flanmayench, mayens situés sur un petit plateau, aux environs d'Evolène: Flanmayen, 1898 (S. 487); Flanmayens, Flammayens, 1878, 1850; Planmayens, Plans-mayens, 1850.

ei flandòrens, prés à Evolène. Cf. p. 53.

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ei flantorens, 1. d. de la montagne du Cotter, à Evolène.

ei fllanch, lieux dits de la montagne de Ferpècle et de celle de Bréonne, à Evolène.

ei flan,

ó plan dajo dei flan,

ó plan damoun dei flan,

à Evolène.

lieux dits de la montagne de

Pragras, à Evolène.

é flan vèch, pentes gazonnées de la montagne de la Vouasson, L'élément vèch est l'adjectif pluriel « verts >> (Gauchat). Cf. en plan vèr, 1. d. de la montagne de Torrent, à Grimentz.

i flan, forêt à Luc: Flanch, 1905.

i flampra, 1. d. à Vercorin: Flampra, 1904, 1850.

i hlan, I. d. à Saint-Jean: Flang, Flanc, Flan, 1873, 1863,

1858.

i zlan, 1. d. à Ayent: Flan, 1906, 50.

flantchank: Flantschang,

flanòvinyèn: Flanowinien,

in flank: in (die) Flang,

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deux premiers, cf. les lieux dits

Planchamp (Jaccard, p. 349), et

En la vigne plannaz, à Dorénaz, au XVIIIe siècle, d'après un

plan conservé aux archives de l'abbaye de Saint-Maurice.

flan-na-n, 1. d. à Sarquène: Flagnen, 1904, Flanen, 1851; au XVe siècle, eys plannes (Zimmerli, III, p. 57).

De plan, plan-na (Z.), adjectif et substantif masculin et féminin, dont suivent quelques dérivés.

i flana, prés à Euseigne, commune d'Hérémence.

Cf. les lieux dits Planard (Jaccard, p. 349).

é flanès, 1. d. à Saint-Martin.

ei flānès, 1. d. à Evolène: Flanness, 1878; Flanneys, 1850. i hlanès ou hlanès, 1. d. à Painsec: y Flanesse, Flagnesse, 1878, 1863, 1858.

De planèt, « petit endroit plat » (Vissoie).

i flanyès, mayens à Hérémence: i Flaniesses, Flagniesse, 1878.

Cf. les lieux dits en la pyanyaula et au pyanyòlèt, à Hérémence, et Plagnuit, Planuit, Plagnuz, Planiu (Jaccard, art. Plagne, p. 347), probablement dérivés de planum par le suffixe iolus.

i lyannte ou za-nte, hameau de Lens: le Plantey, 1878 (S. 481); Flanthey, 1899, 1892, 1880, Phlantéy, 1856.

fla-ntéi, 1. d. à Sarquène: in Flantey.

Cf. la mention d'un pratum de les Plantaes, en 1244 (M. R., XXIX, p. 377, n° 478), et les lieux dits la Planta, à Sion, la Plantaz, la Plantau (Jaccard, p. 350), enm plan-ntéi, à Venthône (plantata et plantatas).

ei flantsè, l. d. à Evolène: Flantzes, 1878; Flanches, 1850. De plantsə, « planche ».

ei flantsètè, 1. d. à Evolène.

ihla-ntsètè ou plantsètè (de deux sujets différents), 1. d. de la montagne de Naveta, à Ayer.

im flantsètè, 1. d. à Sierre, appelé par les Anniviards i plantsètè: Planchettes, Planzettes, 1903, 1878.

flantchètèn, 1. d. à Varonne: Plantscheten.

De plantseta, diminutif du précédent.

S+T> ou h

Gilliéron, Petit Atlas: stellam, castaneam, fenestram, essere (afr. estre); Glossaire de Vissoie, passim.

Zimmerli: extranearium (IV); crescere (VII), afr. creistre; essere, castellum (VI); testam, festam, costam (XV).

Lavallaz, § 234.

Jeanjaquet: fenêtre, tu interrogatif.

Gauchat, carte XX du futur Atlas linguistique de la Suisse romande.

Atlas linguistique de la France, cartes 25, 55, 65, 85, 86, 252, 317, 351, 362, 489, 490, 492, 494, 495, 496, 498, 499, 523, 524, 549, 556, 557, 956, 1030, 1132, 1300, 1456, 1497, 1556, 1557, 1637, 1653, 1656, 1680, 1681.

Afr. estanc, étang: èvan, Evolène, Vissoie (G.), Ayer, Montana; èhạn, Lens, Ayent, Arbaz.

strictum a évrèt, «étau», à Evolène1, éħrīta, à Vissoie, éhrīta, à Lens (E.); lieux dits ij evrį, à Painsec, ij èvrịt, à Luc, ij èhri, à Chalais, a l'éhris, à Arbaz.

Des observations d'autrui et des miennes propres, il résulte à l'évidence qu'on prononce & à Hérémence, Saint-Martin, Evolène, Montana, et généralement dans tout l'Anniviers, ħ avant r à Vissoie, h (et parfois ħ2) à Chalais, Chermignon, Lens, Icogne, Ayent et Arbaz. Les vieillards de Lens prononçaient naguère ou prononcent encore, les jeunes gens de Montana commencent à prononcer h, et l'h se fait déjà entendre sur les lèvres des Anniviards. De l'hésitation entre les deux consonnes résultent peut-être les divergences qu'on observe, à Grimentz et à Saint-Jean, dans la représentation des groupes spl et skl (pp. 62 et 81).

1 L'adj. fém. « étroite » est prononcé étrīktya (E.).

2 Le sujet interrogé à Lens par M. Edmont prononce toujours ainsi.

1 dachyorè ou vachyourè, 1. d. à Hérémence: i Tachiores, 1878. Cf. tāsóra (Bagnes), « planchette ou liteau sur lequel on marquait autrefois dans les alpages la quantité de lait obtenue des vaches de chaque consort » (Gauchat).

i vardik, prés et champs à Saint-Jean: y Hardic, Ehardic, Essardic, Essardig, y Sardi ou Sardit, 1878, 1863, 1858. De l'adjectif tardik, « tardif, mûrissant tard ».

i hèrde ou verde et i hèrdǝlèt, lieux dits à Grimentz: Herdé, 1908, 14, 15; Herdés, 1878, 1863, Herdey, 1863, 1851; Herdelet, 1908, 14, etc.

Peut-être diminutifs de Tierdoz ou Terdoz, nom de lieu assez fréquent (Jaccard, p. 461), ou bien, avec dissimilation de en d, du substantif terlò (sterilem), usité au val d'Anniviers pour désigner un terrain inculte, un vaque, suivant la terminologie courante en Valais.

éi vòjirè, prés à Evolène: Thozires, Thosires, 1878; Stozires, 1850.

Cf. les appellatifs tòjirè, f. pl., « ciseaux » (Mollens), et toouja, << une certaine quantité donnée ou reçue à la hâte » (Evolène), et les lieux dits enn tó̟ouja (Tauza, 1878), en lwé də tó̟ouja, à Evolène, éi tooujè (Tauges, 1904, 1851), à Nax. Je ne connais pas le 1. d. Touze, Touzo, à Conthey, que M. Jaccard (p. 468) rapproche de l'afr. touser, « tailler ».

en la lei di vòr, 1. d. à Ayer.

vè la pira et au pon di hòr (ou di sòr?), lieux dits à Grimentz. - Le sujet de qui je tiens la prononciation sòr me l'a confirmée lors d'une seconde enquête. Il doit y avoir là quelque erreur de transmission.

De tor, « tour (en tous sens) », à Vissoie, ou de taurum? Cf. les lieux dits en la léi dai tòr, à Grimentz (montagne de Marais), au dɔnă dai tòr et dai tòrễ, dans les montagnes d'Héré

mence.

é

mayen dé vòrens, 1. d. à Evolène.

ei flandòrens, prés à Evolène, sur une côte parcourue par plusieurs petits torrents. Cf. ib. le 1. d. ei flantòrens (plus haut, pp. 54 et 64).

ei vòrèntes, 1. d. de la montagne de la Crète, à Evolène.

i vòrè̟n et i vòrèntèt, lieux dits à Painsec, au confluent de plusieurs torrents: y Torren, 1878, y Torrent, 1878, 1863, 1858; y Torrentet, Torrentets, 1878, 1858.

De toren ou toren, « torrent », et d'un diminutif en -ittum.

é mayen déi valè, 1. d. à Evolène.

i haula, prés et forêts à Ayent: Houle, 1906, 58.

Houle, 1879, prés et bois à Arbaz.

De taula1, surface rectangulaire unie; pré rectangulaire, généralement transversal à la pente, carreau de jardin, bande de gazon », etc. (Glossaire).

i daurnicula, 1. d. à Hérémence.

Cf. afr. torniole, « tour, détour » ?

ó plan déi oré, communaux d'Evolène.

De trè, trois » (Gauchat), ou de tractum?

i hrènnè, 1. d. à Saint-Jean: y Hrenne, Etrenne, Etrienne, 1878, 1863, 1858.

De trèña (Painsec), tren·na, « piste marquée pour les bois », à Evolène (Glossaire), traina (Bridel), fr. « traîne ».

ó plan déi oronch, partie de la forêt du Ban de Saint-Martin 2. éi dronch, forêt à Evolène.

De tron, « tronc d'arbre coupé ».

ci oròntsès, 1. d. de la montagne d'Arbey, à Evolène. Diminutif du précédent.

1 Hec sunt uinee beati martini de uiueis [Vevey]..... unam tolam (Cartulaire de N. D. de Lausanne, M. R., VI, p. 348).

2 D'après M. Pierre Bovier, garde-forestier d'Evolène, autrefois chargé aussi de la garde des forêts de Saint-Martin.

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