Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1; Volume 64la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Page 12
... est en général très - languiffant . J'ajouterai même que c'eft la diction feule qui abaiffe M. de Cam- piftron au - deffous de M. Racine . J'ai toujours foutenu que les pièces de M. de Campiftron étaient pour le moins auffi ...
... est en général très - languiffant . J'ajouterai même que c'eft la diction feule qui abaiffe M. de Cam- piftron au - deffous de M. Racine . J'ai toujours foutenu que les pièces de M. de Campiftron étaient pour le moins auffi ...
Page 18
... est pas la fienne ; s'il n'eft pas l'ami de vos amis ; s'il eft celui de votre rival ; s'il eft votre rival lui - même , il vous eft plus difficile d'obtenir un privilége , qu'à un homme qui n'a point la protection des femmes d'avoir un ...
... est pas la fienne ; s'il n'eft pas l'ami de vos amis ; s'il eft celui de votre rival ; s'il eft votre rival lui - même , il vous eft plus difficile d'obtenir un privilége , qu'à un homme qui n'a point la protection des femmes d'avoir un ...
Page 19
... est bien pis fi vous composez pour le théâtre ; vous commencez par comparaître devant l'aréopage de vingt comédiens , gens dont la profeffion , quoiqu'utile et agréable , eft cependant flétrie par l'injufte , mais irré- vocable cruauté ...
... est bien pis fi vous composez pour le théâtre ; vous commencez par comparaître devant l'aréopage de vingt comédiens , gens dont la profeffion , quoiqu'utile et agréable , eft cependant flétrie par l'injufte , mais irré- vocable cruauté ...
Page 41
... est de favoir s'il y a une tendance , une gravita- tion , une attraction du centre de chaque corps , les uns vers les autres , à quelque dif- tance prodigieufe qu'ils puiffent être . Cette propriété de la matière , découverte et démon ...
... est de favoir s'il y a une tendance , une gravita- tion , une attraction du centre de chaque corps , les uns vers les autres , à quelque dif- tance prodigieufe qu'ils puiffent être . Cette propriété de la matière , découverte et démon ...
Page 46
... est que matière et ce que c'est qu'efprit ; et là - dessus vous me dites que les efprits forts pour se tirer d'affaire , répondent qu'ils n'ont aucunes idées de matière , ni d'efprit , ni de vertu , ni de vice . Que font - là , je vous ...
... est que matière et ce que c'est qu'efprit ; et là - dessus vous me dites que les efprits forts pour se tirer d'affaire , répondent qu'ils n'ont aucunes idées de matière , ni d'efprit , ni de vertu , ni de vice . Que font - là , je vous ...
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Common terms and phrases
affez affurément ainfi auffi avez c'eft c'eſt caufe cauſe chofe choſe comète compofé confeil connaiffez contes Corneille dictionnaire de Trévoux DIEU difait dire duc d'Aremberg écrit efprits eft vrai eſpèce eſt expreffions fables facré fans fatire favez favoir fcène fefait feigneurs femble fens fentiment ferait fervir feul fiècle fociété foient foit foleil font Fontaine forbonne fouvent ftyle fuis fujet furtout Ganganelli gens de lettres Gorboduc goût groffière Hamlet hiftoire homme impoffible imprimer inftruit j'ai jamais jéfuites jufqu'à l'abbé de Prades l'Ariofte l'efprit l'hiftoire laiffe livre long-temps Louis XIV madame de Maintenon mademoiſelle de Lenclos maréchal de Villars matière Meffieurs Mélanges littér mille miniftre Monfieur n'eft n'eſt nation Newton ofé ouvrage paffé parler penfer penſée père perfonne Pertharite Pétrone philofophe plaifir plufieurs poëte pouffé préfent prefque puiffe queftion raifon refpectable refte rien Romains Rouffeau Rouſſeau s'eft ſes Shakespeare ſon théâtre thèſe tragédie vérité
Popular passages
Page 423 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 223 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 388 - Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin? A peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l'Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune. AGAMEMNON Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur,...
Page 160 - Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un...
Page 30 - ... mille romans, que vous ne lirez point; une foule de feuilles périodiques que vous jetterez au feu après les avoir lues. L'homme de goût ne lit que le bon, mais l'homme d'État permet le bon et le mauvais.
Page 96 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure. et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 212 - Quoi ! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux, Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 316 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 408 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.
Page 417 - Qui ne connaisse encor ni le mal ni le bien. — Prenons, dit le Romain, la fille de notre hôte; Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle: Sa poupée en sait autant qu'elle.